"Je serai peut-être à la pêche le 3 juin"
Tennis lundi, 23 mai 2005. 11:27 vendredi, 13 déc. 2024. 20:32
PARIS (AFP) - Rafael Nadal, qui a remporté le premier match de sa carrière à Roland-Garros lundi contre l'Allemand Lars Burgsmüller, n'exclut pas d'être "à la pêche" et non pas en demi-finales du deuxième Grand Chelem de tennis de l'année, le vendredi 3 juin, jour où il fêtera son 19e anniversaire.
A la question de savoir quelle célébration il avait prévu pour l'occasion, le jeune Espagnol a répondu: "Je ne sais pas, d'ailleurs je serai peut-être à la pêche chez moi à Majorque". Une façon pour lui de rejeter le statut de favori que lui accordent tous les observateurs.
"L'agitation qu'il y a autour de moi ne me dérange pas. Mais par contre, non, je n'aime pas qu'on me colle l'étiquette de favori à chaque conférence de presse. Si ça continue, je vais finir par le croire, et ça, ce serait très mauvais", a-t-il plaisanté.
Comme prévu, le grand dominateur de la saison sur terre battue n'a pas tremblé au moment de disputer son premier match au stade Roland-Garros. "J'ai essayé de le prendre comme toutes les autres rencontres, même si j'étais un peu plus nerveux que d'habitude. De toute façon, ce n'était pas ma première partie en Grand Chelem", a rappelé le N.5 mondial, qui a atteint les huitièmes de finale de l'Open d'Australie en janvier.
Malisse au 2e tour
Nadal (tête de série N.4) a éliminé Burgsmüller facilement en trois sets 6-1, 7-6 (7/4), 6-1, sans avoir à défendre la moindre balle de break.
"Ce n'était pas un joueur facile. Je l'avais rencontré l'année dernière à Indian Wells et je l'avais battu tranquillement du fond du court. Cette fois-ci, il savait qu'il aurait du mal à gagner de cette manière, alors il a décidé de changer de jeu et de monter beaucoup au filet (57 fois). Et moi, je n'étais pas dans mon meilleur jour en passing", a déclaré Nadal, se donnant "juste la moyenne" sur ce match, bouclé en 1h45 min.
Légitime prudence ou langue de bois, le Majorquin refuse de voir plus loin que son prochain match contre Xavier Malisse. "Il est dangereux et il peut jouer très agressif", a-t-il dit du fantasque Belge, qu'il a pourtant écrasé 6-0, 6-3 en avril à Monte-Carlo.
Nadal préfère attendre aussi avant de dire si la petite pause qu'il s'est accordée après ses triomphes à Monte-Carlo, Barcelone et Rome, en renonçant au tournoi de Hambourg, a été bénéfique ou pas.
"Prendre du repos, c'est bien si on atteint la deuxième semaine, mais par contre c'est mauvais pour les premiers matches car on les aborde un peu plus tendu et en manque de rythme", a-t-il expliqué.
A la question de savoir quelle célébration il avait prévu pour l'occasion, le jeune Espagnol a répondu: "Je ne sais pas, d'ailleurs je serai peut-être à la pêche chez moi à Majorque". Une façon pour lui de rejeter le statut de favori que lui accordent tous les observateurs.
"L'agitation qu'il y a autour de moi ne me dérange pas. Mais par contre, non, je n'aime pas qu'on me colle l'étiquette de favori à chaque conférence de presse. Si ça continue, je vais finir par le croire, et ça, ce serait très mauvais", a-t-il plaisanté.
Comme prévu, le grand dominateur de la saison sur terre battue n'a pas tremblé au moment de disputer son premier match au stade Roland-Garros. "J'ai essayé de le prendre comme toutes les autres rencontres, même si j'étais un peu plus nerveux que d'habitude. De toute façon, ce n'était pas ma première partie en Grand Chelem", a rappelé le N.5 mondial, qui a atteint les huitièmes de finale de l'Open d'Australie en janvier.
Malisse au 2e tour
Nadal (tête de série N.4) a éliminé Burgsmüller facilement en trois sets 6-1, 7-6 (7/4), 6-1, sans avoir à défendre la moindre balle de break.
"Ce n'était pas un joueur facile. Je l'avais rencontré l'année dernière à Indian Wells et je l'avais battu tranquillement du fond du court. Cette fois-ci, il savait qu'il aurait du mal à gagner de cette manière, alors il a décidé de changer de jeu et de monter beaucoup au filet (57 fois). Et moi, je n'étais pas dans mon meilleur jour en passing", a déclaré Nadal, se donnant "juste la moyenne" sur ce match, bouclé en 1h45 min.
Légitime prudence ou langue de bois, le Majorquin refuse de voir plus loin que son prochain match contre Xavier Malisse. "Il est dangereux et il peut jouer très agressif", a-t-il dit du fantasque Belge, qu'il a pourtant écrasé 6-0, 6-3 en avril à Monte-Carlo.
Nadal préfère attendre aussi avant de dire si la petite pause qu'il s'est accordée après ses triomphes à Monte-Carlo, Barcelone et Rome, en renonçant au tournoi de Hambourg, a été bénéfique ou pas.
"Prendre du repos, c'est bien si on atteint la deuxième semaine, mais par contre c'est mauvais pour les premiers matches car on les aborde un peu plus tendu et en manque de rythme", a-t-il expliqué.