La Fed Cup à la Russie
Tennis dimanche, 18 sept. 2005. 14:48 vendredi, 13 déc. 2024. 19:37
PARIS (AFP) - La Russie, portée par Elena Dementieva en état de grâce, a remporté sa deuxième Fed Cup de tennis d'affilée aux dépens de la France, dimanche à Roland-Garros.
Le suspense a pris fin à la tombée de la nuit avec la victoire d'Elena Dementieva et de Dinara Safina sur Amélie Mauresmo et Mary Pierce dans le double décisif, en trois sets 6-4, 1-6, 6-3, malgré le soutien de 15.000 supporteurs parisiens.
Les espoirs des Français se sont heurtés à la solidité du jeu de Dementieva. La Moscovite, passée un peu à côté de la vague russe en laissant ses compatriotes Myskina, Sharapova et Kuznetsova remporter les tournois du Grand Chelem en 2004, a connu le plus beau week-end de sa carrière.
Alors qu'elle n'avait même pas été sélectionnée pour la première victoire historique à Moscou l'année dernière, cette joueuse au service calamiteux mais au jeu de fond de court sans faille a tenu son équipe à bout de bras en gagnant les deux simples puis le double.
"Ca fait longtemps que j'attendais ce moment. J'avais déjà joué deux grandes finales, mais celle-là est la première que je gagne", a dit Dementieva, battue en finale de Roland-Garros et de l'US Open en 2004.
"Si on avait eu deux Myskina en face on aurait peut-être gagné. Dementieva, c'est une super-joueuse avec un jeu très rude, très difficile à jouer parce qu'elle ne rate rien", a souligné le capitaine français Georges Goven.
Pour les Françaises, qui semblaient en mesure de prendre leur revanche sur la finale de l'année dernière, déjà concédée dans le double décisif, et de décrocher leur troisième Fed Cup en moins de dix ans après 1997 et 2003, la déception est énorme.
Supérieures sur le papier -4e et 6e mondiales contre 8e et 13e- elles comptaient aussi sur l'élan de Pierce, finaliste la semaine dernière à l'US Open, pour bousculer les tenantes du titre.
Mauresmo craque
Les deux joueuses ont connu des passages à vide qui au final leur ont coûté le trophée.
La dernière défaillance a été le fait de Mauresmo. Battue en début d'après-midi par Dementieva en trois sets 6-4, 4-6, 6-2, c'est elle aussi qui a flanché dans la dernière manche du double.
Pour ce match, Goven a choisi de lancer ses deux leaders, en dépit de la fatigue accumulée en deux jours de rudes batailles en simple.
Son homologue Shamil Tarpischev a au contraire fait confiance à la jeune Safina, 18 ans, à la place de Myskina, grande dame de la victoire russe à Moscou l'année précédente mais devenue le maillon faible après ses deux échecs en simple.
Le choix de l'impassible capitaine, également président de la Fédération russe, s'est révélé le bon, car la soeur cadette de Marat Safin, mise en confiance par une Dementieva toujours impeccable, a su profiter de sa fraîcheur pour réussir quelques jolis coups à des moments importants.
Au final la décision a tenu à peu de choses. La Coupe aurait pu pencher du côté de la France si Pierce avait confirmé le premier jour sa victoire en demi-finale de l'US Open sur Elena Dementieva. Plus fatiguée que la Russe par le décalage horaire, peut-être à cause de son âge (30 ans contre 23), elle n'y est pas parvenue.
Mais le trophée aurait pu aussi reprendre la direction de Moscou dès le quatrième simple dimanche, quand Myskina mena 6-4, 4-1 face à Pierce avant que la Française ne réussisse un retour complètement inespéré (4-6, 6-4, 6-2) à base de coups droits.
Le suspense a pris fin à la tombée de la nuit avec la victoire d'Elena Dementieva et de Dinara Safina sur Amélie Mauresmo et Mary Pierce dans le double décisif, en trois sets 6-4, 1-6, 6-3, malgré le soutien de 15.000 supporteurs parisiens.
Les espoirs des Français se sont heurtés à la solidité du jeu de Dementieva. La Moscovite, passée un peu à côté de la vague russe en laissant ses compatriotes Myskina, Sharapova et Kuznetsova remporter les tournois du Grand Chelem en 2004, a connu le plus beau week-end de sa carrière.
Alors qu'elle n'avait même pas été sélectionnée pour la première victoire historique à Moscou l'année dernière, cette joueuse au service calamiteux mais au jeu de fond de court sans faille a tenu son équipe à bout de bras en gagnant les deux simples puis le double.
"Ca fait longtemps que j'attendais ce moment. J'avais déjà joué deux grandes finales, mais celle-là est la première que je gagne", a dit Dementieva, battue en finale de Roland-Garros et de l'US Open en 2004.
"Si on avait eu deux Myskina en face on aurait peut-être gagné. Dementieva, c'est une super-joueuse avec un jeu très rude, très difficile à jouer parce qu'elle ne rate rien", a souligné le capitaine français Georges Goven.
Pour les Françaises, qui semblaient en mesure de prendre leur revanche sur la finale de l'année dernière, déjà concédée dans le double décisif, et de décrocher leur troisième Fed Cup en moins de dix ans après 1997 et 2003, la déception est énorme.
Supérieures sur le papier -4e et 6e mondiales contre 8e et 13e- elles comptaient aussi sur l'élan de Pierce, finaliste la semaine dernière à l'US Open, pour bousculer les tenantes du titre.
Mauresmo craque
Les deux joueuses ont connu des passages à vide qui au final leur ont coûté le trophée.
La dernière défaillance a été le fait de Mauresmo. Battue en début d'après-midi par Dementieva en trois sets 6-4, 4-6, 6-2, c'est elle aussi qui a flanché dans la dernière manche du double.
Pour ce match, Goven a choisi de lancer ses deux leaders, en dépit de la fatigue accumulée en deux jours de rudes batailles en simple.
Son homologue Shamil Tarpischev a au contraire fait confiance à la jeune Safina, 18 ans, à la place de Myskina, grande dame de la victoire russe à Moscou l'année précédente mais devenue le maillon faible après ses deux échecs en simple.
Le choix de l'impassible capitaine, également président de la Fédération russe, s'est révélé le bon, car la soeur cadette de Marat Safin, mise en confiance par une Dementieva toujours impeccable, a su profiter de sa fraîcheur pour réussir quelques jolis coups à des moments importants.
Au final la décision a tenu à peu de choses. La Coupe aurait pu pencher du côté de la France si Pierce avait confirmé le premier jour sa victoire en demi-finale de l'US Open sur Elena Dementieva. Plus fatiguée que la Russe par le décalage horaire, peut-être à cause de son âge (30 ans contre 23), elle n'y est pas parvenue.
Mais le trophée aurait pu aussi reprendre la direction de Moscou dès le quatrième simple dimanche, quand Myskina mena 6-4, 4-1 face à Pierce avant que la Française ne réussisse un retour complètement inespéré (4-6, 6-4, 6-2) à base de coups droits.