Kuznetsova tient vraiment à son titre
Tennis mercredi, 26 mai 2010. 09:28 jeudi, 12 déc. 2024. 03:37
PARIS - Svetlana Kuznetsova est peut-être arrivée en petite forme à Roland-Garros mais pas question pour autant de lâcher son titre sans combattre : la Russe l'a démontré mercredi en renversant une situation désespérée au deuxième tour face à Andrea Petkovic.
Au cours d'une journée perturbée par la pluie où les favoris, à l'image de Roger Federer, n'ont pas connu de frayeurs majeures, le tournoi féminin a failli perdre sa tenante du titre, embarquée dans une sacrée galère face à l'Allemande Andrea Petkovic avant de s'en sortir 4-6, 7-5, 6-4.
Arrivée à Paris avec seulement une victoire en quatre matches dans les valises, Kuznetsova a payé son manque de repères pour se retrouver menée 6-4, 5-4 et 40-0 sur le service de son adversaire.
Elle a alors profité d'un phénomène dont elle a été plus souvent la victime que la bénéficiaire, cette peur de gagner qui paralyse le bras et qui a conduit Petkovic à arroser tout à coup les bâches, alors que l'exploit l'attendait.
Une fois ses trois occasions gaspillées, ainsi qu'une quatrième quelques secondes plus tard, l'Allemande, figure atypique du circuit - elle lit Sartre dans le texte et rêve de fonder un parti politique - s'est complètement effondrée pour terminer sa journée sur un cauchemar.
Kuznetsova s'est montrée compatissante : avant de gagner Roland-Garros, elle était aussi connue à Paris pour avoir laissé passer des balles de match contre Myskina et Henin, qui ont ensuite gagné le tournoi, en 2004 et 2005.
Mercredi encore, elle a montré qu'elle pouvait avoir les nerfs fragiles en se faisant une dernière frayeur dans le troisième set. Mais elle a tenu bon pour mettre cap sur sa compatriote Maria Kirilenko au troisième tour.
"Je ne sais pas comment j'ai fait pour m'en sortir. Mais lorsqu'elle a eu ces balles de match, je me suis dit : je veux gagner, je veux rester ici", a-t-elle soufflé.
Au cours d'une journée perturbée par la pluie où les favoris, à l'image de Roger Federer, n'ont pas connu de frayeurs majeures, le tournoi féminin a failli perdre sa tenante du titre, embarquée dans une sacrée galère face à l'Allemande Andrea Petkovic avant de s'en sortir 4-6, 7-5, 6-4.
Arrivée à Paris avec seulement une victoire en quatre matches dans les valises, Kuznetsova a payé son manque de repères pour se retrouver menée 6-4, 5-4 et 40-0 sur le service de son adversaire.
Elle a alors profité d'un phénomène dont elle a été plus souvent la victime que la bénéficiaire, cette peur de gagner qui paralyse le bras et qui a conduit Petkovic à arroser tout à coup les bâches, alors que l'exploit l'attendait.
Une fois ses trois occasions gaspillées, ainsi qu'une quatrième quelques secondes plus tard, l'Allemande, figure atypique du circuit - elle lit Sartre dans le texte et rêve de fonder un parti politique - s'est complètement effondrée pour terminer sa journée sur un cauchemar.
Kuznetsova s'est montrée compatissante : avant de gagner Roland-Garros, elle était aussi connue à Paris pour avoir laissé passer des balles de match contre Myskina et Henin, qui ont ensuite gagné le tournoi, en 2004 et 2005.
Mercredi encore, elle a montré qu'elle pouvait avoir les nerfs fragiles en se faisant une dernière frayeur dans le troisième set. Mais elle a tenu bon pour mettre cap sur sa compatriote Maria Kirilenko au troisième tour.
"Je ne sais pas comment j'ai fait pour m'en sortir. Mais lorsqu'elle a eu ces balles de match, je me suis dit : je veux gagner, je veux rester ici", a-t-elle soufflé.