Les Argentins redoutables
Tennis samedi, 22 janv. 2005. 11:41 dimanche, 15 déc. 2024. 07:43
MELBOURNE (AFP) - Les joueurs argentins, qui seront trois pour la première fois en huitièmes de finale de l'Open d'Australie de tennis à Melbourne, sont en train de briser définitivement l'idée reçue selon laquelle ils ne seraient redoutables que sur terre battue.
"Moi, ça ne me surprend pas", a assuré Guillermo Canas, tête de série N.12, l'un des trois qualifiés avec Guillermo Coria (N.6) et David Nalbandian (N.9). "Ce n'est pas nouveau. Il y a cinq ans déjà, à Melbourne, on m'avait demandé pourquoi j'étais le seul à bien marcher sur dur. J'avais répondu que d'ici peu nous allions tous avoir de bons résultats. Nous avons consacré beaucoup de temps à apprendre", a dit le joueur de Buenos Aires, qui a disputé une finale sur gazon à Bois-le-Duc (Pays-Bas) dès 2001.
La victoire de Canas au Masters Series de Toronto en 2002, la finale de Nalbandian à Wimbledon la même année ou celle de Coria sur les courts en dur de Miami l'année dernière sont autant de résultats qui ont aiguisé l'appétit des Argentins.
"Je travaille pour être le même joueur partout, que ce soit ici à Melbourne, sur terre ou même sur gazon. Pour être numéro un, il faut être bon sur tous les terrains", explique Coria, un des joueurs dotés des meilleures jambes de tout le circuit.
Vilas déjà
A Melbourne, le "Rebound Ace", surface synthétique plutôt lente, convient bien à leur jeu fondé sur des frappes liftées et sur une combativité de tous les instants en défense. "La balle gratte pas mal. Ce n'est pas comme à l'US Open ou sur d'autres surfaces dures sur lesquelles il est très difficile de lever la balle. Ici, on peut jouer du fond du court tranquillement", explique Coria.
Les trois Argentins vainqueurs samedi, sur les cinq présents au troisième tour, n'ont pas passé beaucoup de temps sur le court. La victoire la plus impressionnante a été l'oeuvre de Coria, qui a écrasé l'ancien N.1 mondial, l'Espagnol Juan Carlos Ferrero, 6-3, 6-2, 6-1.
Canas n'a pas été plus inquiété par le serveur-volleyeur tchèque Radek Stepanek, balayé en trois manches 6-1, 6-2, 6-2. Seul Nalbandian, souvent considéré comme le plus polyvalent de tous, a dû batailler pour se débarrasser de son voisin chilien Fernando Gonzalez en quatre sets 6-7 (3/7), 7-5, 6-2, 6-3.
Après tout, le plus célèbre joueur argentin de l'histoire, Guillermo Vilas, leur avait donné l'exemple il y a déjà longtemps. Ce grand lifteur spécialiste des trajectoires en jet d'eau l'avait emporté à deux reprises (1978, 1979) en Australie, lorsque le tournoi se jouait dans la banlieue de Melbourne, à Kooyong, sur... gazon. Il est vrai qu'à l'époque, l'Open était boudé par une grande partie des meilleurs joueurs mondiaux.
"Moi, ça ne me surprend pas", a assuré Guillermo Canas, tête de série N.12, l'un des trois qualifiés avec Guillermo Coria (N.6) et David Nalbandian (N.9). "Ce n'est pas nouveau. Il y a cinq ans déjà, à Melbourne, on m'avait demandé pourquoi j'étais le seul à bien marcher sur dur. J'avais répondu que d'ici peu nous allions tous avoir de bons résultats. Nous avons consacré beaucoup de temps à apprendre", a dit le joueur de Buenos Aires, qui a disputé une finale sur gazon à Bois-le-Duc (Pays-Bas) dès 2001.
La victoire de Canas au Masters Series de Toronto en 2002, la finale de Nalbandian à Wimbledon la même année ou celle de Coria sur les courts en dur de Miami l'année dernière sont autant de résultats qui ont aiguisé l'appétit des Argentins.
"Je travaille pour être le même joueur partout, que ce soit ici à Melbourne, sur terre ou même sur gazon. Pour être numéro un, il faut être bon sur tous les terrains", explique Coria, un des joueurs dotés des meilleures jambes de tout le circuit.
Vilas déjà
A Melbourne, le "Rebound Ace", surface synthétique plutôt lente, convient bien à leur jeu fondé sur des frappes liftées et sur une combativité de tous les instants en défense. "La balle gratte pas mal. Ce n'est pas comme à l'US Open ou sur d'autres surfaces dures sur lesquelles il est très difficile de lever la balle. Ici, on peut jouer du fond du court tranquillement", explique Coria.
Les trois Argentins vainqueurs samedi, sur les cinq présents au troisième tour, n'ont pas passé beaucoup de temps sur le court. La victoire la plus impressionnante a été l'oeuvre de Coria, qui a écrasé l'ancien N.1 mondial, l'Espagnol Juan Carlos Ferrero, 6-3, 6-2, 6-1.
Canas n'a pas été plus inquiété par le serveur-volleyeur tchèque Radek Stepanek, balayé en trois manches 6-1, 6-2, 6-2. Seul Nalbandian, souvent considéré comme le plus polyvalent de tous, a dû batailler pour se débarrasser de son voisin chilien Fernando Gonzalez en quatre sets 6-7 (3/7), 7-5, 6-2, 6-3.
Après tout, le plus célèbre joueur argentin de l'histoire, Guillermo Vilas, leur avait donné l'exemple il y a déjà longtemps. Ce grand lifteur spécialiste des trajectoires en jet d'eau l'avait emporté à deux reprises (1978, 1979) en Australie, lorsque le tournoi se jouait dans la banlieue de Melbourne, à Kooyong, sur... gazon. Il est vrai qu'à l'époque, l'Open était boudé par une grande partie des meilleurs joueurs mondiaux.