Les Espagnols sont un peu trop bruyants
Tennis samedi, 9 déc. 2000. 16:50 vendredi, 13 déc. 2024. 22:36
BARCELONE (Espagne) 9 dec (AFP) - Très présent, bruyant et chauvin, le public espagnol de la Coupe Davis s'est attiré les plaintes de l'équipe et des medias australiens pour son comportement alors que les Espagnols crient au manque d'objectivité.
"Je dois dire que le public ici n'est pas très correct. Je comprends qu'on encourage ses joueurs mais pas qu'on sifffle chacun de nos coups gagnants. Les Espagnols peuvent se sentir fiers de ça mais le monde entier le sait maintenant. Ce n'est pas l'esprit de la Coupe Davis. C'est décevant. Les Espagnols doivent se regarder dans un miroir", affirme John Newcombe, gentleman parmi les gentlemen du circuit.
Le capitaine australien et ancien joueur ne cherche pas d'excuses à son équipe, félicitant la paire espagnole vainqueur du double australien, mais il s'est toutefois plaint auprès de Stefan Fransson, juge-arbitre de la rencontre et chef des superviseurs de la fédération internationale, de l'attitude du public, mais aussi du capitaine espagnol Javier Duarte accusé de jeter de l'huile sur le feu.
Les Australiens Mark Woodforde et Lleyton Hewitt se sont également plaints du comportement peu sportif de la foule qui s'est fait constamment entendre et qui a, à plusieurs reprises, siffler entre un premier et un deuxième service pour destabiliser les joueurs australiens.
Les medias australiens ont fait le procès du public et du capitaine espagnol affirmant "Vous trouvez bon pour le tennis qu'un joueur se fasse huer en entrant sur un court et à chaque fois qu'il réussit un coup?". Certains journalistes estiment même que les rencontres ont été biaisées et demandent à Stefan Fransson de prendre des mesures (points de pénalité).
Public vivant
"Je pense que l'atmosphère ici est très bonne. C'est un public très vivant. Il y a eu des moments où le public a frisé la violation de réglement (l'Espagne aurait ainsi écopé de points de pénalité) mais pour le moment ni moi ni les deux juges de chaise n'ont estimé qu'ils avaient franchi la ligne jaune. Je trouve que le règlement est bien fait. Maintenant, c'est vrai que ce n'est pas très sportif de huer. Ce n'est pas bon au tennis, au football ou au hockey-sur-glace mais ça arrive partout...", a répondu Fransson.
Les Espagnols crient quant à eux à l'injustice. Alex Corretja a répondu directement à un journaliste australien: "Je ne comprends pas pourquoi vous n'arrêtez pas de parler du public. Le public a été parfait. Nous avons déjà joué dans des endroits où on nous menaçait de mort, où on nous disait qu'on allait nous tuer. Ici, il n'y a rien de tout ça. Que s'est-il passé? Le public a sifflé trois fois. Vous croyez vraiment que vos joueurs ont perdu à cause du public? Il y a eu un match de cinq sets hier, puis un autre de quatre sets, et trois sets aujourd'hui.. Vous croyez vraiment qu'ils ont perdu à cause du public. Le public australien m'a également sifflé, des gens probablement d'une famille de joueur, ce qui est grave, m'ont dit des choses... Alors, qu'on arrête de parler du public".
La polémique ne devrait certainement pas s'estomper dimanche lors de deux derniers matches qui décideront du sort de la Coupe Davis.
"Je dois dire que le public ici n'est pas très correct. Je comprends qu'on encourage ses joueurs mais pas qu'on sifffle chacun de nos coups gagnants. Les Espagnols peuvent se sentir fiers de ça mais le monde entier le sait maintenant. Ce n'est pas l'esprit de la Coupe Davis. C'est décevant. Les Espagnols doivent se regarder dans un miroir", affirme John Newcombe, gentleman parmi les gentlemen du circuit.
Le capitaine australien et ancien joueur ne cherche pas d'excuses à son équipe, félicitant la paire espagnole vainqueur du double australien, mais il s'est toutefois plaint auprès de Stefan Fransson, juge-arbitre de la rencontre et chef des superviseurs de la fédération internationale, de l'attitude du public, mais aussi du capitaine espagnol Javier Duarte accusé de jeter de l'huile sur le feu.
Les Australiens Mark Woodforde et Lleyton Hewitt se sont également plaints du comportement peu sportif de la foule qui s'est fait constamment entendre et qui a, à plusieurs reprises, siffler entre un premier et un deuxième service pour destabiliser les joueurs australiens.
Les medias australiens ont fait le procès du public et du capitaine espagnol affirmant "Vous trouvez bon pour le tennis qu'un joueur se fasse huer en entrant sur un court et à chaque fois qu'il réussit un coup?". Certains journalistes estiment même que les rencontres ont été biaisées et demandent à Stefan Fransson de prendre des mesures (points de pénalité).
Public vivant
"Je pense que l'atmosphère ici est très bonne. C'est un public très vivant. Il y a eu des moments où le public a frisé la violation de réglement (l'Espagne aurait ainsi écopé de points de pénalité) mais pour le moment ni moi ni les deux juges de chaise n'ont estimé qu'ils avaient franchi la ligne jaune. Je trouve que le règlement est bien fait. Maintenant, c'est vrai que ce n'est pas très sportif de huer. Ce n'est pas bon au tennis, au football ou au hockey-sur-glace mais ça arrive partout...", a répondu Fransson.
Les Espagnols crient quant à eux à l'injustice. Alex Corretja a répondu directement à un journaliste australien: "Je ne comprends pas pourquoi vous n'arrêtez pas de parler du public. Le public a été parfait. Nous avons déjà joué dans des endroits où on nous menaçait de mort, où on nous disait qu'on allait nous tuer. Ici, il n'y a rien de tout ça. Que s'est-il passé? Le public a sifflé trois fois. Vous croyez vraiment que vos joueurs ont perdu à cause du public? Il y a eu un match de cinq sets hier, puis un autre de quatre sets, et trois sets aujourd'hui.. Vous croyez vraiment qu'ils ont perdu à cause du public. Le public australien m'a également sifflé, des gens probablement d'une famille de joueur, ce qui est grave, m'ont dit des choses... Alors, qu'on arrête de parler du public".
La polémique ne devrait certainement pas s'estomper dimanche lors de deux derniers matches qui décideront du sort de la Coupe Davis.