La méthode Wozniak
Tennis dimanche, 20 juil. 2008. 21:26 dimanche, 15 déc. 2024. 13:01
Ce n'est pas tant que la chose semblait impossible, mais qu'une Québécoise remporte un tournoi sur le circuit de la WTA relevait davantage du rêve que de la réalité.
Des victoires éclatantes avaient été signées ici et là par le passé, mais jamais elles n'avaient permis aux joueuses d'ici d'être sacrée championne. Dans les faits, le simple fait de voir son nom dans le tableau principal d'un tournoi était un exploit en soit.
Mais depuis quelque temps déjà, le vent semblait vraiment vouloir tourner. Dans le cas d'Aleksandra Wozniak, cela avait commencé avec une participation à la finale du tournoi de Fès en mai 2007 qui lui avait permis de se hisser au 84e rang du classement mondial.
Sauf qu'après un début de saison 2008 particulièrement difficile - élimination au premier tour des qualifications à l'Omnium d'Australie et au deuxième tour des qualifications à Indian Wells - Wozniak a chuté à la 147e place et Stéphanie Dubois représentait alors l'avenir du tennis québécois et canadien.
C'était toutefois bien mal connaître l'athlète de Blainville, qui a atteint le troisième tour à Roland-Garros après avoir battu deux rivales du classement des 50 meilleures. Et après une défaite en deuxième ronde à Wimbledon, Wozniak a mis le cap sur l'Amérique du Nord en ne sachant trop si elle se présenterait à Montréal à la fin du moins de juillet avec ou non le vent dans les voiles.
Visiblement, elle a choisi la première option.
Et pour y arriver, elle a dû gagner huit matchs, dont trois en qualifications, en une semaine. Lors de son passage à Stanford, Wozniak aura écarté quatre joueuses du classement des 30 meilleures.
Même si ses deux dernières adversaires n'ont pas offert une pleine opposition en raison de blessures, il serait malhonnête d'évoquer le facteur chance. En finale contre Marion Bartoli, les coups de Wozniak étaient visiblement trop puissants pour la Française.
Mais ce qu'il y a de plus exceptionnel encore, c'est que c'est d'abord et avant tout le triomphe d'une joueuse qui n'a pas été formée selon les méthodes typiquement canadiennes.
Et comme la méthode Wozniak semble taillée sur mesure pour le tennis des années 2000 où les surfaces sont de plus en plus lentes, il faut s'attendre à ce que l'athlète de Blainville continue de nous surprendre.
Des victoires éclatantes avaient été signées ici et là par le passé, mais jamais elles n'avaient permis aux joueuses d'ici d'être sacrée championne. Dans les faits, le simple fait de voir son nom dans le tableau principal d'un tournoi était un exploit en soit.
Mais depuis quelque temps déjà, le vent semblait vraiment vouloir tourner. Dans le cas d'Aleksandra Wozniak, cela avait commencé avec une participation à la finale du tournoi de Fès en mai 2007 qui lui avait permis de se hisser au 84e rang du classement mondial.
Sauf qu'après un début de saison 2008 particulièrement difficile - élimination au premier tour des qualifications à l'Omnium d'Australie et au deuxième tour des qualifications à Indian Wells - Wozniak a chuté à la 147e place et Stéphanie Dubois représentait alors l'avenir du tennis québécois et canadien.
C'était toutefois bien mal connaître l'athlète de Blainville, qui a atteint le troisième tour à Roland-Garros après avoir battu deux rivales du classement des 50 meilleures. Et après une défaite en deuxième ronde à Wimbledon, Wozniak a mis le cap sur l'Amérique du Nord en ne sachant trop si elle se présenterait à Montréal à la fin du moins de juillet avec ou non le vent dans les voiles.
Visiblement, elle a choisi la première option.
Et pour y arriver, elle a dû gagner huit matchs, dont trois en qualifications, en une semaine. Lors de son passage à Stanford, Wozniak aura écarté quatre joueuses du classement des 30 meilleures.
Même si ses deux dernières adversaires n'ont pas offert une pleine opposition en raison de blessures, il serait malhonnête d'évoquer le facteur chance. En finale contre Marion Bartoli, les coups de Wozniak étaient visiblement trop puissants pour la Française.
Mais ce qu'il y a de plus exceptionnel encore, c'est que c'est d'abord et avant tout le triomphe d'une joueuse qui n'a pas été formée selon les méthodes typiquement canadiennes.
Et comme la méthode Wozniak semble taillée sur mesure pour le tennis des années 2000 où les surfaces sont de plus en plus lentes, il faut s'attendre à ce que l'athlète de Blainville continue de nous surprendre.