L'équipe canadienne de Coupe Fed se prépare pour sa rencontre de barrage du groupe mondial qui aura lieu en fin de semaine, face à la Roumanie.

Eugenie Bouchard ne s'est toutefois pas entraînée avec ses coéquipières, à l'aréna Maurice-Richard. Elle va rencontrer les journalistes mercredi. Depuis l'annonce de sa participation à la compétition, la vente de billets s'est accélérée.

Bouchard, dont la fiche est de 11-2 en Coupe Fed, a été claire après sa défaite à Charleston, la semaine dernière. Elle veut se concentrer sur son entraînement afin de retrouver ses repères sur le terrain. La Montréalaise a donc choisi de ne pas déroger de sa routine et c'est pour cette raison qu'elle s'est entraînée au Stade Uniprix.

« Sa présence dans l'équipe ne va rien changer à ma performance, a expliqué Françoise Abanda, mais elle va apporter beaucoup pour l'équipe. »

« C'est un gros avantage d'avoir Eugenie avec nous, a soutenu l'entraîneur de l'équipe du Canada, Sylvain Bruneau. Sa présence apporte une nouvelle dimension à notre équipe. Avoir une joueuse du top-10 mondial avec nous donnera confiance à tout le monde. »

« Eugenie adore jouer en Coupe Fed, a déclaré Gabriela Dabrowski. C'est un avantage incroyable de l'avoir avec nous cette fois-ci. »

Bouchard ne connaît pas la meilleure des séquences actuellement, n'ayant gagné que deux matchs depuis les Internationaux d'Australie. Elle a perdu dès sa première sortie à trois reprises lors des quatre derniers tournois auxquels elle a participé. La garantie de pouvoir disputer deux matchs en fin de semaine est donc une bonne chose pour elle, afin de reprendre confiance sous la tutelle de son nouvel entraîneur Sam Sumyk.

De plus, sa présence à Montréal en fin de semaine lui permet d'être admissible pour représenter le Canada aux Jeux olympiques de Rio de Janeiro en 2016.

Irina-Camelia Begu, 36e au monde, Alexandra Dulgheru, 68e, Andreea Mitu, 107e, et Raluca Olaru, 58e au monde en double, sont disponibles pour la Roumanie.

Le pays gagnant obtiendra une place en quarts de finale du Groupe mondial, l'an prochain. Le perdant chutera au sein du Groupe mondial II.