Les petites frayeurs de Nadal
Tennis mercredi, 7 juin 2006. 10:28 jeudi, 12 déc. 2024. 04:33
PARIS (AFP) - Qui s'endort sur la table de massage et se réveille au milieu de la nuit ? Qui se rend compte à quelques minutes d'un match que sa raquette est mal cordée ? Rafael Nadal, et on l'apprend sur le blog qu'il tient à l'occasion du tournoi de tennis de Roland-Garros.
Depuis le début du tournoi, le champion espagnol alimente quotidiennement son site (rafaelnadal.com) avec ses impressions sur le tournoi, Paris et la vie d'un joueur de tennis professionnel en général.
On apprend notamment qu'au fur et à mesure que le tournoi avance, il a de plus en plus de mal à arriver à l'heure au petit-déjeuner à son hôtel.
"J'espère que je n'offenserai personne en disant que je me suis levé à 12h45 aujourd'hui, écrit-il mardi au lendemain de sa partie contre Hewitt. Les gens doivent comprendre que lorsqu'on galope autant on a besoin de sommeil."
Il faut dire aussi le Majorquin ne se couche pas toujours avec les poules, surtout lorsqu'il s'agit de fêter son vingtième anniversaire comme samedi dernier.
"On avait réservé un resto chic mais on dû annuler car le match contre Mathieu avait duré trop longtemps. On s'est donc rabattus sur une pizzeria près des Champs-Elysées où on a nos habitudes et on était de retour à l'hôtel assez tard, autour de 01h00 du matin."
Le masseur était parti
Et là, il frôle une première fois la catastrophe en manquant de tomber de la table de massage en pleine nuit. "En rentrant du dîner, je me fais masser dans ma chambre et je m'endors, raconte Nadal. Une fois fini, Juanan (le masseur) a peur de me réveiller et s'en va. Moi, je reste comme ça. Je me réveille au milieu de la nuit en me demande où je suis. Heureusement je ne suis pas tombé de la table en plein sommeil !"
L'Espagnol s'est fait une autre petite frayeur le lendemain lorsque sa partie contre Hewitt a subitement été avancée après le rapide abandon de son compatriote Martin contre Benneteau. "C'était un peu la panique j'étais tout juste en train de manger."
Mais là où Nadal a vraiment failli être très mal, c'est la semaine dernière, où quelques minutes avant son deuxième tour, il s'est rendu compte que sa raquette n'avait pas été cordée avec le bon matériel.
"Ceux qui connaissent le tennis savent que c'est un désastre, s'exclame Rafa. A l'entraînement je ne comprenais rien, les balles fusaient un mètre plus loin que d'habitude. Quand j'ai réalisé pourquoi, c'était l'angoisse. Mon manageur a finalement réussi à dégoter de quoi corder trois raquettes."
Le Louvre
La partie a finalement été reportée au lendemain à cause de la pluie, mais Nadal en a encore des frissons: "Croyez-moi, j'ai eu très peur. C'est la première fois qu'il m'arrive une chose pareille et ça a lieu à Roland-Garros!"
De Paris, il "n'a pas le temps de voir grand-chose même si c'est une des (ses) villes préférées": "Je vois la plupart des monuments de derrière les vitres d'une voiture. Mais rien que passer devant le Louvre a été très excitant car j'ai vu le film Da Vinci Code il n'y a pas longtemps", raconte-t-il.
La terreur de Manacor partage l'essentiel de son temps entre le stade et l'hôtel, où il martyrise sa console de jeux: "Je sais que ce n'est pas la façon la plus intelligente d'occuper son temps mais je suis accro", note-t-il.
Ses rares sorties semblent se cantonner aux Champs-Elysées où il aime "manger des glaces" et flâner chez les disquaires "sans rien acheter".
Son principal regret est de ne trouver nulle part sa boisson chocolatée préférée que "tout le monde en Espagne boit au petit-déjeuner" mais qui "est introuvable ici".
Avis aux connaisseurs, qui peuvent lui filer des adresses en répondant directement sur son blog. "Je lis quelques messages tous les jours", assure Nadal.
Depuis le début du tournoi, le champion espagnol alimente quotidiennement son site (rafaelnadal.com) avec ses impressions sur le tournoi, Paris et la vie d'un joueur de tennis professionnel en général.
On apprend notamment qu'au fur et à mesure que le tournoi avance, il a de plus en plus de mal à arriver à l'heure au petit-déjeuner à son hôtel.
"J'espère que je n'offenserai personne en disant que je me suis levé à 12h45 aujourd'hui, écrit-il mardi au lendemain de sa partie contre Hewitt. Les gens doivent comprendre que lorsqu'on galope autant on a besoin de sommeil."
Il faut dire aussi le Majorquin ne se couche pas toujours avec les poules, surtout lorsqu'il s'agit de fêter son vingtième anniversaire comme samedi dernier.
"On avait réservé un resto chic mais on dû annuler car le match contre Mathieu avait duré trop longtemps. On s'est donc rabattus sur une pizzeria près des Champs-Elysées où on a nos habitudes et on était de retour à l'hôtel assez tard, autour de 01h00 du matin."
Le masseur était parti
Et là, il frôle une première fois la catastrophe en manquant de tomber de la table de massage en pleine nuit. "En rentrant du dîner, je me fais masser dans ma chambre et je m'endors, raconte Nadal. Une fois fini, Juanan (le masseur) a peur de me réveiller et s'en va. Moi, je reste comme ça. Je me réveille au milieu de la nuit en me demande où je suis. Heureusement je ne suis pas tombé de la table en plein sommeil !"
L'Espagnol s'est fait une autre petite frayeur le lendemain lorsque sa partie contre Hewitt a subitement été avancée après le rapide abandon de son compatriote Martin contre Benneteau. "C'était un peu la panique j'étais tout juste en train de manger."
Mais là où Nadal a vraiment failli être très mal, c'est la semaine dernière, où quelques minutes avant son deuxième tour, il s'est rendu compte que sa raquette n'avait pas été cordée avec le bon matériel.
"Ceux qui connaissent le tennis savent que c'est un désastre, s'exclame Rafa. A l'entraînement je ne comprenais rien, les balles fusaient un mètre plus loin que d'habitude. Quand j'ai réalisé pourquoi, c'était l'angoisse. Mon manageur a finalement réussi à dégoter de quoi corder trois raquettes."
Le Louvre
La partie a finalement été reportée au lendemain à cause de la pluie, mais Nadal en a encore des frissons: "Croyez-moi, j'ai eu très peur. C'est la première fois qu'il m'arrive une chose pareille et ça a lieu à Roland-Garros!"
De Paris, il "n'a pas le temps de voir grand-chose même si c'est une des (ses) villes préférées": "Je vois la plupart des monuments de derrière les vitres d'une voiture. Mais rien que passer devant le Louvre a été très excitant car j'ai vu le film Da Vinci Code il n'y a pas longtemps", raconte-t-il.
La terreur de Manacor partage l'essentiel de son temps entre le stade et l'hôtel, où il martyrise sa console de jeux: "Je sais que ce n'est pas la façon la plus intelligente d'occuper son temps mais je suis accro", note-t-il.
Ses rares sorties semblent se cantonner aux Champs-Elysées où il aime "manger des glaces" et flâner chez les disquaires "sans rien acheter".
Son principal regret est de ne trouver nulle part sa boisson chocolatée préférée que "tout le monde en Espagne boit au petit-déjeuner" mais qui "est introuvable ici".
Avis aux connaisseurs, qui peuvent lui filer des adresses en répondant directement sur son blog. "Je lis quelques messages tous les jours", assure Nadal.