Kuznetsova : Dick Pound nuance
Tennis vendredi, 21 janv. 2005. 12:43 jeudi, 12 déc. 2024. 05:45
LOUVAIN-LA-NEUVE (AFP) - Le Canadien Dick Pound, directeur de l'Agence mondiale antidopage (AMA), a estimé vendredi que le contrôle antidopage positif subi par la joueuse russe de tennis Svetlana Kuznetsova en décembre à Charleroi (sud) ne signifiait pas automatiquement un cas de dopage.
"Il faut savoir, sans que l'intensité de la lutte antidopage soit remise en cause, qu'un contrôle positif n'équivaut pas automatiquement à un cas de dopage", a-il expliqué à cet égard lors d'un colloque sur l'éthique dans le sport à l'université de Louvain-la-Neuve (centre).
Le ministre des Sports de la Communauté française de Belgique, Claude Eerdekens, avait déclenché une polémique en révélant avant la fin de la procédure que Kuznetsova, 5e mondiale, avait été contrôlée positive à l'éphédrine le 19 décembre à Charleroi lors d'une exhibition.
"Il faut être très prudent avant de divulguer des informations sur un contrôle positif", a estimé lors du colloque Dick Pound, dont les propos étaient rapportés par l'agence de presse belge Belga.
"Les laboratoires accrédités par le Comité international olympique (CIO) ont pour mission de détecter les produits interdits. Si l'un d'eux figure dans un échantillon, le contrôle est positif. Mais le produit retrouvé peut l'avoir été car le sportif bénéficie d'un certificat médical ou d'une justification thérapeutique", a-t-il encore précisé.
"Le fait que le sportif se trouve dans ou hors compétition influe aussi. Enfin, la contre-expertise peut encore modifier le résultat définitif", a ajouté le Canadien.
"Ce n'est qu'à partir du moment où tous ces éléments ont été vérifiés que le contrôle positif devient alors un cas de dopage. Jamais avant", a-t-il conclu.
M. Eerdekens avait justifié mardi par "un souci de transparence" sa décision controversée de communiquer de manière anticipée le résultat du contrôle.
"Il faut savoir, sans que l'intensité de la lutte antidopage soit remise en cause, qu'un contrôle positif n'équivaut pas automatiquement à un cas de dopage", a-il expliqué à cet égard lors d'un colloque sur l'éthique dans le sport à l'université de Louvain-la-Neuve (centre).
Le ministre des Sports de la Communauté française de Belgique, Claude Eerdekens, avait déclenché une polémique en révélant avant la fin de la procédure que Kuznetsova, 5e mondiale, avait été contrôlée positive à l'éphédrine le 19 décembre à Charleroi lors d'une exhibition.
"Il faut être très prudent avant de divulguer des informations sur un contrôle positif", a estimé lors du colloque Dick Pound, dont les propos étaient rapportés par l'agence de presse belge Belga.
"Les laboratoires accrédités par le Comité international olympique (CIO) ont pour mission de détecter les produits interdits. Si l'un d'eux figure dans un échantillon, le contrôle est positif. Mais le produit retrouvé peut l'avoir été car le sportif bénéficie d'un certificat médical ou d'une justification thérapeutique", a-t-il encore précisé.
"Le fait que le sportif se trouve dans ou hors compétition influe aussi. Enfin, la contre-expertise peut encore modifier le résultat définitif", a ajouté le Canadien.
"Ce n'est qu'à partir du moment où tous ces éléments ont été vérifiés que le contrôle positif devient alors un cas de dopage. Jamais avant", a-t-il conclu.
M. Eerdekens avait justifié mardi par "un souci de transparence" sa décision controversée de communiquer de manière anticipée le résultat du contrôle.