Les Espagnols dominent les Français
Tennis mercredi, 28 janv. 2009. 09:45 samedi, 14 déc. 2024. 20:29
MELBOURNE - Fernando Verdasco et Rafael Nadal ont permis à l'Espagne de battre la France deux à zéro en dominant Jo-Wilfried Tsonga et Gilles Simon en quarts de finale des Internationaux d'Australie, mercredi à Melbourne.
"C'est une très bonne nouvelle pour nous, comme ça il y aura à coup sûr un Espagnol en finale", a commenté le no 1 mondial qui retrouvera Verdasco, l'homme en forme du moment, lors d'une demi-finale 100% ibérique vendredi.
Si Nadal était attendu dans le dernier carré, la présence de Verdasco est plus surprenante même si le Madrilène avait annoncé dès le tournoi de Brisbane qu'il était devenu "un autre joueur" depuis la victoire en coupe Davis face à l'Argentine début décembre.
Il l'a prouvé à Melbourne en écrasant ses trois premiers adversaires et en s'offrant, après Andy Murray lundi, son deuxième gros scalp du tournoi avec Tsonga, septième joueur mondial et finaliste sortant.
Vainqueur (7-6, 3-6, 6-3, 6-2), Verdasco a été l'exemple type du joueur en pleine confiance en écartant onze des treize balles de bris obtenues par son adversaire et en convertissant l'ensemble de ses quatre occasions à lui.
"Inutile de chercher. C'est là où je perds le match, a déclaré Tsonga. Si j'en transforme ne serait-ce que deux de plus, ça aurait été un autre match. Mais soit je ratais soit c'est lui qui a été très solide."
"La finale de la coupe Davis m'a fait grandir en tant que joueur", a souligné l'Espagnol qui disputera, à 25 ans sa première demi-finale dans un Grand Chelem et fera son entrée dans le Top 10 lundi.
Balle de manche contre Nadal
Il a beau n'avoir jamais gagné contre Nadal et pris 6-1, 6-0, 6-2 lors du dernier Roland-Garros, avec sa nouvelle confiance il y croit dur comme fer.
"Je crois en moi, a-t-il souligné, je me sens bien et je n'ai aucun problème physique nulle part. Contre "Rafa", je passerai le plus gros test qu'on puisse avoir dans un Grand Chelem. Mais j'ai tellement confiance en ce moment que j'ai l'impression de pouvoir battre n'importe qui."
Il pourra déjà essayer de prendre une manche à Nadal ce qui n'est pas encore arrivé cette année en cinq matchs à Melbourne. Simon, battu 6-2, 7-5, 7-5, s'en est approché de très près en obtenant une balle de deuxième manche à 5-4.
Mais Nadal l'a écartée avec un énorme service, suivi d'une attaque en coup droit et d'un smash. Au troisième set, le Français, 8e mondial, a encore eu une balle de bris pour mener 5-3. Là encore, le Majorquin a été solide comme un roc.
"À chaque fois que j'ai eu une opportunité, il m'a balayé avec un coup droit flirtant avec la ligne, a réagi Simon. Il n'y a rien à dire, il a été beaucoup plus fort, particulièrement dans les moments importants."
"Je joue mieux ici que l'année dernière, je me sens bien. A part le deuxième tour, le reste a été d'un très bon niveau", a commenté Nadal qui avait été balayé en demi-finales par Tsonga en 2008.
Le no 1 mondial se méfiait de Simon qui l'avait battu en octobre dernier à Madrid. Au final, le Français devra se consoler d'être devenu le premier joueur de la quinzaine à lui prendre plus de quatre jeux dans un set.
"C'est une très bonne nouvelle pour nous, comme ça il y aura à coup sûr un Espagnol en finale", a commenté le no 1 mondial qui retrouvera Verdasco, l'homme en forme du moment, lors d'une demi-finale 100% ibérique vendredi.
Si Nadal était attendu dans le dernier carré, la présence de Verdasco est plus surprenante même si le Madrilène avait annoncé dès le tournoi de Brisbane qu'il était devenu "un autre joueur" depuis la victoire en coupe Davis face à l'Argentine début décembre.
Il l'a prouvé à Melbourne en écrasant ses trois premiers adversaires et en s'offrant, après Andy Murray lundi, son deuxième gros scalp du tournoi avec Tsonga, septième joueur mondial et finaliste sortant.
Vainqueur (7-6, 3-6, 6-3, 6-2), Verdasco a été l'exemple type du joueur en pleine confiance en écartant onze des treize balles de bris obtenues par son adversaire et en convertissant l'ensemble de ses quatre occasions à lui.
"Inutile de chercher. C'est là où je perds le match, a déclaré Tsonga. Si j'en transforme ne serait-ce que deux de plus, ça aurait été un autre match. Mais soit je ratais soit c'est lui qui a été très solide."
"La finale de la coupe Davis m'a fait grandir en tant que joueur", a souligné l'Espagnol qui disputera, à 25 ans sa première demi-finale dans un Grand Chelem et fera son entrée dans le Top 10 lundi.
Balle de manche contre Nadal
Il a beau n'avoir jamais gagné contre Nadal et pris 6-1, 6-0, 6-2 lors du dernier Roland-Garros, avec sa nouvelle confiance il y croit dur comme fer.
"Je crois en moi, a-t-il souligné, je me sens bien et je n'ai aucun problème physique nulle part. Contre "Rafa", je passerai le plus gros test qu'on puisse avoir dans un Grand Chelem. Mais j'ai tellement confiance en ce moment que j'ai l'impression de pouvoir battre n'importe qui."
Il pourra déjà essayer de prendre une manche à Nadal ce qui n'est pas encore arrivé cette année en cinq matchs à Melbourne. Simon, battu 6-2, 7-5, 7-5, s'en est approché de très près en obtenant une balle de deuxième manche à 5-4.
Mais Nadal l'a écartée avec un énorme service, suivi d'une attaque en coup droit et d'un smash. Au troisième set, le Français, 8e mondial, a encore eu une balle de bris pour mener 5-3. Là encore, le Majorquin a été solide comme un roc.
"À chaque fois que j'ai eu une opportunité, il m'a balayé avec un coup droit flirtant avec la ligne, a réagi Simon. Il n'y a rien à dire, il a été beaucoup plus fort, particulièrement dans les moments importants."
"Je joue mieux ici que l'année dernière, je me sens bien. A part le deuxième tour, le reste a été d'un très bon niveau", a commenté Nadal qui avait été balayé en demi-finales par Tsonga en 2008.
Le no 1 mondial se méfiait de Simon qui l'avait battu en octobre dernier à Madrid. Au final, le Français devra se consoler d'être devenu le premier joueur de la quinzaine à lui prendre plus de quatre jeux dans un set.