L'avenir de la Coupe Rogers assuré
Tennis lundi, 6 août 2007. 20:45 mercredi, 11 déc. 2024. 10:50
Foi d'Eugène Lapierre, l'avenir s'annonce plus que rose pour Montréal et Toronto, qui accueillent conjointement les Internationaux de tennis du Canada depuis 1980.
Même si d'importantes modifications vont être apportées aux calendriers de l'ATP et de la WTA, le directeur du tournoi de Montréal n'est nullement inquiet.
« Aucun des deux circuits ne songerait à faire quoi que ce soit sans le Canada, indique M. Lapierre. Le respect de la tradition est extrêmement important. »
En effet, le Canada organise un tournoi masculin depuis 1881 et un féminin depuis 1892. La compétition canadienne est d'ailleurs la troisième plus ancienne après Wimbledon et les Internationaux de tennis des États-Unis.
M. Lapierre ne croit pas que la concurrence de plus en plus féroce sur la scène internationale mène l'ATP à retirer la certification Master au tournoi canadien.
« L'ATP souhaitait au départ retirer la certification Master aux tournois de Monte Carlo et de Hambourg pour l'ajouter à un nouveau en Chine et ainsi fixer le nombre de Masters à huit, soit deux par saison », précise M. Lapierre.
« Sauf que Monte Carlo a réussi à conserver sa certification Master en laissant toutefois tomber la participation obligatoire des joueurs. En bout de ligne, ça ne changera rien, car de grandes vedettes comme Pete Sampras et Andre Agassi n'y ont jamais mis les pieds. Roger Federer y va principalement parce qu'il souhaite disputer le plus de matchs possibles sur terre battue. »
Le directeur de l'épreuve montréalaise ne craint pas non plus de voir son sport perverti par l'argent mis sur la table par de nouveaux promoteurs qui désirent se joindre au cirque de l'ATP ou de la WTA.
« Le nouveau directeur d'un tournoi dans la région du golfe Persique a demandé bien candidement s'il y avait une limite à la bourse qu'il pouvait offrir pour son tournoi, mais je peux vous confirmer que cette idée n'a pas trouvé écho dans le monde du tennis», dit M. Lapierre. « Personnellement, je suis totalement contre cette manière de procéder. »
L'importance de former la relève
Après être devenu le premier Canadien à atteindre la finale d'un tournoi de l'ATP depuis 1995, Frank Dancevic a réussi à percer le top 100 du classement mondial.
Plusieurs amateurs se sont alors emballés, imaginant que d'autres de ses compatriotes feraient de même au cours des prochains mois ou des prochaines années.
« Malheureusement, il ne faut pas s'énerver avec cela », souligne M. Lapierre. « Présentement, il n'y a pas assez de joueurs de tennis au Canada. Il faut vraiment faire en sorte que les jeunes découvrent et surtout s'intéressent au tennis. »
Et la clé pour créer de meilleurs athlètes selon M. Lapierre ce n'est pas uniquement d'organiser un plus grand nombre de tournois comme l'a suggéré Dancevic, mais plutôt de démocratiser le sport afin que le bassin de joueurs de haut niveau augmente et ainsi intéresser davantage les amateurs.
« C'est tellement plus facile de présenter des événements si les têtes d'affiche sont de la place », affirme M. Lapierre, qui organise également le Challenger de Granby. « À Granby, la participation ou non de Frédéric Niemeyer fait toute la différence. S'il s'inscrit au tournoi, les assistances sont en hausse et les commanditaires cognent aux portes. »
Même si d'importantes modifications vont être apportées aux calendriers de l'ATP et de la WTA, le directeur du tournoi de Montréal n'est nullement inquiet.
« Aucun des deux circuits ne songerait à faire quoi que ce soit sans le Canada, indique M. Lapierre. Le respect de la tradition est extrêmement important. »
En effet, le Canada organise un tournoi masculin depuis 1881 et un féminin depuis 1892. La compétition canadienne est d'ailleurs la troisième plus ancienne après Wimbledon et les Internationaux de tennis des États-Unis.
M. Lapierre ne croit pas que la concurrence de plus en plus féroce sur la scène internationale mène l'ATP à retirer la certification Master au tournoi canadien.
« L'ATP souhaitait au départ retirer la certification Master aux tournois de Monte Carlo et de Hambourg pour l'ajouter à un nouveau en Chine et ainsi fixer le nombre de Masters à huit, soit deux par saison », précise M. Lapierre.
« Sauf que Monte Carlo a réussi à conserver sa certification Master en laissant toutefois tomber la participation obligatoire des joueurs. En bout de ligne, ça ne changera rien, car de grandes vedettes comme Pete Sampras et Andre Agassi n'y ont jamais mis les pieds. Roger Federer y va principalement parce qu'il souhaite disputer le plus de matchs possibles sur terre battue. »
Le directeur de l'épreuve montréalaise ne craint pas non plus de voir son sport perverti par l'argent mis sur la table par de nouveaux promoteurs qui désirent se joindre au cirque de l'ATP ou de la WTA.
« Le nouveau directeur d'un tournoi dans la région du golfe Persique a demandé bien candidement s'il y avait une limite à la bourse qu'il pouvait offrir pour son tournoi, mais je peux vous confirmer que cette idée n'a pas trouvé écho dans le monde du tennis», dit M. Lapierre. « Personnellement, je suis totalement contre cette manière de procéder. »
L'importance de former la relève
Après être devenu le premier Canadien à atteindre la finale d'un tournoi de l'ATP depuis 1995, Frank Dancevic a réussi à percer le top 100 du classement mondial.
Plusieurs amateurs se sont alors emballés, imaginant que d'autres de ses compatriotes feraient de même au cours des prochains mois ou des prochaines années.
« Malheureusement, il ne faut pas s'énerver avec cela », souligne M. Lapierre. « Présentement, il n'y a pas assez de joueurs de tennis au Canada. Il faut vraiment faire en sorte que les jeunes découvrent et surtout s'intéressent au tennis. »
Et la clé pour créer de meilleurs athlètes selon M. Lapierre ce n'est pas uniquement d'organiser un plus grand nombre de tournois comme l'a suggéré Dancevic, mais plutôt de démocratiser le sport afin que le bassin de joueurs de haut niveau augmente et ainsi intéresser davantage les amateurs.
« C'est tellement plus facile de présenter des événements si les têtes d'affiche sont de la place », affirme M. Lapierre, qui organise également le Challenger de Granby. « À Granby, la participation ou non de Frédéric Niemeyer fait toute la différence. S'il s'inscrit au tournoi, les assistances sont en hausse et les commanditaires cognent aux portes. »