SYDNEY (AFP) - L'Open d'Australie de tennis (du 15 au 28 janvier à Melbourne) utilisera lui aussi le système d'arbitrage électronique "Hawk-eye" qui permet aux joueurs de contester une décision en plein match, ont annoncé jeudi les organisateurs.

Ce procédé, qui analyse et retranscrit numériquement la trajectoire de la balle et son impact au sol, a été introduit avec succès sur les circuits ATP (masculin) et WTA (féminin) en mars dernier à Miami et a été reconduit depuis sur une douzaine de tournois, dont l'US Open et prochainement au Masters.

Il est largement utilisé par les télévisions depuis des années.

Outre sa fiabilité, l'initiative plaît beaucoup au public qui découvre en même temps que l'arbitre et les joueurs la reconstitution de trajectoire sur écran géant.

La règle veut que chaque joueur peut faire appel à la vidéo autant de fois qu'il le désire, à condition que ses réclamations s'avèrent justifiées par la vidéo. Il perd ce droit dans chaque set après deux contestations infondées mais dispose d'un droit d'appel supplémentaire en cas de tie-break.

A Melbourne, les organisateurs vont introduire une petite subtilité: lorsque les joueurs atteignant 6-6 dans le 5e set (dans le 3e pour les dames), chaque joueur aura droit à deux nouveaux droits d'appel pour les douze jeux suivants.

Le système sera installé uniquement sur le court central Rod Laver.