Les Montréalais toujours en amour avec Arantxa
Tennis mardi, 31 juil. 2001. 15:12 mercredi, 11 déc. 2024. 19:32
MONTREAL (PC) - Le courant passe toujours aussi bien entre le public montréalais et Arantxa Sanchez-Vicario. Encouragée par une foule partisane, l'Espagnole a facilement disposé de la Slovaque Henrieta Nagyova, 6-4, 6-1, mardi, lors de la deuxième journée des Internationaux de tennis du Canada. Elle a d'ailleurs conclu le match en enfilant deux as.
Deux fois championne (1992 et 1994) et autant de fois finaliste de l'Omnium du Maurier (1996 et 1998), Sanchez-Vicario (no 7) a l'impression de jouer dans sa cour chaque fois qu'elle met les pieds à Montréal.
"Je suis très contente d'être ici. Le public est fantastique avec moi, a-t-elle dit après sa victoire. Le premier match d'un tournoi est toujours difficile. Mais après, c'est plus facile avec les encouragements du public.
"Je suis un peu à la maison ici, a ajouté la lée, ce qui me donne confiance et me motive. Je devrais peut-être demander ma naturalisation canadienne."
Sanchez-Vicario possède une personnalité attachante qui lui permet d'établir une belle complicité avec les amateurs. De plus, elle s'exprime en français, ce que les gens apprécient toujours.
"Je pense que le public m'a adopté après ma victoire en trois sets contre Monica Seles en 1992. Je me suis bien battue et les gens ont apprécié."
Il y a deux semaines, Sanchez-Vicario a épousé Joan Vehils. Son tennis en a un peu souffert, avoue-t-elle.
"Je me suis pas beaucoup entraînée depuis mon mariage. C'est pourquoi il me faut d'autres matchs comme celui-ci pour retrouver mon meilleur niveau."
Espérons maintenant qu'elle n'ajoutera pas le nom de son mari au sien. Arantxa Sanchez-Vicario-Vehils, c'est un peu longuet.
Capriati en nette progression
Le meilleur match de la journée a opposé l'Américaine Jennifer Capriati à l'Italienne Tathiana Garbin. Capriati l'a emporté en deux manches, s'imposant chaque fois au bris d'égalité 7-6 (5), 7-6 (1).
"Ce fut un match très difficile mais aussi très spectaculaire, a commenté Capriati. Je crois que nous avons toutes les deux très bien joué. Elle a réussi des points incroyables. Il a fallu se bagarrer sur chaque point. C'est pourquoi je suis si contente de cette victoire."
L'ancienne jeune prodige du tennis américain remonte progressivement au classement de la WTA après une longue traversée du désert due à des problèmes personnels. Gagnante de deux tournois en 1999 (Strasbourg et Québec), Capriati a entrepris l'année au 23e rang. Elle occupe aujourd'hui le 17e rang après de bons résultats dont une demi-finale en Australie et un quart-de-finale à Miami.
Capriati a déjà occupé le sixième rang et elle détient deux records du présent tournoi qui seront difficiles à battre: celui de la plus jeune participante (14 ans et 4 mois, en 1990), et celui de la plus jeune championne (15 ans et 4 mois, en 1991). Au deuxième tour, elle sera opposée à l'Espagnole Virginia Ruano-Pascual (100e), une joueuse issue des qualifications.
Trois têtes de série sont tombées mardi. La Luxembourgeoise Anne Kremer a écarté la Française Nathalie Tauziat (no 5) 6-4, 6-1, la Croate Silvija Talaja a éliminé l'Autrichienne Barbara Schett (no 14) 6-1, 4-6, 6-4, et la Tchèque Kveta Hrdlickova a eu raison de la Belge Dominique Van Roost (no 12) 6-4, 6-3.
Kournikova (bis)
La popularité d'Anna Kournikova ne se dément pas. On en a eu une nouvelle preuve lorsque les spectateurs ont délaissé les tribunes du court numéro un pour venir applaudir la Russe qui jouait son match de double associée à l'Américaine Lindsay Davenport. Le hic, c'est que le court numéro un était occupé par la Suissesse Martina Hingis, première raquette mondiale, laquelle jouait son match de double en compagnie de Nathalie Tauziat.
