La 31e journée sans jouer dans l'histoire du tournoi
Tennis mercredi, 23 juin 2004. 14:17 dimanche, 15 déc. 2024. 05:44
LONDRES (AFP) - Wimbledon a vécu mercredi la 31e journée au cours de laquelle pas une seule balle n'a été échangée à cause de la pluie, depuis l'origine du célèbre tournoi de tennis sur gazon, en 1877.
Cette avanie atmosphérique, pas si fréquente puisque relevant d'une moyenne d'une fois tous les quatre ans, s'était produite pour la dernière fois le mardi de la première semaine, en 1999. Deux ans plus tôt, les raquettes des joueurs étaient restées dans leurs étuis deux jours de suite, le jeudi et le vendredi de la première semaine également.
Comme toujours en pareilles circonstances exceptionnelles, le public anglais a fait preuve d'une patience stoïque et d'un optimisme indéfectible. On l'a entendu voici quelques années reprendre sous des trombes d'eau les chants d'espoir qu'il entonnait il n'y a pas si longtemps dans les profondeurs du métro de Londres sous le blitz.
Mercredi, ce qui s'était passé sur les courts les deux jours précédents
avait de quoi réchauffer les coeurs. Par un temps qui n'avait déjà rien de méditerranéen, quatre pimpantes girls britanniques de plus ou moins longue date, Elena Baltacha, Anne Keothavong, Jane O'Donoghue et Emily Webley-Smith, étaient sorties indemnes du premier tour.
Une statistique souriante
Il faut remonter à 1989, voici quinze ans, pour rencontrer une statistique aussi souriante. La chose est d'autant plus extraordinaire que l'an dernier, toutes les joueuses de Sa Gracieuse Majesté étaient déjà passées à la trappe.
Tel a été le sort de la Russe Svetlana Kuznetsova, tête de série N.8, gagnante samedi du tournoi d'Eastbourne et éliminé mardi par la Française Virginie Razzano. C'est seulement la deuxième fois en trente ans que cela se produit.
En 2000, la gagnante d'Eastbourne avait également été éliminée au premier tour à Wimbledon. Il s'agissait d'une autre Française, Julie Halard, dans le mauvais rôle cette fois-ci.
Même si aucune balle n'a pu être échangée, la Slovaque Daniela Hantuchova est devenue la première dame à atteindre le 3e tour, en profitant de l'abandon sur blessure (abdominaux) de la Russe Elena Bovina (N.20).
En passant le premier tour grâce à sa victoire sur le Croate Ivan Ljubicic, tête de série N.29, le Sud-Africain Wayne Ferreira, âgé de bientôt 33 ans, a établi un record qui n'est pas près d'être battu. Depuis ses débuts en 1990, il en est en effet à son 56e tournoi du Grand Chelem consécutivement.
Coria en quatre jours
L'Argentin Guillermo Coria, tête de série N.3, qui a commencé son match contre le Sud-Africain Wesley Moodie lundi, n'a pas pu le finir mercredi. Il devra attendre jeudi pour espérer marquer les deux derniers points qui le séparent de la victoire dans le cinquième set.
Le toit coulissant en moins de dix minutes qui devrait être posé sur le
central avant 2009, après des années de polémiques, évitera ce genre d'hérésie sportive.
En attendant, la suite du programme sera avancée d'une heure jeudi et vendredi. D'autre part, les doubles, qui n'ont pas encore commencé, se joueront jusqu'aux 8e de finale inclus en deux sets gagnants et non plus en trois.
Il n'est pas question pour l'instant de supprimer le repos observé le dimanche de la fin de la première semaine, les organisateurs n'ayant été contraints à cette dernière extrémité qu'en 1991 et 1997. Cette année-là, 94 matches seulement avaient été complètement joués à la fin du cinquième jour.
On en est à 83 à la fin du troisième jour.
Cette avanie atmosphérique, pas si fréquente puisque relevant d'une moyenne d'une fois tous les quatre ans, s'était produite pour la dernière fois le mardi de la première semaine, en 1999. Deux ans plus tôt, les raquettes des joueurs étaient restées dans leurs étuis deux jours de suite, le jeudi et le vendredi de la première semaine également.
Comme toujours en pareilles circonstances exceptionnelles, le public anglais a fait preuve d'une patience stoïque et d'un optimisme indéfectible. On l'a entendu voici quelques années reprendre sous des trombes d'eau les chants d'espoir qu'il entonnait il n'y a pas si longtemps dans les profondeurs du métro de Londres sous le blitz.
Mercredi, ce qui s'était passé sur les courts les deux jours précédents
avait de quoi réchauffer les coeurs. Par un temps qui n'avait déjà rien de méditerranéen, quatre pimpantes girls britanniques de plus ou moins longue date, Elena Baltacha, Anne Keothavong, Jane O'Donoghue et Emily Webley-Smith, étaient sorties indemnes du premier tour.
Une statistique souriante
Il faut remonter à 1989, voici quinze ans, pour rencontrer une statistique aussi souriante. La chose est d'autant plus extraordinaire que l'an dernier, toutes les joueuses de Sa Gracieuse Majesté étaient déjà passées à la trappe.
Tel a été le sort de la Russe Svetlana Kuznetsova, tête de série N.8, gagnante samedi du tournoi d'Eastbourne et éliminé mardi par la Française Virginie Razzano. C'est seulement la deuxième fois en trente ans que cela se produit.
En 2000, la gagnante d'Eastbourne avait également été éliminée au premier tour à Wimbledon. Il s'agissait d'une autre Française, Julie Halard, dans le mauvais rôle cette fois-ci.
Même si aucune balle n'a pu être échangée, la Slovaque Daniela Hantuchova est devenue la première dame à atteindre le 3e tour, en profitant de l'abandon sur blessure (abdominaux) de la Russe Elena Bovina (N.20).
En passant le premier tour grâce à sa victoire sur le Croate Ivan Ljubicic, tête de série N.29, le Sud-Africain Wayne Ferreira, âgé de bientôt 33 ans, a établi un record qui n'est pas près d'être battu. Depuis ses débuts en 1990, il en est en effet à son 56e tournoi du Grand Chelem consécutivement.
Coria en quatre jours
L'Argentin Guillermo Coria, tête de série N.3, qui a commencé son match contre le Sud-Africain Wesley Moodie lundi, n'a pas pu le finir mercredi. Il devra attendre jeudi pour espérer marquer les deux derniers points qui le séparent de la victoire dans le cinquième set.
Le toit coulissant en moins de dix minutes qui devrait être posé sur le
central avant 2009, après des années de polémiques, évitera ce genre d'hérésie sportive.
En attendant, la suite du programme sera avancée d'une heure jeudi et vendredi. D'autre part, les doubles, qui n'ont pas encore commencé, se joueront jusqu'aux 8e de finale inclus en deux sets gagnants et non plus en trois.
Il n'est pas question pour l'instant de supprimer le repos observé le dimanche de la fin de la première semaine, les organisateurs n'ayant été contraints à cette dernière extrémité qu'en 1991 et 1997. Cette année-là, 94 matches seulement avaient été complètement joués à la fin du cinquième jour.
On en est à 83 à la fin du troisième jour.