Le patron de l'ATP, Chris Kermode, quittera son poste fin 2019 à l'expiration de son contrat, a annoncé jeudi l'organisateur du circuit professionnel masculin de tennis.

« Le mandat de Chris Kermode à la tête de l'ATP, comme président directeur général, ne sera pas prolongé au-delà du terme de son contrat actuel fin 2019 », a indiqué l'ATP dans un communiqué, en marge du Masters 1000 d'Indian Wells.

« Ce fut un privilège d'occuper ce poste, je suis très fier de ce que nous avons accompli depuis ma prise de fonction », a indiqué Kermode, cité dans le communiqué.

La décision a été prise à l'issue d'un vote, dont les détails n'ont pas été précisés, lors d'une réunion du conseil d'administration composé du président, de trois représentants des joueurs et de trois représentants des organisateurs de tournois.

Le nom de son successeur n'est pas encore connu.

Kermode, ancien joueur professionnel de niveau modeste, était en poste depuis 2014 et a notamment contribué à l'accroissement de la dotation des tournois ATP et à la création du tournoi de fin de saison Next Gen pour les jeunes joueurs.

Mais le Britannique âgé de 54 ans était critiqué par plusieurs joueurs de renom, notamment par le N.1 mondial Novak Djokovic qui est aussi le président du conseil des joueurs.

Le Serbe a refusé jeudi de confirmer lors de son point-presse avant son entrée en lice à Indian Wells, qu'il avait voté en faveur d'un départ de Kermode.

« Je suis bien sûr un joueur avant tout et je veux défendre les intérêts des joueurs, mais en même temps, je fais partie de l'ATP dans son ensemble », a rappelé Djokovic.

« Il est important de parler en adoptant la perspective de toutes les composantes de l'ATP, les joueurs, les tournois, les dirigeants, les représentants des joueurs et des tournois, nous faisons tous partie de la même institution », a-t-il insisté.

Djoko a balayé l'idée selon laquelle les représentants des joueurs n'auraient pas pris l'avis de Roger Federer et de Rafael Nadal, favorable lui au maintien en poste de Kermode.

« J'ai parlé avec " Rafa " en septembre et en novembre, je ne vois pas pourquoi il n'aurait pas pu m'en parler encore ou en parler avec un autre membre du conseil des joueurs », a noté Djokovic.

« On a été élu par Federer, Nadal et tous les autres joueurs pour défendre les intérêts des joueurs », a-t-il rappelé.