"Je n'arrive pas à y croire"
Tennis samedi, 8 juil. 2006. 14:27 dimanche, 15 déc. 2024. 05:36
LONDRES (AFP) - Amélie Mauresmo a déclaré samedi qu'elle "n'arrivait pas à croire" à sa victoire en finale de Wimbledon, où elle a battu la Belge Justine Henin-Hardenne pour remporter son deuxième titre du Grand Chelem.
Q: Que ressentez-vous après votre victoire ?
R: "Je n'arrive pas à y croire. Je ne me sentais pas très bien en arrivant dans le tournoi et puis tout s'est mis en place. J'ai passé les demi-finales, sur lesquelles j'avais échoué ces dernières années et je me suis dit que c'était peut-être pour cette fois-ci. C'est le tournoi le plus prestigieux du monde, même si en tant que Française Roland-Garros est tout là-haut aussi. J'ai dû attendre sept ans entre mes deux premières finales de Grand Chelem et maintenant j'en gagne deux la même année. Le travail finit par payer."
Q: De quoi êtes-vous la plus fière ?
R: "D'avoir réussi à retourner le match. Etre menée 2-6 par Justine dans une finale de Chelem ce n'est pas une position facile. Je suis très fière aussi d'avoir continué à faire service volée même si ça ne marchait pas bien au début."
Q: Comment avez-vous fait pour vous reprendre au deuxième set ?
R: "Elle jouait bien au début et moi je ne me sentais pas très bien. Mon service volée ne marchait pas. Mais j'ai réagi dès le début du deuxième set. J'ai crié un peu, j'ai bougé un peu plus, j'ai fait en sorte de me réveiller tout simplement parce que c'était mal embarqué. Je voulais retrouver de l'agressivité. Il fallait que je revienne dans le terrain. Je pensais qu'à un moment j'allais pouvoir saisir des occasions. C'est ce qui s'est produit et c'est là que le doute s'est installé en elle."
Q: Avez-vous été blessée dans le passé par les critiques concernant la fragilité de vos nerfs ?
R: "Non. J'étais réaliste et je savais bien que les nerfs entraient en jeu avant. C'est peut-être pour ça que ça m'a pris plus de temps que les autres. Ca rend peut-être les choses encore plus douces. Ca n'aurait peut-être pas été aussi bien si j'y étais arrivée à ma première tentative. J'ai finalement trouvé le moyen de contrôler mes nerfs. J'ai appris de mes expériences. J'ai essayé de voir le tennis différemment, de me mettre un peu moins de pression."
Q: Vous succédez à Suzanne Lenglen. Quel effet cela fait-il ?
R: "Ca fait bizarre. Je suis fière car elle a été une championne extraordinaire. Ce que je vois ce sont tous les noms inscrits au palmarès de Wimbledon et maintenant le mien avec. C'est pas mal".
Q: A quoi avez-vous pensé au moment de la balle de match ?
R: "A rien. C'est d'une intensité énorme. On peut difficilement mettre des mots là-dessus. C'est du soulagement, de la joie, l'adrénaline qui traverse le corps."
Q: Est-ce plus fort qu'en Australie ?
R: "Cette fois j'ai eu ma balle de match, mais en Australie c'était grand aussi".
Q: Que ressentez-vous après votre victoire ?
R: "Je n'arrive pas à y croire. Je ne me sentais pas très bien en arrivant dans le tournoi et puis tout s'est mis en place. J'ai passé les demi-finales, sur lesquelles j'avais échoué ces dernières années et je me suis dit que c'était peut-être pour cette fois-ci. C'est le tournoi le plus prestigieux du monde, même si en tant que Française Roland-Garros est tout là-haut aussi. J'ai dû attendre sept ans entre mes deux premières finales de Grand Chelem et maintenant j'en gagne deux la même année. Le travail finit par payer."
Q: De quoi êtes-vous la plus fière ?
R: "D'avoir réussi à retourner le match. Etre menée 2-6 par Justine dans une finale de Chelem ce n'est pas une position facile. Je suis très fière aussi d'avoir continué à faire service volée même si ça ne marchait pas bien au début."
Q: Comment avez-vous fait pour vous reprendre au deuxième set ?
R: "Elle jouait bien au début et moi je ne me sentais pas très bien. Mon service volée ne marchait pas. Mais j'ai réagi dès le début du deuxième set. J'ai crié un peu, j'ai bougé un peu plus, j'ai fait en sorte de me réveiller tout simplement parce que c'était mal embarqué. Je voulais retrouver de l'agressivité. Il fallait que je revienne dans le terrain. Je pensais qu'à un moment j'allais pouvoir saisir des occasions. C'est ce qui s'est produit et c'est là que le doute s'est installé en elle."
Q: Avez-vous été blessée dans le passé par les critiques concernant la fragilité de vos nerfs ?
R: "Non. J'étais réaliste et je savais bien que les nerfs entraient en jeu avant. C'est peut-être pour ça que ça m'a pris plus de temps que les autres. Ca rend peut-être les choses encore plus douces. Ca n'aurait peut-être pas été aussi bien si j'y étais arrivée à ma première tentative. J'ai finalement trouvé le moyen de contrôler mes nerfs. J'ai appris de mes expériences. J'ai essayé de voir le tennis différemment, de me mettre un peu moins de pression."
Q: Vous succédez à Suzanne Lenglen. Quel effet cela fait-il ?
R: "Ca fait bizarre. Je suis fière car elle a été une championne extraordinaire. Ce que je vois ce sont tous les noms inscrits au palmarès de Wimbledon et maintenant le mien avec. C'est pas mal".
Q: A quoi avez-vous pensé au moment de la balle de match ?
R: "A rien. C'est d'une intensité énorme. On peut difficilement mettre des mots là-dessus. C'est du soulagement, de la joie, l'adrénaline qui traverse le corps."
Q: Est-ce plus fort qu'en Australie ?
R: "Cette fois j'ai eu ma balle de match, mais en Australie c'était grand aussi".