Ivanovic ou Sharapova?
Tennis vendredi, 25 janv. 2008. 10:48 mercredi, 11 déc. 2024. 20:54
MELBOURNE - Maria Sharapova veut parachever le retour au premier plan entamé en novembre au Masters en remportant son premier Omnium d'Australie, samedi à Melbourne, face à Ana Ivanovic.
Même si son adversaire a le même âge qu'elle, la Serbe de 20 ans paraît encore un peu tendre pour l'empêcher d'empocher son troisième titre du Grand Chelem après Wimbledon (2004) et les Internationaux des États-Unis (2006). La Russe effacerait du même coup l'humiliation subie l'année dernière en finale face à Serena Williams (6-1, 6-2), même si elle assure avoir "oublié ce match depuis longtemps".
Sharapova s'est imposée comme la grande favorite pour le titre en dominant en deux manches la numéro un mondiale Justine Henin en quarts de finale. Il s'agissait de la revanche de la finale du Masters de Madrid, un match qui avait été remporté par la Belge en novembre, mais qui avait totalement relancé la Russe tant le niveau de jeu avait été élevé.
Avant ce sommet, Sharapova avait été empoisonnée pendant une grande partie de l'année par un problème à l'épaule, ce qui explique qu'elle est seulement tête de série numéro cinq à Melbourne.
À voir la puissance qu'elle a dégagée au service et en coup droit lors de ses six premiers matchs, tous remportés en deux manches, on comprend que la douleur a complètement disparu.
Ivanovic a bataillé beaucoup plus pour se qualifier pour la deuxième finale majeure de sa carrière après celle de Roland-Garros l'année dernière. En demi-finale contre la Slovaque Daniela Hantuchova, elle est entrée sur le court tétanisée par l'enjeu et s'est retrouvée au bord du gouffre, menée 6-0, 2-0.
Chasser la nervosité
Mais contrairement à ce qui s'était produit à Paris, où elle n'avait jamais pu se débarrasser d'un stress paralysant face à Henin (6-2, 6-2), elle a réussi à retourner la situation.
"L'année dernière, j'avais été submergée. J'ai beaucoup appris de cette expérience et j'espère que je m'en tirerai mieux cette fois-ci", a dit Ivanovic, assurée de prendre la deuxième place mondiale quel que soit le résultat du match.
Il vaudrait mieux car il serait étonnant que Sharapova lui laisse l'occasion de sortir la tête de l'eau si par malheur elle était de nouveau saisie par la peur en entrant dans la Rod Laver Arena.
La blonde russe et la brune serbe pratiquent à peu près le même style de tennis, fondé sur de grosses frappes à plat du fond de court et une bonne première balle, en somme l'archétype du jeu féminin moderne.
Ivanovic a beaucoup progressé en mobilité, mais l'abattage physique et la force mentale restent a priori à l'avantage de la Russe installée aux États-Unis depuis l'enfance.
Pour se donner confiance, la Belgradoise pourra s'appuyer sur sa victoire sur Sharapova l'année dernière en demi-finale de Roland-Garros. "Mais je n'étais pas à 100%. Je ne servais qu'à 145 km/h de moyenne. C'est difficile de gagner à ce niveau en servant comme ça", a corrigé la Russe.
Même si son adversaire a le même âge qu'elle, la Serbe de 20 ans paraît encore un peu tendre pour l'empêcher d'empocher son troisième titre du Grand Chelem après Wimbledon (2004) et les Internationaux des États-Unis (2006). La Russe effacerait du même coup l'humiliation subie l'année dernière en finale face à Serena Williams (6-1, 6-2), même si elle assure avoir "oublié ce match depuis longtemps".
Sharapova s'est imposée comme la grande favorite pour le titre en dominant en deux manches la numéro un mondiale Justine Henin en quarts de finale. Il s'agissait de la revanche de la finale du Masters de Madrid, un match qui avait été remporté par la Belge en novembre, mais qui avait totalement relancé la Russe tant le niveau de jeu avait été élevé.
Avant ce sommet, Sharapova avait été empoisonnée pendant une grande partie de l'année par un problème à l'épaule, ce qui explique qu'elle est seulement tête de série numéro cinq à Melbourne.
À voir la puissance qu'elle a dégagée au service et en coup droit lors de ses six premiers matchs, tous remportés en deux manches, on comprend que la douleur a complètement disparu.
Ivanovic a bataillé beaucoup plus pour se qualifier pour la deuxième finale majeure de sa carrière après celle de Roland-Garros l'année dernière. En demi-finale contre la Slovaque Daniela Hantuchova, elle est entrée sur le court tétanisée par l'enjeu et s'est retrouvée au bord du gouffre, menée 6-0, 2-0.
Chasser la nervosité
Mais contrairement à ce qui s'était produit à Paris, où elle n'avait jamais pu se débarrasser d'un stress paralysant face à Henin (6-2, 6-2), elle a réussi à retourner la situation.
"L'année dernière, j'avais été submergée. J'ai beaucoup appris de cette expérience et j'espère que je m'en tirerai mieux cette fois-ci", a dit Ivanovic, assurée de prendre la deuxième place mondiale quel que soit le résultat du match.
Il vaudrait mieux car il serait étonnant que Sharapova lui laisse l'occasion de sortir la tête de l'eau si par malheur elle était de nouveau saisie par la peur en entrant dans la Rod Laver Arena.
La blonde russe et la brune serbe pratiquent à peu près le même style de tennis, fondé sur de grosses frappes à plat du fond de court et une bonne première balle, en somme l'archétype du jeu féminin moderne.
Ivanovic a beaucoup progressé en mobilité, mais l'abattage physique et la force mentale restent a priori à l'avantage de la Russe installée aux États-Unis depuis l'enfance.
Pour se donner confiance, la Belgradoise pourra s'appuyer sur sa victoire sur Sharapova l'année dernière en demi-finale de Roland-Garros. "Mais je n'étais pas à 100%. Je ne servais qu'à 145 km/h de moyenne. C'est difficile de gagner à ce niveau en servant comme ça", a corrigé la Russe.