Hewitt provoque, Chela à l'amende
Tennis dimanche, 23 janv. 2005. 12:11 samedi, 14 déc. 2024. 19:32
MELBOURNE (AFP) - L'Argentin Juan Ignacio Chela devra payer une amende de 2000 dollars pour avoir répondu par un crachat aux provocations de l'Australien Lleyton Hewitt, dont les "Come on!" (Allez!) rageurs, accompagnés de gestes démonstratifs du poing, agacent de plus en plus à l'Open d'Australie de tennis.
L'incident s'est produit au quatrième et dernier set d'un match du troisième tour remporté par Hewitt samedi soir sur le Central de Melbourne Park. Lors d'un changement de côté, alors que l'Australien s'asseyait sur sa chaise, l'Argentin a craché dans sa direction, sans l'atteindre.
"J'ai craché, mais pas dans sa direction", a assuré Chela. "Lleyton a cru que c'était pour lui et je m'en suis excusé lors de la poignée de main", a-t-il dit pour tenter de couper court à la polémique.
L'Australien a confirmé après le match qu'il avait accepté des excuses, tout en maintenant que le crachat lui était bien destiné.
Malheureusement pour le Sud-Américain, une photo démentant sa version des faits s'étalait dimanche à la une d'un tabloïd de Melbourne, poussant les organisateurs à donner une suite à l'affaire. Chela a donc été puni pour "conduite anti-sportive".
Sportivité douteuse
Hewitt a beau être le seul espoir pour l'Australie de remporter le simple messieurs pour la première fois depuis 1976, son comportement ne fait pas l'unanimité. Le très populaire Patrick Rafter, ancien champion à la retraite depuis peu, a estimé que son cadet ferait bien de mettre un bémol à son exubérance. "Il ne peut plus se permettre de gaspiller de l'énergie s'il veut gagner l'Open", a-t-il écrit dans un point de vue publié dans la presse la semaine dernière.
Quant à ses adversaires, même les plus stoïques commencent à prendre ombrage de ses célèbres auto-encouragements, indissociables de son personnage public, au même titre que son éternelle casquette portée à l'envers et que son tempérament, bien réel, de combattant.
C'est que Hewitt ne vocifère plus seulement pour fêter ses propres coups gagnants, mais aussi les erreurs adverses. Chela est d'ailleurs sorti de ses gonds à la suite d'une manifestation de ce type, à la sportivité douteuse. "J'ai fait une faute et Lleyton a fait son geste. Ca m'a un peu énervé, car il y avait beaucoup de tension dans le match", a dit l'Argentin.
Même l'Américain James Blake, un ancien étudiant de Harvard connu pour ses bonnes manières, n'a pu s'empêcher de se moquer de l'Australien en singeant son fameux "geste" lors d'un moment de tension de leur match du deuxième tour, qu'il a fini par perdre en quatre sets.
Fidèle à sa réputation, Blake n'a pas voulu souffler sur les braises après le match. "Nous avons juste deux personnalités différentes", a-t-il dit, niant toute antipathie pour son vainqueur, sans trop convaincre. Lors d'un précédent match à l'US Open en 2001, Hewitt avait provoqué un scandale en accusant un des juges de ligne d'être partial parce qu'il était noir, comme Blake.
L'incident s'est produit au quatrième et dernier set d'un match du troisième tour remporté par Hewitt samedi soir sur le Central de Melbourne Park. Lors d'un changement de côté, alors que l'Australien s'asseyait sur sa chaise, l'Argentin a craché dans sa direction, sans l'atteindre.
"J'ai craché, mais pas dans sa direction", a assuré Chela. "Lleyton a cru que c'était pour lui et je m'en suis excusé lors de la poignée de main", a-t-il dit pour tenter de couper court à la polémique.
L'Australien a confirmé après le match qu'il avait accepté des excuses, tout en maintenant que le crachat lui était bien destiné.
Malheureusement pour le Sud-Américain, une photo démentant sa version des faits s'étalait dimanche à la une d'un tabloïd de Melbourne, poussant les organisateurs à donner une suite à l'affaire. Chela a donc été puni pour "conduite anti-sportive".
Sportivité douteuse
Hewitt a beau être le seul espoir pour l'Australie de remporter le simple messieurs pour la première fois depuis 1976, son comportement ne fait pas l'unanimité. Le très populaire Patrick Rafter, ancien champion à la retraite depuis peu, a estimé que son cadet ferait bien de mettre un bémol à son exubérance. "Il ne peut plus se permettre de gaspiller de l'énergie s'il veut gagner l'Open", a-t-il écrit dans un point de vue publié dans la presse la semaine dernière.
Quant à ses adversaires, même les plus stoïques commencent à prendre ombrage de ses célèbres auto-encouragements, indissociables de son personnage public, au même titre que son éternelle casquette portée à l'envers et que son tempérament, bien réel, de combattant.
C'est que Hewitt ne vocifère plus seulement pour fêter ses propres coups gagnants, mais aussi les erreurs adverses. Chela est d'ailleurs sorti de ses gonds à la suite d'une manifestation de ce type, à la sportivité douteuse. "J'ai fait une faute et Lleyton a fait son geste. Ca m'a un peu énervé, car il y avait beaucoup de tension dans le match", a dit l'Argentin.
Même l'Américain James Blake, un ancien étudiant de Harvard connu pour ses bonnes manières, n'a pu s'empêcher de se moquer de l'Australien en singeant son fameux "geste" lors d'un moment de tension de leur match du deuxième tour, qu'il a fini par perdre en quatre sets.
Fidèle à sa réputation, Blake n'a pas voulu souffler sur les braises après le match. "Nous avons juste deux personnalités différentes", a-t-il dit, niant toute antipathie pour son vainqueur, sans trop convaincre. Lors d'un précédent match à l'US Open en 2001, Hewitt avait provoqué un scandale en accusant un des juges de ligne d'être partial parce qu'il était noir, comme Blake.