L'ITF n'introduira pas de tests sanguins de dépistage de l'EPO
Tennis mardi, 2 juil. 2002. 12:40 dimanche, 15 déc. 2024. 13:34
WIMBLEDON (AP) - La Fédération internationale de tennis (ITF) n'introduira pas de tests sanguins de dépistage de l'EPO à moins que l'Agence mondiale antidopage (AMA) estime qu'ils sont nécessaires.
La directrice exécutive de l'ITF, Deborah Jevans, a déclaré mardi que les instances internationales du tennis attendraient une décision de l'AMA le 15 septembre pour se prononcer.
L'EPO améliore l'endurance en augmentant la production de globules rouges, riches en oxygène.
Les tests de dépistage de l'EPO combinent les contrôles urinaires et sanguins. Si le test sanguin révéle des hématocrites anormaux, l'analyse des urines est alors effectuée pour confirmer la présence d'EPO.
Jevans a déclaré qu'elle s'attendait à ce que l'AMA se prononce en faveur du test urinaire seul. Dans le même temps, elle a souligné que les avocats de l'ITF travaillaient sur une refonte de la réglementation au cas où l'AMA recommande les tests sanguins.
"Nous ne voulons pas infliger ça à nous joueurs, mais s'il le faut, nous le ferons", a déclaré Jevans.
"Nous attendons des directives définitives de l'AMA", a-t-elle ajouté.
Jevans a par ailleurs contesté les affirmations de l'ATP. L'association des joueurs professionnels avait annoncé qu'elle allait introduire des tests sanguins de dépistage de l'EPO au mois d'août ou en septembre.
Elle a souligné que l'ITF et l'AMA travaillaient main dans la main. L'ITF est l'une des seules fédérations à ne pas avoir déjà signé un accord formel avec l'AMA, qui a été créée il y a deux ans pour coordonner la lutte contre le dopage.
Mais Jevans a indiqué que l'ITF et l'agence étaient proches d'un accord qui permettrait la mise en place de tests hors compétition.
700 contrôles antidopage ont été effctués dans le tennis l'an passé, et plus de 400 au cours des six premiers mois de cette année. A Wimbledon, 120 ou 130 tests seront réalisés, a poursuivi Evans.
Elle a enfin incité la WTA, l'association des joueuses, à développer ses efforts.
"La WTA n'a pas fait assez de tests antidopage dans le passé ni dépensé assez d'argent dans les programmes, mais je suis sûre qu'ils vont commencer à le faire."
La directrice exécutive de l'ITF, Deborah Jevans, a déclaré mardi que les instances internationales du tennis attendraient une décision de l'AMA le 15 septembre pour se prononcer.
L'EPO améliore l'endurance en augmentant la production de globules rouges, riches en oxygène.
Les tests de dépistage de l'EPO combinent les contrôles urinaires et sanguins. Si le test sanguin révéle des hématocrites anormaux, l'analyse des urines est alors effectuée pour confirmer la présence d'EPO.
Jevans a déclaré qu'elle s'attendait à ce que l'AMA se prononce en faveur du test urinaire seul. Dans le même temps, elle a souligné que les avocats de l'ITF travaillaient sur une refonte de la réglementation au cas où l'AMA recommande les tests sanguins.
"Nous ne voulons pas infliger ça à nous joueurs, mais s'il le faut, nous le ferons", a déclaré Jevans.
"Nous attendons des directives définitives de l'AMA", a-t-elle ajouté.
Jevans a par ailleurs contesté les affirmations de l'ATP. L'association des joueurs professionnels avait annoncé qu'elle allait introduire des tests sanguins de dépistage de l'EPO au mois d'août ou en septembre.
Elle a souligné que l'ITF et l'AMA travaillaient main dans la main. L'ITF est l'une des seules fédérations à ne pas avoir déjà signé un accord formel avec l'AMA, qui a été créée il y a deux ans pour coordonner la lutte contre le dopage.
Mais Jevans a indiqué que l'ITF et l'agence étaient proches d'un accord qui permettrait la mise en place de tests hors compétition.
700 contrôles antidopage ont été effctués dans le tennis l'an passé, et plus de 400 au cours des six premiers mois de cette année. A Wimbledon, 120 ou 130 tests seront réalisés, a poursuivi Evans.
Elle a enfin incité la WTA, l'association des joueuses, à développer ses efforts.
"La WTA n'a pas fait assez de tests antidopage dans le passé ni dépensé assez d'argent dans les programmes, mais je suis sûre qu'ils vont commencer à le faire."