Pennetta et Vinci « dans l'histoire » pour la presse italienne
Inter. des États-Unis samedi, 12 sept. 2015. 09:50 samedi, 14 déc. 2024. 01:00ROME - « Mythiques », « incroyables », « formidables » : la presse italienne multipliait samedi les qualificatifs pour saluer la qualification de Roberta Vinci et Flavia Pennetta pour « une finale historique » aux Internationaux des États-Unis.
Le premier exploit des deux Italiennes est d'avoir éliminé Serena Williams et Simona Halep, les no 1 et no 2 mondiales, vendredi en demi-finales à New York.
Le deuxième est d'avoir relégué le football et le derby de Milan programmé dimanche au second plan dans les quotidiens sportifs italiens.
La Gazzetta dello Sport et Tuttosport ont choisi le même titre en Une, en anglais, pour fêter Vinci et Pennetta : « We love you ».
En page 2, le quotidien aux pages roses titre : « Roberta et Flavia, c'est l'Italian Open » et ajoute « New York est à nous ».
« D'abord, Flavia élimine Halep en moins d'une heure. Puis Roberta réussit un vrai miracle en éliminant la super favorite Serena Williams », écrit la Gazzetta.
En pages intérieures, l'éditorialiste et directeur adjoint du journal Gianni Valenti parle de « l'un des résultats les plus extraordinaires de l'histoire du sport italien ».
Le Corriere dello Sport titre lui « Mythiques » et évoque « le plus beau jour de l'histoire de notre tennis ».
« Des Pouilles jusqu'à l'Amérique, deux filles de légende », ajoute le quotidien, en référence à la région d'origine des deux joueuses.
Pour l'éditorialiste de Tuttosport Piero Valesio, « on n'a jamais vu une journée pareille« .
« Jamais le sport italien n'a été bouleversé par un événement à ce point fou et invraisemblable, capable de déclencher un enthousiasme impensable et de, disons-le clairement, devenir un fantastique moteur non seulement pour le tennis mais aussi pour l'Italie en tant que pays », ajoute-t-il.
Vinci et Pennetta se font même une belle place en Une des grands quotidiens nationaux La Repubblica et Corriere della Sera.
La Repubblica titre « Flavia et Roberta, nous sommes l'histoire » alors que le Corriere évoque « deux Italiennes normales déjà dans l'histoire ».