Le baromètre de la quinzaine
Tennis lundi, 12 sept. 2005. 12:17 samedi, 14 déc. 2024. 20:51
NEW YORK (AFP) - Le Suisse Roger Federer et la Belge Kim Clijsters ont remporté ce week-end à New York l'édition 2005 de l'US Open, dernier tournoi de tennis du Grand Chelem de la saison.
Ce ne sont évidemment pas les seules satisfactions de cette quinzaine new-yorkaise: le parcours des Américains Andre Agassi, James Blake et Robby Ginepri, la deuxième finale en Grand Chelem de la Française Mary Pierce ont aussi contribué à faire de ce tournoi une réussite.
Roger Federer (vainqueur): Invincible. Le Suisse Roger Federer a fait honneur à son rang de grandissime favori en s'imposant pour la deuxième année consécutive à New York. Sans être toujours impérial, le N.1 mondial possède une grosse marge de manoeuvre sur tous ses rivaux, qui ne sont que trois à l'avoir battu cette année. Il reste sur une série de 23 finales consécutives gagnées.
Andre Agassi (finaliste): Eternel. A 35 ans, l'Américain Andre Agassi a été plus que présent au rendez-vous de son 20e US Open consécutif. Vainqueur en 1994 et 1999, Agassi a échoué sans regret en finale face au joueur le plus fort. Mais il se souviendra longtemps des deux rencontres qu'il a gagnées contre ses compatriotes James Blake et Robby Ginepri sur la route de sa 15e finale de Grand Chelem. Et peut-être pas la dernière.
Lletyon Hewitt (demi-finale): Série. Pas vraiment de quoi avoir des regrets non plus pour le finaliste de l'an dernier, victime du même bourreau que l'an passé, Roger Federer. Hewitt, qui a fait preuve d'un calme inhabituel peut-être dû à sa future paternité, peut se prévaloir d'avoir subi ses sept dernières défaites en Grand Chelem contre celui qui allait s'imposer ensuite.
Robby Ginepri (demi-finale) et James Blake (quart de finale): Révélations. Les deux Américains, tout deux battus par leur compatriote Andre Agassi, peuvent être associés pour le titre de révélation de la quinzaine, après un tournoi où ils ont tout deux réussi le meilleur résultat de leur carrière. Il leur faudra confirmer sans le soutien du public.
Andy Roddick (1er tour): Gamelle. Le gros couac du tournoi masculin. Le vainqueur du tournoi 2003 a connu une grosse absence au 1er tour, face au Luxembourgeois Gilles Muller. Vainqueur à Washington, finaliste à Cincinnati, Roddick (23 ans) va devoir une revanche à son public l'an prochain.
Kim Clijsters (vainqueur): Première. La Belge a remporté son premier titre du Grand Chelem, après quatre essais infructueux. Un succès mérité pour la Flamande qui signe un été quasi parfait avec quatre titres en cinq tournois. Sa défense et son physique ont eu raison de toutes ses rivales.
Mary Pierce (finale): Grand beau. A 30 ans, la Française a réussi une superbe performance en atteignant la finale new-yorkaise. Contrairement à sa finale de Roland-Garros en juin, où elle avait sombré mentalement, c'est la qualité de son adversaire, Kim Clijsters, qui a surtout eu raison d'elle. A son tableau de chasse, trois têtes de série mieux classées qu'elle, Justine Henin-Hardenne (N.7), Amélie Mauresmo (N.3) et Elena Dementieva (N.6).
Maria Sharapova (demi-finaliste): Ciel dégagé. La Russe (18 ans) a réussi son tournoi malgré son élimination en demi-finale. Défaite due en partie à un physique pris en défaut lors de la troisième manche. De quoi avoir encore un peu de travail. Elle peut toujours se consoler avec la place de N.1 mondiale, recupérée dès lundi.
Lindsay Davenport (quart de finale): Deux. Celle qui était N.1 mondiale a échoué aux portes du dernier carré, contrairement aux trois éditions précédentes. Malgré un match raté contre Dementieva, elle peut se réjouir en se disant qu'elle est la seule, avec Mary Pierce, à avoir disputé deux finales de Grand Chelem cette année. Mais comme Pierce sans titre au bout.
Venus Williams (quart de finale): Fraternel. Finalement, l'aînée des soeurs Williams a réussi l'essentiel de son tournoi en battant sa cadette Serena en huitième de finale. Ensuite, l'énergie perdue dans la bataille a manqué pour le quart de finale contre Clijsters.
Serena Williams (huitième de finale): Fraternel (bis). Le commentaire contraire de sa soeur. En chutant face à sa soeur, elle a raté son tournoi.
Amélie Mauresmo (quart de finale): Ciel voilé. La tête de série N.3 a une nouvelle fois chuté dans un tournoi majeur au moment où se pointent les matches importants. Mauresmo, qui a disputé une finale (Australie en 1999), s'est arrêtée à 13 reprises en demi-finale ou en quarts de finale dans les Grands Chelems. Un problème mental? Certainement, car le jeu était présent sur les premiers tours.
