Les paris en ligne sur Roland-Garros interdits
Tennis vendredi, 30 mai 2008. 12:29 mercredi, 11 déc. 2024. 23:41
PARIS - La justice a interdit vendredi aux sites internet Unibet et Expekt d'organiser des paris en ligne en France sur le tournoi de tennis de Roland-Garros, les condamnant à verser à la Fédération française de tennis, organisatrice du tournoi, 800 000 euros de dommages et intérêts.
Les deux sites, domiciliés à Malte, ont annoncé via un communiqué de l'Association européenne des jeux et des paris (EGBA) qu'ils allaient faire appel.
Dans deux jugements distincts, le tribunal de Paris a considéré que ces deux sites qui proposent aux internautes un service de paris sportifs sur les Internationaux de France de tennis -qui s'achèvent le 8 juin-, "portaient atteinte au monopole d'exploitation conféré à la Fédération française de tennis (FFT), organisateur du tournoi".
Il a condamné la société Expekt à verser 300 000 euros de dommages et intérêts à la FFT et Unibet 500 000 euros.
"C'est la première décision aussi claire sur le droit exclusif d'exploitation" des organisateurs, se réjouissait vendredi l'avocate de la FFT, Me Fabienne Fajgenbaum, qui voit dans les jugements de vendredi une véritable "jurisprudence".
Se basant sur la loi française qui interdit les paris sportifs autres que ceux organisés par la Française des Jeux, la FFT avait intenté une action en justice à Liège, en Belgique, dont elle a été déboutée fin avril, et la seconde devant le tribunal de grande instance de Paris.
Pour l'EGBA, les décisions rendues vendredi à Paris ne font que marquer "les contradictions entre les différents juges européens".
"Nous regrettons qu'un juge français cherche à empêcher les internautes français de parier sur leur tournoi de tennis préféré tandis que les Belges pourront continuer à profiter pleinement de cette forme de plus en plus populaire de divertissement", écrit ainsi l'association pour qui les droits des organisateurs d'événements sportifs "ne sont pas illimités".
Surtout, l'association en profite pour rappeler que la Française des Jeux (FDJ), à qui le tribunal reconnaît un monopole sur les paris sportifs, est actuellement dans le collimateur de la Commission européenne.
Sommée par Bruxelles de mettre fin aux monopoles du PMU (paris sur les courses de chevaux) et de la FDJ, la France s'est déclarée en novembre prête à s'ouvrir à des opérateurs privés de façon "maîtrisée".
Les deux sites, domiciliés à Malte, ont annoncé via un communiqué de l'Association européenne des jeux et des paris (EGBA) qu'ils allaient faire appel.
Dans deux jugements distincts, le tribunal de Paris a considéré que ces deux sites qui proposent aux internautes un service de paris sportifs sur les Internationaux de France de tennis -qui s'achèvent le 8 juin-, "portaient atteinte au monopole d'exploitation conféré à la Fédération française de tennis (FFT), organisateur du tournoi".
Il a condamné la société Expekt à verser 300 000 euros de dommages et intérêts à la FFT et Unibet 500 000 euros.
"C'est la première décision aussi claire sur le droit exclusif d'exploitation" des organisateurs, se réjouissait vendredi l'avocate de la FFT, Me Fabienne Fajgenbaum, qui voit dans les jugements de vendredi une véritable "jurisprudence".
Se basant sur la loi française qui interdit les paris sportifs autres que ceux organisés par la Française des Jeux, la FFT avait intenté une action en justice à Liège, en Belgique, dont elle a été déboutée fin avril, et la seconde devant le tribunal de grande instance de Paris.
Pour l'EGBA, les décisions rendues vendredi à Paris ne font que marquer "les contradictions entre les différents juges européens".
"Nous regrettons qu'un juge français cherche à empêcher les internautes français de parier sur leur tournoi de tennis préféré tandis que les Belges pourront continuer à profiter pleinement de cette forme de plus en plus populaire de divertissement", écrit ainsi l'association pour qui les droits des organisateurs d'événements sportifs "ne sont pas illimités".
Surtout, l'association en profite pour rappeler que la Française des Jeux (FDJ), à qui le tribunal reconnaît un monopole sur les paris sportifs, est actuellement dans le collimateur de la Commission européenne.
Sommée par Bruxelles de mettre fin aux monopoles du PMU (paris sur les courses de chevaux) et de la FDJ, la France s'est déclarée en novembre prête à s'ouvrir à des opérateurs privés de façon "maîtrisée".