Les Argentins n'ont pas abdiqué
Tennis jeudi, 26 mai 2005. 11:55 dimanche, 15 déc. 2024. 03:27
PARIS (AFP) - Eclipsés par l'ascension fulgurante de Rafael Nadal, les Argentins, présents en force au troisième tour de Roland-Garros, n'ont pas renoncé à prolonger d'un an leur règne absolu sur le tennis sur terre battue.
En 2004, lors d'une édition qui restera dans l'histoire, ils avaient réussi l'exploit de placer trois de leurs joueurs, Gaston Gaudio, le futur vainqueur surprise, Guillermo Coria, le favori malheureux, et David Nalbandian dans le dernier carré.
Le début d'année tonitruant du jeune Espagnol leur a fait un peu d'ombre, en particulier à Coria qui a perdu son titre en finale de Monte Carlo au profit de la nouvelle terreur du circuit, avant de s'incliner de nouveau au même stade de la compétition à Rome après cinq heures de lutte acharnée.
"Tant mieux si tout le monde donne Nadal gagnant. C'est bien lui le favori, même s'il ne veut pas le reconnaître", juge Coria dit "El Mago" (le Magicien), tête de série N.8, ravi de rejeter la pression sur le Majorquin.
Après deux tours à Roland-Garros, toutes les conditions sont réunies pour que l'attention se porte de nouveau en deuxième semaine sur le trio majeur argentin, auquel il faut ajouter Guillermo Canas (N.9).
Moins connu que les trois autres mais tout aussi solide - Gaël Monfils, écrasé 6-3, 6-1, 6-0, en a fait l'expérience au premier tour -, il n'a fait qu'une bouchée de l'Espagnol Albert Montanes en trois sets 6-1, 6-3, 6-4, malgré un rhume qui l'a obligé à prendre des antibiotiques jusqu'à mercredi.
Chanceux
Pas de quoi inquiéter un joueur qui s'est cru perdu à deux reprises pour le tennis en 2000 et 2003 à la suite de graves blessures, avant de revenir à chaque fois dans le Top 15.
En grande forme, les Argentins ont aussi été favorisés par le sort, autant le jour du tirage, qui les a éparpillés de telle manière qu'ils ne peuvent pas se rencontrer avant les demi-finales, que lors des deux premiers tours.
Ainsi Coria, de retour pour la première fois sur le Central depuis ses deux balles de match manquées en finale 2004, a été bien content de voir Novak Djokovic abandonner jeudi à cause de problèmes à une jambe dans le troisième set sur le score de 4-6, 6-2, 3-2. Le jeune Serbe l'avait promené d'un bout à l'autre du court avec son grand coup droit.
La veille, Gaudio (N.5), brillant seulement dans les tournois mineurs (trois titres cette saison) depuis son triomphe inattendu à Paris, n'avait même pas eu besoin de mettre les pieds sur le terrain pour franchir le deuxième tour grâce au forfait du Russe Dmitry Tursunov.
Quant à Nalbandian (N.10), il s'est promené après un retard à l'allumage qui lui a valu un 0-6 dans son premier set contre le Chypriote Marcos Baghdatis. Le plus multi-surface des Argentins, finaliste de Wimbledon en 2002, s'apprête à tendre un piège à Roger Federer en quart de finale.
Des quatre, c'est peut-être Canas qui a le plus bel avenir Porte d'Auteuil. Après un troisième tour à sa portée contre le Français Paul-Henri Mathieu, il n'a plus qu'Andy Roddick (N.2), un allergique à la terre battue, comme grand nom sur sa route vers les demi-finales.
A moins qu'un nouveau venu ne refasse le coup de Gaudio l'année dernière. Selon Coria, le gaucher Mariano Puerta est un candidat à suivre.
En 2004, lors d'une édition qui restera dans l'histoire, ils avaient réussi l'exploit de placer trois de leurs joueurs, Gaston Gaudio, le futur vainqueur surprise, Guillermo Coria, le favori malheureux, et David Nalbandian dans le dernier carré.
Le début d'année tonitruant du jeune Espagnol leur a fait un peu d'ombre, en particulier à Coria qui a perdu son titre en finale de Monte Carlo au profit de la nouvelle terreur du circuit, avant de s'incliner de nouveau au même stade de la compétition à Rome après cinq heures de lutte acharnée.
"Tant mieux si tout le monde donne Nadal gagnant. C'est bien lui le favori, même s'il ne veut pas le reconnaître", juge Coria dit "El Mago" (le Magicien), tête de série N.8, ravi de rejeter la pression sur le Majorquin.
Après deux tours à Roland-Garros, toutes les conditions sont réunies pour que l'attention se porte de nouveau en deuxième semaine sur le trio majeur argentin, auquel il faut ajouter Guillermo Canas (N.9).
Moins connu que les trois autres mais tout aussi solide - Gaël Monfils, écrasé 6-3, 6-1, 6-0, en a fait l'expérience au premier tour -, il n'a fait qu'une bouchée de l'Espagnol Albert Montanes en trois sets 6-1, 6-3, 6-4, malgré un rhume qui l'a obligé à prendre des antibiotiques jusqu'à mercredi.
Chanceux
Pas de quoi inquiéter un joueur qui s'est cru perdu à deux reprises pour le tennis en 2000 et 2003 à la suite de graves blessures, avant de revenir à chaque fois dans le Top 15.
En grande forme, les Argentins ont aussi été favorisés par le sort, autant le jour du tirage, qui les a éparpillés de telle manière qu'ils ne peuvent pas se rencontrer avant les demi-finales, que lors des deux premiers tours.
Ainsi Coria, de retour pour la première fois sur le Central depuis ses deux balles de match manquées en finale 2004, a été bien content de voir Novak Djokovic abandonner jeudi à cause de problèmes à une jambe dans le troisième set sur le score de 4-6, 6-2, 3-2. Le jeune Serbe l'avait promené d'un bout à l'autre du court avec son grand coup droit.
La veille, Gaudio (N.5), brillant seulement dans les tournois mineurs (trois titres cette saison) depuis son triomphe inattendu à Paris, n'avait même pas eu besoin de mettre les pieds sur le terrain pour franchir le deuxième tour grâce au forfait du Russe Dmitry Tursunov.
Quant à Nalbandian (N.10), il s'est promené après un retard à l'allumage qui lui a valu un 0-6 dans son premier set contre le Chypriote Marcos Baghdatis. Le plus multi-surface des Argentins, finaliste de Wimbledon en 2002, s'apprête à tendre un piège à Roger Federer en quart de finale.
Des quatre, c'est peut-être Canas qui a le plus bel avenir Porte d'Auteuil. Après un troisième tour à sa portée contre le Français Paul-Henri Mathieu, il n'a plus qu'Andy Roddick (N.2), un allergique à la terre battue, comme grand nom sur sa route vers les demi-finales.
A moins qu'un nouveau venu ne refasse le coup de Gaudio l'année dernière. Selon Coria, le gaucher Mariano Puerta est un candidat à suivre.