Le Federer express roule aussi sur terre
Tennis mardi, 12 avr. 2005. 11:35 samedi, 14 déc. 2024. 09:27
MONACO (AFP) - Le Suisse Roger Federer, N.1 incontesté du tennis mondial, s'est montré aussi expéditif que d'habitude pour son premier match de l'année sur terre battue, mardi, au premier tour du tournoi Masters Series de Monte-Carlo.
Les enseignements à tirer de sa victoire express (6-3, 6-1) face au Britannique Greg Rusedski sont cependant limités tant son adversaire joue mal sur cette surface.
Lourd, sans revers ni imagination, celui-ci n'a fait illusion que l'espace de quelques jeux (il a mené 3-1), le temps pour le maître de régler ses coups et de s'adapter aux conditions de jeu très lourdes.
Puis, une fois la machine lancée, Federer raflait onze des douze derniers jeux, montant 23 fois au filet (17 points gagnés), pour conclure le match dans la grisaille monégasque.
"J'ai déjà prouvé que je peux jouer très bien sur terre battue, a commenté Federer, 23 ans. J'y ai appris le tennis et m'y déplace donc avec beaucoup de naturel. Il me reste maintenant à faire mieux à Roland-Garros."
En attendant, le Suisse, vainqueur déjà de cinq tournois depuis janvier, a remporté son 33e match sur 34 cette saison.
Seul Marat Safin l'a battu, sur le chemin de sa victoire à l'Open d'Australie. Mardi, le Russe, tête de série N.2, a, comme souvent, montré deux visages lors de sa victoire face au Sud-coréen Lee Hyung-taik 6-0, 7-5.
Il a d'abord offert un premier set parfait, commettant un minimum d'erreurs. Puis, il a soudain baissé d'un ton, continuant à distribuer les points gagnants (31 contre 11 à son adversaire au final) mais parvenant à dépasser le Sud-coréen au nombre de fautes directes (29 contre 27).
Adios Moya
Estimant qu'à 5-5, la plaisanterie avait assez duré, le fantasque Moscovite, 25 ans, a finalement retrouvé sa concentration pour gagner son premier match sur terre battue depuis Roland-Garros 2004.
"Lorsqu'on retrouve la terre battue, il faut profiter des premiers tours pour expérimenter, a-t-il assuré. Plus tard dans le tournoi, on ne peut plus se le permettre."
Il ne risque en tous cas plus d'y rencontrer le Brésilien Gustavo Kuerten, qui a perdu 7-5, 6-2 face au Croate Mario Ancic.
Mais pour le triple vainqueur de Roland-Garros, opéré une deuxième fois de la hanche droite en septembre, l'essentiel était ailleurs: en sortant du court, il n'avait "mal nulle part" ce qui suffit largement à son bonheur pour l'instant.
Un autre ancien vainqueur des Internationaux de France, Carlos Moya, a trouvé sa défaite beaucoup moins drôle, à en juger sa mine écoeurée à la sortie du court.
Sous les yeux de Rafael Nadal, dont il est l'idole, l'Espagnol, tête de série N.5, s'est incliné 7-6 (12/10), 1-6, 6-3 face à un terrien pur jus, l'Argentin Mariano Puerta.
Une autre grosse tête, celle de Tim Henman (N.3), a roulé mardi. Mais vu la lenteur des courts du Monte-Carlo Country Club cette année, la défaite du volleyeur britannique face à l'Argentin Mariano Zabaleta (6-4, 4-6, 6-2) ne constitue pas vraiment une surprise.
Les enseignements à tirer de sa victoire express (6-3, 6-1) face au Britannique Greg Rusedski sont cependant limités tant son adversaire joue mal sur cette surface.
Lourd, sans revers ni imagination, celui-ci n'a fait illusion que l'espace de quelques jeux (il a mené 3-1), le temps pour le maître de régler ses coups et de s'adapter aux conditions de jeu très lourdes.
Puis, une fois la machine lancée, Federer raflait onze des douze derniers jeux, montant 23 fois au filet (17 points gagnés), pour conclure le match dans la grisaille monégasque.
"J'ai déjà prouvé que je peux jouer très bien sur terre battue, a commenté Federer, 23 ans. J'y ai appris le tennis et m'y déplace donc avec beaucoup de naturel. Il me reste maintenant à faire mieux à Roland-Garros."
En attendant, le Suisse, vainqueur déjà de cinq tournois depuis janvier, a remporté son 33e match sur 34 cette saison.
Seul Marat Safin l'a battu, sur le chemin de sa victoire à l'Open d'Australie. Mardi, le Russe, tête de série N.2, a, comme souvent, montré deux visages lors de sa victoire face au Sud-coréen Lee Hyung-taik 6-0, 7-5.
Il a d'abord offert un premier set parfait, commettant un minimum d'erreurs. Puis, il a soudain baissé d'un ton, continuant à distribuer les points gagnants (31 contre 11 à son adversaire au final) mais parvenant à dépasser le Sud-coréen au nombre de fautes directes (29 contre 27).
Adios Moya
Estimant qu'à 5-5, la plaisanterie avait assez duré, le fantasque Moscovite, 25 ans, a finalement retrouvé sa concentration pour gagner son premier match sur terre battue depuis Roland-Garros 2004.
"Lorsqu'on retrouve la terre battue, il faut profiter des premiers tours pour expérimenter, a-t-il assuré. Plus tard dans le tournoi, on ne peut plus se le permettre."
Il ne risque en tous cas plus d'y rencontrer le Brésilien Gustavo Kuerten, qui a perdu 7-5, 6-2 face au Croate Mario Ancic.
Mais pour le triple vainqueur de Roland-Garros, opéré une deuxième fois de la hanche droite en septembre, l'essentiel était ailleurs: en sortant du court, il n'avait "mal nulle part" ce qui suffit largement à son bonheur pour l'instant.
Un autre ancien vainqueur des Internationaux de France, Carlos Moya, a trouvé sa défaite beaucoup moins drôle, à en juger sa mine écoeurée à la sortie du court.
Sous les yeux de Rafael Nadal, dont il est l'idole, l'Espagnol, tête de série N.5, s'est incliné 7-6 (12/10), 1-6, 6-3 face à un terrien pur jus, l'Argentin Mariano Puerta.
Une autre grosse tête, celle de Tim Henman (N.3), a roulé mardi. Mais vu la lenteur des courts du Monte-Carlo Country Club cette année, la défaite du volleyeur britannique face à l'Argentin Mariano Zabaleta (6-4, 4-6, 6-2) ne constitue pas vraiment une surprise.