Irrésistible Nadal
Tennis dimanche, 5 juin 2005. 12:39 jeudi, 12 déc. 2024. 16:31
(RDS) - Sans grande surprise, le jeune Espagnol Rafael Nadal, quatrième favori, a remporté la finale masculine du tournoi de Roland Garros en prenant la mesure du tenace Argentin Mariano Puerta, un joueur non-classé, en quatre manches de 6-7, 6-3, 6-1 et 7-5.
Pour l'Espagnol, qui a fêté son 19e anniversaire vendredi en battant le Suisse Roger Federer, il s'agit d'un premier titre du Grand Chelem en carrière. Spécialiste de la terre battue, Nadal en était à une première participation au tournoi de Paris.
La jeune sensation devient d'ailleurs le deuxième joueur de l'histoire à remporter ce tournoi à une première participation, le Suédois Mats Willander étant le seul autre (1982).
Nadal, qui a remporté dimanche matin son 24e match consécutif, remporte son sixième tournoi de la saison, son septième en carrière.
"C'est un moment très fort où tu vois tout ton travail, tous tes sacrifices récompensés. Pour la première fois de ma carrière, j'ai pleuré", a avoué le champion, entré dans l'histoire au mois de novembre en devenant le plus jeune vainqueur de l'histoire de la Coupe Davis.
Pour sa part, Puerta, 37e joueur mondial, en était à une première finale en Grand Chelem en carrière. Sa meilleure performance en Grand Chelem : un troisième tour à Paris en 2000.
Nadal surpris
Frais et dispos, l'Argentin a causé une certaine surprise en enlevant la première manche au favori au bris d'égalité. Mais par la suite, ce fut l'affaire de l'Espagnol.
Réussissant plus de coups gagnants que son rival, Nadal a profité de toutes les occasions qui se sont présentées à lui en brisant le service de son rival gaucher à sept reprises.
De son côté, Puerta, visiblement fatigué après deux marathons de cinq manches contre Guillermo Coria (en quart) et Nikolay Davidenko (en demi), a réussi à briser l'Espagnol trois fois.
Puerta manque d'opportunisme
Tirant de l'arrière 2-1 dans la troisième manche, Puerta a eu une chance en or de briser le service de Nadal et créer l'égalité à la quatrième partie en prenant les devants 0-40. Mais Puerta a échappé les cinq points suivants pour permettre à Nadal de remporter la partie et prendre les devants 3-1.
À partir de là, on a senti un relâchement certain de Puerta et Nadal a remporté les trois parties suivantes pour mettre la main sur la troisième manche par 6-1. Puerta a notamment perdu la manche sur une double faute.
Le même scénario s'est produit à nouveau à la quatrième manche. À égalité 3-3 avec Nadal, Puerta a remporté les trois premiers points sur le service de l'Espagnol. Mais encore une fois, Puerta n'a pu remporter le point décisif et Nadal a évité le bris après deux égalités.
Ses dernières énergies
Malgré la fatigue, Puerta n'a jamais concédé la victoire au favori et il a réussi à puiser dans ses dernières énergies en poussant la quatrième manche à 5-5, mais Nadal a remporté les deux dernières parties pour devenir le nouveau roi de Paris.
"Chaque fois que j'étais en difficulté, je n'ai pensé qu'à lutter. Ca doit être naturel chez nous. Mon oncle (son entraîneur Toni Nadal) et toute ma famille n'ont cessé de me répéter: «lutte et n'abandonne jamais. Ne lâche rien»", a expliqué Nadal.
"Même Agassi, on l'a vu nerveux en finale de Roland-Garros. Mais lui non! Si jeune et dans des situations si difficiles, c'est surprenant et admirable", a dit le vaincu.
Pour l'Espagnol, qui a fêté son 19e anniversaire vendredi en battant le Suisse Roger Federer, il s'agit d'un premier titre du Grand Chelem en carrière. Spécialiste de la terre battue, Nadal en était à une première participation au tournoi de Paris.
La jeune sensation devient d'ailleurs le deuxième joueur de l'histoire à remporter ce tournoi à une première participation, le Suédois Mats Willander étant le seul autre (1982).
Nadal, qui a remporté dimanche matin son 24e match consécutif, remporte son sixième tournoi de la saison, son septième en carrière.
"C'est un moment très fort où tu vois tout ton travail, tous tes sacrifices récompensés. Pour la première fois de ma carrière, j'ai pleuré", a avoué le champion, entré dans l'histoire au mois de novembre en devenant le plus jeune vainqueur de l'histoire de la Coupe Davis.
Pour sa part, Puerta, 37e joueur mondial, en était à une première finale en Grand Chelem en carrière. Sa meilleure performance en Grand Chelem : un troisième tour à Paris en 2000.
Nadal surpris
Frais et dispos, l'Argentin a causé une certaine surprise en enlevant la première manche au favori au bris d'égalité. Mais par la suite, ce fut l'affaire de l'Espagnol.
Réussissant plus de coups gagnants que son rival, Nadal a profité de toutes les occasions qui se sont présentées à lui en brisant le service de son rival gaucher à sept reprises.
De son côté, Puerta, visiblement fatigué après deux marathons de cinq manches contre Guillermo Coria (en quart) et Nikolay Davidenko (en demi), a réussi à briser l'Espagnol trois fois.
Puerta manque d'opportunisme
Tirant de l'arrière 2-1 dans la troisième manche, Puerta a eu une chance en or de briser le service de Nadal et créer l'égalité à la quatrième partie en prenant les devants 0-40. Mais Puerta a échappé les cinq points suivants pour permettre à Nadal de remporter la partie et prendre les devants 3-1.
À partir de là, on a senti un relâchement certain de Puerta et Nadal a remporté les trois parties suivantes pour mettre la main sur la troisième manche par 6-1. Puerta a notamment perdu la manche sur une double faute.
Le même scénario s'est produit à nouveau à la quatrième manche. À égalité 3-3 avec Nadal, Puerta a remporté les trois premiers points sur le service de l'Espagnol. Mais encore une fois, Puerta n'a pu remporter le point décisif et Nadal a évité le bris après deux égalités.
Ses dernières énergies
Malgré la fatigue, Puerta n'a jamais concédé la victoire au favori et il a réussi à puiser dans ses dernières énergies en poussant la quatrième manche à 5-5, mais Nadal a remporté les deux dernières parties pour devenir le nouveau roi de Paris.
"Chaque fois que j'étais en difficulté, je n'ai pensé qu'à lutter. Ca doit être naturel chez nous. Mon oncle (son entraîneur Toni Nadal) et toute ma famille n'ont cessé de me répéter: «lutte et n'abandonne jamais. Ne lâche rien»", a expliqué Nadal.
"Même Agassi, on l'a vu nerveux en finale de Roland-Garros. Mais lui non! Si jeune et dans des situations si difficiles, c'est surprenant et admirable", a dit le vaincu.