Les rois de Flushing Meadows
$content.firstChildCategorie mercredi, 9 juil. 2014. 21:23 lundi, 26 août 2013. 13:46Ça y est, nous y sommes presque… encore un dodo et le coup d‘envoi du US Open sera donné! La première question qui me vient à l‘esprit est celle-ci : « Mais qui donc sera capable de stopper Rafael Nadal et Serena Williams? »
Allons-y d‘abord avec une petite analyse du jeu et des résultats de notre Espagnol favori. Ce n‘est pas tellement compliqué, Rafa n‘a pas perdu un seul match cette année sur surface dure. Il a participé à trois tournois de la série 1000, soit Indian Wells, Montréal et Cincinnati, et personne ne s‘est mieux comporté que lui dans les moments clés! Ceci étant dit le principal intéressé aime nous ramener à la réalité dans ses propos teintés de justesse et d‘humilité concernant ses performances sur la surface qui torture le plus les rotules… Et je cite :« Je dois vous avouer que depuis mon retour au jeu, mes résultats vont bien au-delà de mes attentes. Ceci étant dit, à Indian Wells j‘étais à quelques points de perdre devant Ernests Gulbis et Juan Martin Del Potro. À Montréal, ma demi-finale gagnée au bris d‘égalité de la dernière manche devant Novak Djokovic s‘est jouée sur quelques points. À Cincinnati face à Roger Federer je suis passé à cheveu de la défaite tandis qu‘en finale devant John Isner, une vraie roulette russe, ces deux bris d‘égalité. Oui j‘ai trois trophées de plus mais ces quelques matchs auraient aussi bien pu m‘échapper ».
C‘est réaliste oui comme commentaires, mais lorsque Nadal n‘est pas assez offensif sur dur, il compense autrement. Ses déplacements sont toujours de grande qualité et sa combativité demeure intacte. Du fait, Rafa est tellement acharné au coeur de la compétition que ses adversaires sont souvent intimidés ou pire encore, n‘arrivent pas à tenir physiquement et mentalement. C‘est pour cette raison que je le déclare l‘homme à battre à New York! (êtes-vous surpris? Hi hi hi…...)
En passant chers amis, notre Milos Raonic a un assez beau tableau si bien sûr l‘épaule peut tenir le coup! Thomas Fabiano, un qualifié d‘entrée, peut-être Feliciano Lopez au 3e tour, Richard Gasquet en ronde des 16 et puis soit Ernest Gulbis, David Ferrer (qui n‘arrive plus à gagner) ou le fantasque Jerzy Janowicz pour se rendre en demie! Je rêve… je vous le répète : si l‘épaule est OK il peut aller loin…
Bon maintenant… Sereine Serena, reine du circuit, championne en titre et quatre fois détentrice de ce US Open. Va-t-elle tenir le coup à New York ou se laissera-t-elle emporter par les émotions? Victoria Azarenka l‘a battu en finale à Cincinnati, notre Eugenie Bouchard lui a arraché un set alors qu‘elle semblait sur le pilote automatique… Alors Miss Williams? Sera-t-elle à son meilleur ou est-ce que son coach/ami de coeur Patrick Mouratoglou l‘a trop poussée avant ce dernier Grand Chelem de l‘année? Hummm, la dame à battre surtout depuis que l‘on sait que Maria Sugarpova ne sera plus dans le portrait! Quel roman savon! D‘abord Maria congédie Jimmy Connors après un match seulement puis nous laisse croire qu‘elle veut changer son nom pour mousser sa marque de bonbons et déclare forfait en raison d‘une bursite à l‘épaule. Maria de grâce… please don‘t let all that money make you lose it!!!
Hey, on se souhaite un merveilleux US Open. Je vous fais un aveu. Autant j‘aime la combativité de Nadal, mon Maurice Richard à moi, autant je prie… que Roger Federer connaisse un extraordinaire tournoi. La vie sans un Roger au sommet de son art, sans son flair, son merveilleux coup droit d‘attaque, son jeu de jambes d‘une élégance inégalée et surtout sans son désir d‘aller loin… franchement je ne suis pas prête à vivre cela… Pas maintenant… pas si prématurément. Je ne peux pas vivre sans son brio.
Bon US Open et à demain 13 h sur les ondes de RDS!
hp