Le baromètre des stars
Tennis lundi, 10 juil. 2006. 13:05 dimanche, 15 déc. 2024. 07:52
LONDRES (AFP) - Le baromètre des stars du tennis après le tournoi de Wimbledon, qui s'est terminé dimanche:
Roger Federer (vainqueur, en hausse). Le Suisse a remporté la finale qu'il ne pouvait pas se permettre de perdre dans son jardin anglais après quatre échecs cette année contre son grand rival Rafael Nadal. Quatrième victoire d'affilée, huitième titre du Grand Chelem, un seul set perdu en sept matches, il reste l'incontestable maître du circuit, même si la concurrence du jeune Majorquin est de plus en plus féroce.
Rafael Nadal (finaliste, en hausse). L'Espagnol se donnait au moins trois ans pour réussir quelque chose à Wimbledon. Après être passé à deux points de la défaite au deuxième tour contre un obscur Américain, il est monté en puissance tour après tour, jusqu'à atteindre une finale où personne ne l'attendait, preuve que son jeu de fond de court s'adapte même à la surface a priori la moins favorable. Suite de la grande rivalité avec Federer cet été sur les courts en dur d'Amérique du Nord.
Marcos Baghdatis (1/2 finale, en hausse). Le Chypriote installé en région parisienne a eu la gueule de bois pendant six mois après son étonnante finale de l'Open d'Australie. Le revoilà sur le devant de la scène, grâce à une belle victoire en quarts de finale sur Lleyton Hewitt. Les surfaces plutôt rapides sur lesquelles il va jouer jusqu'à la fin de l'année devraient convenir à son jeu. Il entre pour la première fois dans le Top 10, en attendant mieux (10e place).
Andy Roddick (3e tour, en baisse). S'agit-il d'un long passage à vide ou d'un irrémédiable déclin ? L'Américain, qui va de déceptions en déceptions depuis un an, a touché le fond en s'inclinant face au jeune Ecossais Andy Murray dans un de ses tournois préférés, où il restait sur deux finales face à Roger Federer. A 23 ans, il se retrouve éjecté du Top 10 pour la première fois depuis fin 2002 (11e).
Andre Agassi (3e tour, en baisse). Il a choisi Wimbledon, où il avait gagné le premier de ses huit titres majeurs en 1992, pour annoncer sa retraite après l'US Open. Son avant-dernier Grand Chelem s'est terminé par une nette défaite contre Nadal. A moins d'un ultime sursaut pendant l'été, il lui sera très difficile de réussir une sortie à la Zidane, en finale sur le Central de Flushing Meadows.
David Nalbandian (3e tour, en baisse). On l'annonce toujours parmi les principaux outsiders en Grand Chelem, quelle que soit la surface, mais pour le moment il n'a jamais été entièrement à la hauteur de l'attente. Il a énormément déçu en se faisant sortir par l'Espagnol Fernando Verdasco dans le tournoi qui l'avait révélé en 2002 (finaliste).
Amélie Mauresmo (vainqueur, en hausse). Personne ne peut plus contester la place de N.1 mondiale de la Française, qui a réhabilité le service-volée sur un Central où il était en passe de perdre droit de cité. Comme l'appétit vient en mangeant, elle vise maintenant le petit Chelem (trois tournois majeurs sur quatre) à l'US Open en septembre.
Justine Henin-Hardenne (finaliste, en hausse). Même si elle a échoué à un match du doublé Roland-Garros/Wimbledon, la Belge a montré d'énormes progrès sur l'herbe, où elle donne à son jeu une tonalité très offensive. Ce deuxième échec en finale après 2001 annonce peut-être de futurs succès dans le seul Grand Chelem qui manque à son palmarès.
Maria Sharapova (1/2 finale, stable). On ne peut pas dire que la Russe, battue en trois sets par la future gagnante, ait déçu, mais elle a confirmé ses difficultés à passer le cap du dernier carré. Depuis sa victoire surprise à Wimbledon en 2004, elle n'a plus joué une seule finale. Elle n'a après tout que 19 ans.
Kim Clijsters (1/2 finale). Son jeu un peu unidimensionnel, fondé sur sa puissance en fond de court, s'est révélé cette saison impuissant à contrarier le tennis plus varié d'Amélie Mauresmo et de Justine Henin-Hardenne. Après sa défaite en demi-finale de l'Open d'Australie contre la Française (sur abandon), elle s'est inclinée pour la deuxième fois d'affilée en Grand Chelem face à sa grande rivale belge, un mois après Roland-Garros.
Venus Williams (3e tour). En perdant face à la Serbe Jelena Jankovic, elle a ouvert la voie à la première finale de Wimbledon sans Williams du XXIe siècle. Elle sort du Top 20 (23e) alors que sa soeur Serena, forfait, poursuit son plongeon au-delà de la 100e place mondiale (140e). Le tennis américain, qui n'avait ni joueur ni joueuse en quarts de finale pour la première fois depuis 1911, est sur une mauvaise pente.
