MELBOURNE (AFP) - L'Australie s'est qualifiée pour les demi-finales de la Coupe Davis de tennis pour la première fois depuis trois ans après sa victoire en double, samedi à Melbourne, qui lui permet de mener 3 à 0 face au Belarus et d'être assurée de l'emporter avant la dernière journée.

Wayne Arthurs et Paul Hanley ont battu Max Mirnyi et Vladimir Voltchkov 3-6, 6-4, 5-7, 6-3, 7-5 après 4 heures de match, envoyant l'Australie en demi-finales.

Les Australiens, après deux obstacles relativement faciles à franchir -ils étaient allés battre la Suisse sans Roger Federer au 1er tour-, ont maintement du souci à se faire. En demi-finales, ils rencontreront soit la Croatie tenante du titre, soit l'Argentine en Amérique du Sud. Le précédent Australie-Argentine avait eu lieu à Sydney, en juillet dernier, où les "Aussies" avaient été humiliés.

Après deux années de flottement (éliminations au 1er tour en 2004 puis en quarts en 2005), l'Australie atteint en tout cas les demi-finales pour la première fois depuis 2003, l'année où elle avait remporté le 28e Saladier d'argent de son histoire.

Dans le double décisif, Arthurs et Hanley, associés seulement pour la deuxième fois, perdaient 6-3 un premier set où Hanley cédait son service au huitième jeu, contre une paire bélarusse plus expérimentée, dans des conditions difficiles (vent en rafales).

Après l'égalisation de l'Australie, les Bélarusses, très déterminés, empochaient la troisième manche longue de plus d'une heure.

"Cela m'a peut-être un peu réveillé", disait en plaisantant après la victoire Arthurs, qui avait reçu en pleine tête un service de son coéquipier Hanley dans une fin de partie acharnée. A 35 ans, Arthurs joue sa dernière campagne de Coupe Davis.

Vendredi, en ouverture de cette rencontre sur surface dure, Lleyton Hewitt avait montré la voie à l'Australie en écrasant Voltchkov 6-2, 6-1, 6-2.

Chris Guccione, 20 ans, était ensuite sorti vainqueur d'une longue bataille contre Mirnyi 7-6 (7/4), 3-6, 7-5, 3-6, 6-4. Guccione s'aguerrit en Coupe Davis: au 1er tour à Genève, le 168e joueur mondial avait remporté le dernier simple, décisif, montrant qu'il avait les nerfs solides.