Un record
Un nouveau record mondial a été établi mardi pour un tournoi féminin d'une durée d'une semaine. Les organisateurs ont annoncé que 153 500 billets ont été vendus, un chiffre qui sera amélioré d'ici la fin du tournoi. Le précédent record de 144 062 billets avait été établi à Montréal il y a deux ans. Par comparaison, les hommes ont attiré 151 722 spectateurs l'an dernier.
Deux fois championne (1992 et 1994) et autant de fois finaliste de l'Omnium du Maurier (1996 et 1998), Sanchez-Vicario (no 7) a l'impression de jouer dans sa cour chaque fois qu'elle met les pieds à Montréal.
"Je suis très contente d'être ici. Le public est fantastique avec moi, a-t-elle dit après sa victoire. Le premier match d'un tournoi est toujours difficile. Mais après, c'est plus facile avec les encouragements du public.
"Je suis un peu à la maison ici, a ajouté la lée, ce qui me donne confiance et me motive. Je devrais peut-être demander ma naturalisation canadienne."
Sanchez-Vicario possède une personnalité attachante qui lui permet d'établir une belle complicité avec les amateurs. De plus, elle s'exprime en français, ce que les gens apprécient toujours.
"Je pense que le public m'a adopté après ma victoire en trois sets contre Monica Seles en 1992. Je me suis bien battue et les gens ont apprécié."
Il y a deux semaines, Sanchez-Vicario a épousé Joan Vehils. Son tennis en a un peu souffert, avoue-t-elle.
"Je me suis pas beaucoup entraînée depuis mon mariage. C'est pourquoi il me faut d'autres matchs comme celui-ci pour retrouver mon meilleur niveau."
Espérons maintenant qu'elle n'ajoutera pas le nom de son mari au sien. Arantxa Sanchez-Vicario-Vehils, c'est un peu longuet.
Capriati en nette progression
Le meilleur match de la journée a opposé l'Américaine Jennifer Capriati à l'Italienne Tathiana Garbin. Capriati l'a emporté en deux manches, s'imposant chaque fois au bris d'égalité 7-6 (5), 7-6 (1).
"Ce fut un match très difficile mais aussi très spectaculaire, a commenté Capriati. Je crois que nous avons toutes les deux très bien joué. Elle a réussi des points incroyables. Il a fallu se bagarrer sur chaque point. C'est pourquoi je suis si contente de cette victoire."
L'ancienne jeune prodige du tennis américain remonte progressivement au classement de la WTA après une longue traversée du désert due à des problèmes personnels. Gagnante de deux tournois en 1999 (Strasbourg et Québec), Capriati a entrepris l'année au 23e rang. Elle occupe aujourd'hui le 17e rang après de bons résultats dont une demi-finale en Australie et un quart-de-finale à Miami.
Capriati a déjà occupé le sixième rang et elle détient deux records du présent tournoi qui seront difficiles à battre: celui de la plus jeune participante (14 ans et 4 mois, en 1990), et celui de la plus jeune championne (15 ans et 4 mois, en 1991). Au deuxième tour, elle sera opposée à l'Espagnole Virginia Ruano-Pascual (100e), une joueuse issue des qualifications.
Trois têtes de série sont tombées mardi. La Luxembourgeoise Anne Kremer a écarté la Française Nathalie Tauziat (no 5) 6-4, 6-1, la Croate Silvija Talaja a éliminé l'Autrichienne Barbara Schett (no 14) 6-1, 4-6, 6-4, et la Tchèque Kveta Hrdlickova a eu raison de la Belge Dominique Van Roost (no 12) 6-4, 6-3.
Kournikova (bis)
La popularité d'Anna Kournikova ne se dément pas. On en a eu une nouvelle preuve lorsque les spectateurs ont délaissé les tribunes du court numéro un pour venir applaudir la Russe qui jouait son match de double associée à l'Américaine Lindsay Davenport. Le hic, c'est que le court numéro un était occupé par la Suissesse Martina Hingis, première raquette mondiale, laquelle jouait son match de double en compagnie de Nathalie Tauziat.
Un record
Un nouveau record mondial a été établi mardi pour un tournoi féminin d'une durée d'une semaine. Les organisateurs ont annoncé que 153 500 billets ont été vendus, un chiffre qui sera amélioré d'ici la fin du tournoi. Le précédent record de 144 062 billets avait été établi à Montréal il y a deux ans. Par comparaison, les hommes ont attiré 151 722 spectateurs l'an dernier.