Roger Federer (vainqueur, en hausse). Le Suisse a remporté la finale qu'il ne pouvait pas se permettre de perdre dans son jardin anglais après quatre échecs cette année contre son grand rival Rafael Nadal. Quatrième victoire d'affilée, huitième titre du Grand Chelem, un seul set perdu en sept matches, il reste l'incontestable maître du circuit, même si la concurrence du jeune Majorquin est de plus en plus féroce.
Rafael Nadal (finaliste, en hausse). L'Espagnol se donnait au moins trois ans pour réussir quelque chose à Wimbledon. Après être passé à deux points de la défaite au deuxième tour contre un obscur Américain, il est monté en puissance tour après tour, jusqu'à atteindre une finale où personne ne l'attendait, preuve que son jeu de fond de court s'adapte même à la surface a priori la moins favorable. Suite de la grande rivalité avec Federer cet été sur les courts en dur d'Amérique du Nord.
Marcos Baghdatis (1/2 finale, en hausse). Le Chypriote installé en région parisienne a eu la gueule de bois pendant six mois après son étonnante finale de l'Open d'Australie. Le revoilà sur le devant de la scène, grâce à une belle victoire en quarts de finale sur Lleyton Hewitt. Les surfaces plutôt rapides sur lesquelles il va jouer jusqu'à la fin de l'année devraient convenir à son jeu. Il entre pour la première fois dans le Top 10, en attendant mieux (10e place).
Andy Roddick (3e tour, en baisse). S'agit-il d'un long passage à vide ou d'un irrémédiable déclin ? L'Américain, qui va de déceptions en déceptions depuis un an, a touché le fond en s'inclinant face au jeune Ecossais Andy Murray dans un de ses tournois préférés, où il restait sur deux finales face à Roger Federer. A 23 ans, il se retrouve éjecté du Top 10 pour la première fois depuis fin 2002 (11e).
Andre Agassi (3e tour, en baisse). Il a choisi Wimbledon, où il avait gagné le premier de ses huit titres majeurs en 1992, pour annoncer sa retraite après l'US Open. Son avant-dernier Grand Chelem s'est terminé par une nette défaite contre Nadal. A moins d'un ultime sursaut pendant l'été, il lui sera très difficile de réussir une sortie à la Zidane, en finale sur le Central de Flushing Meadows.
David Nalbandian (3e tour, en baisse). On l'annonce toujours parmi les principaux outsiders en Grand Chelem, quelle que soit la surface, mais pour le moment il n'a jamais été entièrement à la hauteur de l'attente. Il a énormément déçu en se faisant sortir par l'Espagnol Fernando Verdasco dans le tournoi qui l'avait révélé en 2002 (finaliste).
Amélie Mauresmo (vainqueur, en hausse). Personne ne peut plus contester la place de N.1 mondiale de la Française, qui a réhabilité le service-volée sur un Central où il était en passe de perdre droit de cité. Comme l'appétit vient en mangeant, elle vise maintenant le petit Chelem (trois tournois majeurs sur quatre) à l'US Open en septembre.
Justine Henin-Hardenne (finaliste, en hausse). Même si elle a échoué à un match du doublé Roland-Garros/Wimbledon, la Belge a montré d'énormes progrès sur l'herbe, où elle donne à son jeu une tonalité très offensive. Ce deuxième échec en finale après 2001 annonce peut-être de futurs succès dans le seul Grand Chelem qui manque à son palmarès.
Maria Sharapova (1/2 finale, stable). On ne peut pas dire que la Russe, battue en trois sets par la future gagnante, ait déçu, mais elle a confirmé ses difficultés à passer le cap du dernier carré. Depuis sa victoire surprise à Wimbledon en 2004, elle n'a plus joué une seule finale. Elle n'a après tout que 19 ans.
Kim Clijsters (1/2 finale). Son jeu un peu unidimensionnel, fondé sur sa puissance en fond de court, s'est révélé cette saison impuissant à contrarier le tennis plus varié d'Amélie Mauresmo et de Justine Henin-Hardenne. Après sa défaite en demi-finale de l'Open d'Australie contre la Française (sur abandon), elle s'est inclinée pour la deuxième fois d'affilée en Grand Chelem face à sa grande rivale belge, un mois après Roland-Garros.
Venus Williams (3e tour). En perdant face à la Serbe Jelena Jankovic, elle a ouvert la voie à la première finale de Wimbledon sans Williams du XXIe siècle. Elle sort du Top 20 (23e) alors que sa soeur Serena, forfait, poursuit son plongeon au-delà de la 100e place mondiale (140e). Le tennis américain, qui n'avait ni joueur ni joueuse en quarts de finale pour la première fois depuis 1911, est sur une mauvaise pente.