M. Raonic se sentira comme à la maison
Tennis dimanche, 17 avr. 2011. 17:28 dimanche, 15 déc. 2024. 01:37
BARCELONE, Espagne - La première participation de Milos Raonic à l'Omnium de Barcelone lundi sera ce qui ressemblera le plus à un tournoi à la maison loin du Canada pour l'une des vedettes montantes du tennis masculin.
Selon l'Ontarien, sa montée fulgurante s'explique par un déménagement dans la capitale catalane avant le début de la saison. Il a effectué un séjour de sept semaines à Barcelone avant les Internationaux d'Australie où le joueur de 20 ans a atteint les quarts de finale en janvier.
Depuis le 1er janvier, Raonic a fait un bon de 122 places au classement mondial pour se retrouver 34e.
« Je pense que ç'a été une grande décision à prendre parce que ç'a été difficile de quitter la maison, mais c'était la chose à faire », a indiqué Raonic à l'Associated Press au cours d'un récent entraînement à Barcelone.
Le premier tournoi majeur sur terre battue de Raonic sur le circuit de l'ATP, au Masters de Monte Carlo, a commencé avec des victoires contre Michaël Llodra et Ernests Gulbis avant qu'il soit stoppé par l'expérimenté David Ferrer, qui l'a vaincu 6-1, 6-3 jeudi.
À Barcelone, Raonic a reçu un laissez-passer et est classé 15e tête de série. Il affrontera au premier tour Radek Stepanek, qui est un joueur redoutable sur terre battue.
« J'ai progressé, je me suis développé de la bonne façon et j'ai déménagé en Espagne pour passer en vitesse supérieure », a poursuivi Raonic, qui s'entraîne notamment avec des joueurs du top 30 comme Nicolas Almagro, Albert Montanes et Tommy Robredo.
Raonic croit que cela lui a donné l'occasion d'atteindre un niveau très compétitif. Le fait d'être en Espagne, où le tennis est très présent, l'a aussi aidé.
« On s'occupe très bien des athlètes (ici), a dit le joueur de six pieds cinq pouces. Lorsque j'étais 150e mondial, les gens ici venaient me voir comme ça en me disant qu'ils m'avaient vu jouer contre Rafael (Nadal) l'an dernier à Tokyo. Je ne pense pas que j'aurais pu avoir ce genre de reconnaissance à la maison. C'est motivant et c'est bien de savoir que les gens nous suivent. »
Raonic, qui est né au Monténégro avant de s'intaller au Canada à l'âge de trois ans, a passé environ trois heures sur le terrain lors d'une journée normale d'entraînement et un autre trois heures entre la salle d'entraînement et la physiothérapie. Les quelques heures restantes, il les passait dans son dortoir de style universitaire à regarder des films ou à discuter sur Skype avec sa copine, qui se trouve à 6400 km de lui.
« Il travaille tellement fort, comme je n'ai jamais vu ça, a dit l'ancien joueur Galo Blanco, l'entraîneur de Raonic. Alors que le jeu de Milos passe incognito sur terre battue, je ne vois pas pourquoi il ne peut pas gagner de matchs. C'est évident que ce n'est pas sa surface favorite, mais peu importe ses résultats durant la saison sur terre battue, il deviendra un meilleur joueur. »
Contrôler ses émotions
Prendre le contrôle sur ses émotions a été le plus grand défi de Raonic.
Une rencontre avec son idole d'enfance Pete Sampras à San Jose - où Raonic a remporté son premier titre sur le circuit de l'ATP - l'a aidé à bien saisir le message. Raonic a dit que le champion de 14 titres en Grand Chelem lui a dit : « Les champions trouvent un moyen de gagner même lorsqu'ils ne sont pas à leur meilleur. »
« Ce n'est pas tellement de changer mon jeu, mais de trouver ce que je dois faire. C'est de changer ce qui se passe dans ma tête, savoir quoi faire dans cette situation, a expliqué Raonic, dont le service atteint régulièrement 245 km/h.
« Je pense que je peux bien jouer sur terre battue, mais je crois que j'ai seulement besoin de temps. Ça ne se fait pas en claquant des doigts. »
Raonic a eu un avant-goût de la terre battue lorsqu'il a remporté ses trois matchs en Coupe Davis au Mexique pour envoyer le Canada en match éliminatoire du Groupe mondial contre l'Équateur en juillet. Mais Blanco a dit que ses résultats précédents n'auront aucune importance lorsque Raonic se mesurera aux meilleurs.
« Battre Nadal est très difficile, voire pratiquement impossible. Mais les autres joueurs se retrouvent dans la même situation que lui - meilleurs sur surface dure que sur terre battue, alors nous devons simplement voir comment il s'améliore », a indiqué Blanco.
« Je ne me fous pas de ses résultats. La saison est longue et il est 34e au monde, alors les choses se déroulent à un rythme d'enfer. Il doit se souvenir que c'est un marathon. »
Raonic, qui jouera à Estoril, Madrid et Rome avant Roland-Garros, se prépare à affronter des joueurs vedettes comme Nadal.