Svetlana Kuznetsova (1er tour): Historique. Première Russe à remporter l'US Open l'an passé, Kuznetsova a encore marqué l'histoire du tournoi cette année en devenant la première tenante du titre à se faire éliminer au 1er tour. Ses problèmes de dos durant l'été peuvent être une excuse.
Ce ne sont évidemment pas les seules satisfactions de cette quinzaine new-yorkaise: le parcours des Américains Andre Agassi, James Blake et Robby Ginepri, la deuxième finale en Grand Chelem de la Française Mary Pierce ont aussi contribué à faire de ce tournoi une réussite.
Roger Federer (vainqueur): Invincible. Le Suisse Roger Federer a fait honneur à son rang de grandissime favori en s'imposant pour la deuxième année consécutive à New York. Sans être toujours impérial, le N.1 mondial possède une grosse marge de manoeuvre sur tous ses rivaux, qui ne sont que trois à l'avoir battu cette année. Il reste sur une série de 23 finales consécutives gagnées.
Andre Agassi (finaliste): Eternel. A 35 ans, l'Américain Andre Agassi a été plus que présent au rendez-vous de son 20e US Open consécutif. Vainqueur en 1994 et 1999, Agassi a échoué sans regret en finale face au joueur le plus fort. Mais il se souviendra longtemps des deux rencontres qu'il a gagnées contre ses compatriotes James Blake et Robby Ginepri sur la route de sa 15e finale de Grand Chelem. Et peut-être pas la dernière.
Lletyon Hewitt (demi-finale): Série. Pas vraiment de quoi avoir des regrets non plus pour le finaliste de l'an dernier, victime du même bourreau que l'an passé, Roger Federer. Hewitt, qui a fait preuve d'un calme inhabituel peut-être dû à sa future paternité, peut se prévaloir d'avoir subi ses sept dernières défaites en Grand Chelem contre celui qui allait s'imposer ensuite.
Robby Ginepri (demi-finale) et James Blake (quart de finale): Révélations. Les deux Américains, tout deux battus par leur compatriote Andre Agassi, peuvent être associés pour le titre de révélation de la quinzaine, après un tournoi où ils ont tout deux réussi le meilleur résultat de leur carrière. Il leur faudra confirmer sans le soutien du public.
Andy Roddick (1er tour): Gamelle. Le gros couac du tournoi masculin. Le vainqueur du tournoi 2003 a connu une grosse absence au 1er tour, face au Luxembourgeois Gilles Muller. Vainqueur à Washington, finaliste à Cincinnati, Roddick (23 ans) va devoir une revanche à son public l'an prochain.
Kim Clijsters (vainqueur): Première. La Belge a remporté son premier titre du Grand Chelem, après quatre essais infructueux. Un succès mérité pour la Flamande qui signe un été quasi parfait avec quatre titres en cinq tournois. Sa défense et son physique ont eu raison de toutes ses rivales.
Mary Pierce (finale): Grand beau. A 30 ans, la Française a réussi une superbe performance en atteignant la finale new-yorkaise. Contrairement à sa finale de Roland-Garros en juin, où elle avait sombré mentalement, c'est la qualité de son adversaire, Kim Clijsters, qui a surtout eu raison d'elle. A son tableau de chasse, trois têtes de série mieux classées qu'elle, Justine Henin-Hardenne (N.7), Amélie Mauresmo (N.3) et Elena Dementieva (N.6).
Maria Sharapova (demi-finaliste): Ciel dégagé. La Russe (18 ans) a réussi son tournoi malgré son élimination en demi-finale. Défaite due en partie à un physique pris en défaut lors de la troisième manche. De quoi avoir encore un peu de travail. Elle peut toujours se consoler avec la place de N.1 mondiale, recupérée dès lundi.
Lindsay Davenport (quart de finale): Deux. Celle qui était N.1 mondiale a échoué aux portes du dernier carré, contrairement aux trois éditions précédentes. Malgré un match raté contre Dementieva, elle peut se réjouir en se disant qu'elle est la seule, avec Mary Pierce, à avoir disputé deux finales de Grand Chelem cette année. Mais comme Pierce sans titre au bout.
Venus Williams (quart de finale): Fraternel. Finalement, l'aînée des soeurs Williams a réussi l'essentiel de son tournoi en battant sa cadette Serena en huitième de finale. Ensuite, l'énergie perdue dans la bataille a manqué pour le quart de finale contre Clijsters.
Serena Williams (huitième de finale): Fraternel (bis). Le commentaire contraire de sa soeur. En chutant face à sa soeur, elle a raté son tournoi.
Amélie Mauresmo (quart de finale): Ciel voilé. La tête de série N.3 a une nouvelle fois chuté dans un tournoi majeur au moment où se pointent les matches importants. Mauresmo, qui a disputé une finale (Australie en 1999), s'est arrêtée à 13 reprises en demi-finale ou en quarts de finale dans les Grands Chelems. Un problème mental? Certainement, car le jeu était présent sur les premiers tours.
Svetlana Kuznetsova (1er tour): Historique. Première Russe à remporter l'US Open l'an passé, Kuznetsova a encore marqué l'histoire du tournoi cette année en devenant la première tenante du titre à se faire éliminer au 1er tour. Ses problèmes de dos durant l'été peuvent être une excuse.