Ivanovic doit son succès à Seles
Tennis jeudi, 7 juin 2007. 14:11 vendredi, 13 déc. 2024. 20:01
PARIS - Si Ana Ivanovic est devenue jeudi la première finaliste de Roland-Garros à représenter la Serbie, elle le doit en grande partie à Monica Seles.
"J'ai commencé à jouer au tennis à cause de Monica Seles que j'ai toujours admirée et suivie", a déclaré le jeune femme de 19 ans, après s'être qualifiée pour sa première finale d'un tournoi du Grand Chelem.
Seles, Yougoslave d'origine serbe finalement naturalisée américaine, a remporté trois fois Roland-Garros consécutivement de 1990 à 1992 et aurait sans doute continué sur sa lancée si elle n'avait pas été sérieusement blessée par un déséquilibré qui l'avait poignardée au tournoi de Hambourg en 1993, juste avant les Internationaux de France.
Tête de série numéro 7, Ivanovic a dominé jeudi Maria Sharapova, la numéro 2 mondiale, 6-2, 6-1 en demi-finale. Elle affrontera en finale samedi la double tenante du titre Justine Henin.
Ana Ivanovic a reçu sa première raquette pour son cinquième anniversaire et a commencé à jouer dans... une piscine.
"Il y avait une piscine olympique dans mon club, comme il était difficile de garder l'eau l'hiver, ils l'ont vidée et mis de la moquette au fond, où ils ont fait deux courts", a expliqué cette fille d'économiste originaire de Belgrade. "C'est là que j'ai commencé à m'entraîner, c'était mieux que les deux courts extérieurs en terre battue."
La vie n'a pas toujours été facile pour la jolie brune d'une famille sportive, son oncle pratiquant le football et son père le basket.
"J'ai connu un moment difficile en 1999 à cause des bombardements (de l'OTAN), on ne savait pas combien de temps ça allait durer", a-t-elle expliqué.
Les difficultés à obtenir des visas en raison de la guerre dans les Balkans l'ont contrainte à souvent devoir gagner la Hongrie en bus pour y prendre des avions.
"Je me disais que je n'allais jamais réussir, mais des managers se sont occupés de moi et m'ont permis d'aller m'entraîner en Suisse", a indiqué Ivanovic, qui réside officiellement à Bâle.
Son meilleur souvenir en tennis reste Paris.
"C'est quand j'ai battu Amélie Mauresmo ici à Roland-Garros il y a deux ans. Ca a été une bonne expérience qui m'a aidé à franchir le cap d'aujourd'hui."
Blessée à la cheville gauche lors de sa finale victorieuse à Berlin, son troisième titre sur le circuit WTA, Ivanovic a profité de ce contre-temps pour prendre du repos et arriver gonflée à bloc à Paris.
"J'ai commencé à jouer au tennis à cause de Monica Seles que j'ai toujours admirée et suivie", a déclaré le jeune femme de 19 ans, après s'être qualifiée pour sa première finale d'un tournoi du Grand Chelem.
Seles, Yougoslave d'origine serbe finalement naturalisée américaine, a remporté trois fois Roland-Garros consécutivement de 1990 à 1992 et aurait sans doute continué sur sa lancée si elle n'avait pas été sérieusement blessée par un déséquilibré qui l'avait poignardée au tournoi de Hambourg en 1993, juste avant les Internationaux de France.
Tête de série numéro 7, Ivanovic a dominé jeudi Maria Sharapova, la numéro 2 mondiale, 6-2, 6-1 en demi-finale. Elle affrontera en finale samedi la double tenante du titre Justine Henin.
Ana Ivanovic a reçu sa première raquette pour son cinquième anniversaire et a commencé à jouer dans... une piscine.
"Il y avait une piscine olympique dans mon club, comme il était difficile de garder l'eau l'hiver, ils l'ont vidée et mis de la moquette au fond, où ils ont fait deux courts", a expliqué cette fille d'économiste originaire de Belgrade. "C'est là que j'ai commencé à m'entraîner, c'était mieux que les deux courts extérieurs en terre battue."
La vie n'a pas toujours été facile pour la jolie brune d'une famille sportive, son oncle pratiquant le football et son père le basket.
"J'ai connu un moment difficile en 1999 à cause des bombardements (de l'OTAN), on ne savait pas combien de temps ça allait durer", a-t-elle expliqué.
Les difficultés à obtenir des visas en raison de la guerre dans les Balkans l'ont contrainte à souvent devoir gagner la Hongrie en bus pour y prendre des avions.
"Je me disais que je n'allais jamais réussir, mais des managers se sont occupés de moi et m'ont permis d'aller m'entraîner en Suisse", a indiqué Ivanovic, qui réside officiellement à Bâle.
Son meilleur souvenir en tennis reste Paris.
"C'est quand j'ai battu Amélie Mauresmo ici à Roland-Garros il y a deux ans. Ca a été une bonne expérience qui m'a aidé à franchir le cap d'aujourd'hui."
Blessée à la cheville gauche lors de sa finale victorieuse à Berlin, son troisième titre sur le circuit WTA, Ivanovic a profité de ce contre-temps pour prendre du repos et arriver gonflée à bloc à Paris.