La WTA débarque dans le Golfe
Tennis dimanche, 11 févr. 2001. 12:44 samedi, 14 déc. 2024. 01:27
DUBAI (AFP) - Martina Hingis, Mary Pierce et leurs consoeurs marquent à partir de lundi au Qatar un point important pour la cause féministe, en participant au premier tournoi de tennis dames jamais organisé par le circuit WTA dans un pays du Golfe.
Dans cette région où l'on ne transige guère avec la tradition ou les préceptes de l'islam, le sport féminin de compétition est en effet pratiquement inexistant.
Une trentaine de joueuses sont inscrites, parmi lesquelles trois seulement sont originaires de pays arabo-islamiques: la Tunisienne Sélima Sfar, la Marocaine Bahiya Mohtasan et l'Egyptienne Dina Khalil. Aucune en revanche ne représentera un des Etats du Conseil de Coopération du Golfe (CCG), regroupant l'Arabie saoudite, le Koweit, les Emirats arabes unis, le Qatar, le Bahrein et Oman.
Une fois encore, c'est le Qatar qui brise le tabou. En mai 1998, il avait été la première monarchie du Golfe à permettre à des championnes d'évoluer sur ses stades à l'occasion d'un Grand Prix d'athlétisme. Il avait seulement demandé que ces athlètes soient vêtues non de shorts mais de combinaisons leur arrivant au moins à mi-cuisse.
Brèche
Le Qatar a aussi permis à ses ressortissantes de rivaliser avec leurs homologues émiraties lors du septième Championnat de tir des pays du CCG, qui a débuté samedi à Doha, sans la participation des quatre autres pays. Concession à la religion cependant: les concurrentes évoluent en abaya (habit traditionnel) noire.
L'initiative du Qatar semble avoir ouvert une brèche. Dès la fin du tournoi du Qatar, les joueuses de tennis, toujours emmenées par Hingis et Pierce, se rendront à Dubaï (Emirats arabes unis) pour participer, du 19 au 24 février, à un second tournoi WTA dames.
Bahrein avait lui-aussi emboîté le pas au Qatar à l'occasion des jeux Olympiques de Sydney en septembre 2000. Il avait accepté que deux Bahreinies, Myriam al-Hali (athlétisme, 100 mètres) et Fatima Abdelmajid (50 mètres nage libre), prennent part aux compétitions à l'invitation du Comité international olympique.
Depuis, deux femmes ont fait leur entrée dans des organismes sportifs officiels de pays du Golfe.
La Bahreinie cheikha Hayat bent Abdel Aziz al-Khalifa a été désignée présidente du conseil d'administration de la Fédération bahreinie de tennis de table. La Qatariote Anissa Ali Al-Hitmi est entrée au conseil d'administration et au bureau exécutif du Comité olympique qatariote.
Un progrès notable quant on sait que, en Arabie saoudite par exemple, les femmes n'ont même pas encore acquis le droit de conduire une voiture.
Dans cette région où l'on ne transige guère avec la tradition ou les préceptes de l'islam, le sport féminin de compétition est en effet pratiquement inexistant.
Une trentaine de joueuses sont inscrites, parmi lesquelles trois seulement sont originaires de pays arabo-islamiques: la Tunisienne Sélima Sfar, la Marocaine Bahiya Mohtasan et l'Egyptienne Dina Khalil. Aucune en revanche ne représentera un des Etats du Conseil de Coopération du Golfe (CCG), regroupant l'Arabie saoudite, le Koweit, les Emirats arabes unis, le Qatar, le Bahrein et Oman.
Une fois encore, c'est le Qatar qui brise le tabou. En mai 1998, il avait été la première monarchie du Golfe à permettre à des championnes d'évoluer sur ses stades à l'occasion d'un Grand Prix d'athlétisme. Il avait seulement demandé que ces athlètes soient vêtues non de shorts mais de combinaisons leur arrivant au moins à mi-cuisse.
Brèche
Le Qatar a aussi permis à ses ressortissantes de rivaliser avec leurs homologues émiraties lors du septième Championnat de tir des pays du CCG, qui a débuté samedi à Doha, sans la participation des quatre autres pays. Concession à la religion cependant: les concurrentes évoluent en abaya (habit traditionnel) noire.
L'initiative du Qatar semble avoir ouvert une brèche. Dès la fin du tournoi du Qatar, les joueuses de tennis, toujours emmenées par Hingis et Pierce, se rendront à Dubaï (Emirats arabes unis) pour participer, du 19 au 24 février, à un second tournoi WTA dames.
Bahrein avait lui-aussi emboîté le pas au Qatar à l'occasion des jeux Olympiques de Sydney en septembre 2000. Il avait accepté que deux Bahreinies, Myriam al-Hali (athlétisme, 100 mètres) et Fatima Abdelmajid (50 mètres nage libre), prennent part aux compétitions à l'invitation du Comité international olympique.
Depuis, deux femmes ont fait leur entrée dans des organismes sportifs officiels de pays du Golfe.
La Bahreinie cheikha Hayat bent Abdel Aziz al-Khalifa a été désignée présidente du conseil d'administration de la Fédération bahreinie de tennis de table. La Qatariote Anissa Ali Al-Hitmi est entrée au conseil d'administration et au bureau exécutif du Comité olympique qatariote.
Un progrès notable quant on sait que, en Arabie saoudite par exemple, les femmes n'ont même pas encore acquis le droit de conduire une voiture.