Les échantillons analysés à Montréal
Tennis mercredi, 16 mai 2007. 10:42 jeudi, 12 déc. 2024. 14:40
PARIS - Les analyses des échantillons prélevés cette année pendant le tournoi de Roland-Garros seront effectuées par le laboratoire de Montréal et non plus à Châtenay-Malabry.
"Cette année, les prélèvements urinaires seront envoyés au Canada pour être traités par le laboratoire antidopage de Montréal, comme l'ITF le fait depuis 2006 pour les autres tournois du Grand Chelem", a annoncé le journal "Le Monde".
"C'est l'ITF (la fédération internationale) qui est responsable des contrôles antidopage et ils ont un accord avec Montréal", a confirmé le porte-parole de la FFT, Thibault Fraix-Burnet, mercredi au cours d'un entretien téléphonique. "Châtenay est plus cher que Montréal. Ca permet à la fédération d'effectuer plus de contrôles, pas seulement en compétition mais aussi à l'entraînement."
Fraix-Burnet n'a pas précisé le nombre exact des contrôles qui seraient effectués mais a déclaré que les mêmes contrôles effectués à Châtenay-Malabry auraient coûté le "double".
"Le coût d'une analyse d'un échantillon à Montréal est de 190 dollars (frais d'envoi inclus). Cette même analyse revient à 277 euros pour le laboratoire national de dépistage du dopage (LNDD) de Châtenay-Malabry (soit 376 dollars US au taux de change de ce jour), ce qui correspond à plus du double de la proposition canadienne", a précisé l'ITF dans un communiqué, ajoutant que "aux prochains Internationaux de France, la quantité de tests antidopage urinaires passera à 180 contre 157 en 2006. Les tests urinaires pour le dépistage de l'EPO s'élèveront à 20 contre 8 l'an dernier. Enfin le total des tests sanguins sera identique à celui de 2006."
Selon "Le Monde", 180 contrôles urinaires (contre 149 en 2006) devraient être diligentés chez les professionnels et les juniors. La fédération prévoirait aussi d'effectuer au moins 32 contrôles sanguins (41 en 2006), seuls à même de dépister d'éventuelles autotransfusions.
Jusqu'ici, les prélèvements urinaires et sanguins étaient pratiqués conjointement par deux médecins du ministère des sports et deux agents d'IDTM, a précisé "Le Monde". Cet organisme privé, qui gère le programme antidopage de l'ITF dans sa globalité, est reconnu par l'Agence mondiale antidopage (AMA).
Lors des deux dernières éditions de Roland-Garros, le laboratoire de Châtenay-Malabry a révélé quatre contrôles positifs: l'Autrichien Stefan Koubek en 2004, les Argentins Mariano Puerta (finaliste) et Mariano Hood ainsi que la Bulgare Sesil Karatantcheva en 2005.
"Cette année, les prélèvements urinaires seront envoyés au Canada pour être traités par le laboratoire antidopage de Montréal, comme l'ITF le fait depuis 2006 pour les autres tournois du Grand Chelem", a annoncé le journal "Le Monde".
"C'est l'ITF (la fédération internationale) qui est responsable des contrôles antidopage et ils ont un accord avec Montréal", a confirmé le porte-parole de la FFT, Thibault Fraix-Burnet, mercredi au cours d'un entretien téléphonique. "Châtenay est plus cher que Montréal. Ca permet à la fédération d'effectuer plus de contrôles, pas seulement en compétition mais aussi à l'entraînement."
Fraix-Burnet n'a pas précisé le nombre exact des contrôles qui seraient effectués mais a déclaré que les mêmes contrôles effectués à Châtenay-Malabry auraient coûté le "double".
"Le coût d'une analyse d'un échantillon à Montréal est de 190 dollars (frais d'envoi inclus). Cette même analyse revient à 277 euros pour le laboratoire national de dépistage du dopage (LNDD) de Châtenay-Malabry (soit 376 dollars US au taux de change de ce jour), ce qui correspond à plus du double de la proposition canadienne", a précisé l'ITF dans un communiqué, ajoutant que "aux prochains Internationaux de France, la quantité de tests antidopage urinaires passera à 180 contre 157 en 2006. Les tests urinaires pour le dépistage de l'EPO s'élèveront à 20 contre 8 l'an dernier. Enfin le total des tests sanguins sera identique à celui de 2006."
Selon "Le Monde", 180 contrôles urinaires (contre 149 en 2006) devraient être diligentés chez les professionnels et les juniors. La fédération prévoirait aussi d'effectuer au moins 32 contrôles sanguins (41 en 2006), seuls à même de dépister d'éventuelles autotransfusions.
Jusqu'ici, les prélèvements urinaires et sanguins étaient pratiqués conjointement par deux médecins du ministère des sports et deux agents d'IDTM, a précisé "Le Monde". Cet organisme privé, qui gère le programme antidopage de l'ITF dans sa globalité, est reconnu par l'Agence mondiale antidopage (AMA).
Lors des deux dernières éditions de Roland-Garros, le laboratoire de Châtenay-Malabry a révélé quatre contrôles positifs: l'Autrichien Stefan Koubek en 2004, les Argentins Mariano Puerta (finaliste) et Mariano Hood ainsi que la Bulgare Sesil Karatantcheva en 2005.