L'air de Roland-Garros guérit Pierce
Tennis jeudi, 15 sept. 2005. 12:32 jeudi, 12 déc. 2024. 01:38
PARIS (AFP) - L'air de Roland-Garros, où se déroulera ce week-end la finale de la Fed Cup de tennis entre la France et la Russie, aide Mary Pierce à se débarrasser de la fatigue accumulée pendant sa belle quinzaine new-yorkaise.
"Dès la deuxième balle que j'ai jouée, j'avais le sourire au visage parce que c'est le court que j'aime le plus", a dit la finaliste du US Open après avoir donné ses premiers coups de raquette sur le Central mercredi.
Pierce n'a presque pas eu le temps de souffler après son match contre Kim Clijsters. Une courte soirée de célébration samedi, un dimanche consacré aux interviews et aux remerciements d'usage et il a fallu remonter dans l'avion en direction de Paris, où Amélie Mauresmo, Nathalie Dechy, Tatiana Golovin et Virginie Razzano avaient déjà commencé leur stage de préparation.
A 30 ans, dont quinze passées sur le circuit professionnel, Pierce est rompue à toutes les techniques qui permettent de sauter d'un continent à l'autre dans les meilleures conditions possibles. La dernière en date: des séances d'exposition à la lumière d'une lampe spécialement conçue pour atténuer les effets du décalage horaire.
Mais c'est le simple fait de fouler la terre rouge de la Porte d'Auteuil, théâtre de son plus beau succès (en 2000) et de son retour au plus haut niveau, aussi spectaculaire qu'inattendu, au mois de mai, qui a le plus fait pour qu'elle retrouve immédiatement de bonnes sensations.
"Ca devrait aller"
"J'ai joué sans strap sur la jambe, ce qui veut dire que les trois jours sans tennis m'ont fait du bien, a dit la Française, qui avait disputé ses deux derniers matchs au US Open avec un bandage à une cuisse. Mais surtout, j'adore ce court et j'étais tout de suite très heureuse d'y être."
Pierce, seule Française à avoir été des deux précédentes victoires en Fed Cup (1997 et 2003), ne se sent pas menacée par un coup de fatigue. Le délai de six jours pour traverser un océan et s'adapter à une nouvelle surface est tout à fait dans la norme, assure-t-elle.
"Lorsqu'on fait des exhibitions, il arrive qu'on attaque les matches en sortant de l'avion et qu'on reparte tout de suite après. Là, ce n'est pas du tout le cas. On a plus de temps, donc ça devrait aller", dit Pierce.
D'ailleurs, les Russes sont logées à peu près à la même enseigne. Si Anastasia Myskina, battue dès le troisième tour à New York, a eu le temps de s'acclimater en douceur à l'Europe, en revanche Elena Dementieva est restée en course jusqu'au dernier jour, en double. "On est toutes dans le même bateau", souligne Pierce.
"Dès la deuxième balle que j'ai jouée, j'avais le sourire au visage parce que c'est le court que j'aime le plus", a dit la finaliste du US Open après avoir donné ses premiers coups de raquette sur le Central mercredi.
Pierce n'a presque pas eu le temps de souffler après son match contre Kim Clijsters. Une courte soirée de célébration samedi, un dimanche consacré aux interviews et aux remerciements d'usage et il a fallu remonter dans l'avion en direction de Paris, où Amélie Mauresmo, Nathalie Dechy, Tatiana Golovin et Virginie Razzano avaient déjà commencé leur stage de préparation.
A 30 ans, dont quinze passées sur le circuit professionnel, Pierce est rompue à toutes les techniques qui permettent de sauter d'un continent à l'autre dans les meilleures conditions possibles. La dernière en date: des séances d'exposition à la lumière d'une lampe spécialement conçue pour atténuer les effets du décalage horaire.
Mais c'est le simple fait de fouler la terre rouge de la Porte d'Auteuil, théâtre de son plus beau succès (en 2000) et de son retour au plus haut niveau, aussi spectaculaire qu'inattendu, au mois de mai, qui a le plus fait pour qu'elle retrouve immédiatement de bonnes sensations.
"Ca devrait aller"
"J'ai joué sans strap sur la jambe, ce qui veut dire que les trois jours sans tennis m'ont fait du bien, a dit la Française, qui avait disputé ses deux derniers matchs au US Open avec un bandage à une cuisse. Mais surtout, j'adore ce court et j'étais tout de suite très heureuse d'y être."
Pierce, seule Française à avoir été des deux précédentes victoires en Fed Cup (1997 et 2003), ne se sent pas menacée par un coup de fatigue. Le délai de six jours pour traverser un océan et s'adapter à une nouvelle surface est tout à fait dans la norme, assure-t-elle.
"Lorsqu'on fait des exhibitions, il arrive qu'on attaque les matches en sortant de l'avion et qu'on reparte tout de suite après. Là, ce n'est pas du tout le cas. On a plus de temps, donc ça devrait aller", dit Pierce.
D'ailleurs, les Russes sont logées à peu près à la même enseigne. Si Anastasia Myskina, battue dès le troisième tour à New York, a eu le temps de s'acclimater en douceur à l'Europe, en revanche Elena Dementieva est restée en course jusqu'au dernier jour, en double. "On est toutes dans le même bateau", souligne Pierce.