« Je respecte ce qu'ils ont accompli, mais j'essaie de ne pas trop les admirer parce que ça dérange la concentration lorsque vient le temps de jouer contre eux si on les a mis sur un piédestal. Au moment où tu embarques sur le terrain, c'est 0-0 et il faut trouver un moyen de gagner. »
Selon l'Ontarien, sa montée fulgurante s'explique par un déménagement dans la capitale catalane avant le début de la saison. Il a effectué un séjour de sept semaines à Barcelone avant les Internationaux d'Australie où le joueur de 20 ans a atteint les quarts de finale en janvier.
Depuis le 1er janvier, Raonic a fait un bon de 122 places au classement mondial pour se retrouver 34e.
« Je pense que ç'a été une grande décision à prendre parce que ç'a été difficile de quitter la maison, mais c'était la chose à faire », a indiqué Raonic à l'Associated Press au cours d'un récent entraînement à Barcelone.
Le premier tournoi majeur sur terre battue de Raonic sur le circuit de l'ATP, au Masters de Monte Carlo, a commencé avec des victoires contre Michaël Llodra et Ernests Gulbis avant qu'il soit stoppé par l'expérimenté David Ferrer, qui l'a vaincu 6-1, 6-3 jeudi.
À Barcelone, Raonic a reçu un laissez-passer et est classé 15e tête de série. Il affrontera au premier tour Radek Stepanek, qui est un joueur redoutable sur terre battue.
« J'ai progressé, je me suis développé de la bonne façon et j'ai déménagé en Espagne pour passer en vitesse supérieure », a poursuivi Raonic, qui s'entraîne notamment avec des joueurs du top 30 comme Nicolas Almagro, Albert Montanes et Tommy Robredo.
Raonic croit que cela lui a donné l'occasion d'atteindre un niveau très compétitif. Le fait d'être en Espagne, où le tennis est très présent, l'a aussi aidé.
« On s'occupe très bien des athlètes (ici), a dit le joueur de six pieds cinq pouces. Lorsque j'étais 150e mondial, les gens ici venaient me voir comme ça en me disant qu'ils m'avaient vu jouer contre Rafael (Nadal) l'an dernier à Tokyo. Je ne pense pas que j'aurais pu avoir ce genre de reconnaissance à la maison. C'est motivant et c'est bien de savoir que les gens nous suivent. »
Raonic, qui est né au Monténégro avant de s'intaller au Canada à l'âge de trois ans, a passé environ trois heures sur le terrain lors d'une journée normale d'entraînement et un autre trois heures entre la salle d'entraînement et la physiothérapie. Les quelques heures restantes, il les passait dans son dortoir de style universitaire à regarder des films ou à discuter sur Skype avec sa copine, qui se trouve à 6400 km de lui.
« Il travaille tellement fort, comme je n'ai jamais vu ça, a dit l'ancien joueur Galo Blanco, l'entraîneur de Raonic. Alors que le jeu de Milos passe incognito sur terre battue, je ne vois pas pourquoi il ne peut pas gagner de matchs. C'est évident que ce n'est pas sa surface favorite, mais peu importe ses résultats durant la saison sur terre battue, il deviendra un meilleur joueur. »
Contrôler ses émotions
Prendre le contrôle sur ses émotions a été le plus grand défi de Raonic.
Une rencontre avec son idole d'enfance Pete Sampras à San Jose - où Raonic a remporté son premier titre sur le circuit de l'ATP - l'a aidé à bien saisir le message. Raonic a dit que le champion de 14 titres en Grand Chelem lui a dit : « Les champions trouvent un moyen de gagner même lorsqu'ils ne sont pas à leur meilleur. »
« Ce n'est pas tellement de changer mon jeu, mais de trouver ce que je dois faire. C'est de changer ce qui se passe dans ma tête, savoir quoi faire dans cette situation, a expliqué Raonic, dont le service atteint régulièrement 245 km/h.
« Je pense que je peux bien jouer sur terre battue, mais je crois que j'ai seulement besoin de temps. Ça ne se fait pas en claquant des doigts. »
Raonic a eu un avant-goût de la terre battue lorsqu'il a remporté ses trois matchs en Coupe Davis au Mexique pour envoyer le Canada en match éliminatoire du Groupe mondial contre l'Équateur en juillet. Mais Blanco a dit que ses résultats précédents n'auront aucune importance lorsque Raonic se mesurera aux meilleurs.
« Battre Nadal est très difficile, voire pratiquement impossible. Mais les autres joueurs se retrouvent dans la même situation que lui - meilleurs sur surface dure que sur terre battue, alors nous devons simplement voir comment il s'améliore », a indiqué Blanco.
« Je ne me fous pas de ses résultats. La saison est longue et il est 34e au monde, alors les choses se déroulent à un rythme d'enfer. Il doit se souvenir que c'est un marathon. »
Raonic, qui jouera à Estoril, Madrid et Rome avant Roland-Garros, se prépare à affronter des joueurs vedettes comme Nadal.
« Je respecte ce qu'ils ont accompli, mais j'essaie de ne pas trop les admirer parce que ça dérange la concentration lorsque vient le temps de jouer contre eux si on les a mis sur un piédestal. Au moment où tu embarques sur le terrain, c'est 0-0 et il faut trouver un moyen de gagner. »