La paternité ne changera rien
ATP lundi, 27 oct. 2014. 14:38 dimanche, 15 déc. 2024. 13:25PARIS - Le No 1 mondial Novak Djokovic a assuré que sa récente paternité ne changeait pas son "approche du tennis", lundi à la veille de son entrée en piste au Masters 1000 de Paris-Bercy.
« J'espère que cela aura un effet positif sur ma carrière. Mais le fait d'être père ne change pas mon approche du tennis. Je continuerai à me battre pour être compétitif, rester numéro 1 mondial et gagner des tournois chaque fois que j'y participe », a expliqué le Serbe, père d'un petit Stefan depuis mercredi dernier.
« Cela s'est passé il y a maintenant près d'une semaine. Heureusement, j'ai pu être présent. C'est la plus belle chose qui me soit arrivée dans la vie ainsi qu'à ma femme (Jelena) », a ajouté Djokovic, qui aimerait, s'il le pouvait, être présent "tous les jours" aux côtés de son épouse et de leur enfant.
« Mais ce n'est pas toujours possible comme cette semaine à Paris, ou à Londres (lors du Masters, 9-16 novembre). Le bébé est encore trop petit pour voyager mais à partir de l'année prochaine, on essaiera d'être plus souvent ensemble. »
Le Serbe, qui n'a plus joué depuis sa défaite le 11 octobre en demi-finale du tournoi de Shanghai face à Roger Federer, va devoir batailler pour empêcher le Suisse de lui chiper la place de No 1.
Le champion helvète, qui a une fin de saison très chargée avec, en plus de ce défi, le Masters et la finale de la Coupe Davis, s'est encore plus rapproché de Djokovic au classement dimanche, en remportant le tournoi de Bâle, sa ville natale, pour la sixième fois.
Djokovic aura beaucoup de points (2 500) à défendre, ayant remporté Paris-Bercy et le Masters l'année passée.
« Roger joue très bien en ce moment. Il l'avait déjà montré auparavant à l'US Open (demi-finaliste) et à Shanghai. Mais j'ai bien joué à Paris et à Londres l'an dernier. Au vu des circonstances, j'essaie simplement de passer le plus de temps possible sur les cours », a fait valoir le Serbe, qui affrontera un adversaire coriace mardi, l'Allemand Philipp Kohlschreiber.