Malgré les tensions, Na Li sera à Tokyo
Tennis vendredi, 21 sept. 2012. 09:26 samedi, 14 déc. 2024. 21:51
TOKYO - La Chinoise Na Li, actuelle N.8 au classement WTA et titrée à Roland-Garros en 2011, participera la semaine prochaine au tournoi WTA de Tokyo, malgré les tensions territoriales entre le Japon et la Chine, ont annoncé les organisateurs vendredi.
Na Li sera d'ailleurs rejointe à Tokyo par ses compatriotes Zheng Jie et Peng Shuai. "Elles viennent, le contraire ne nous a pas été signifié", a assuré l'organisateur du tournoi qui doit débuter dimanche.
Le choix de ces joueuses de tennis tranche avec la tendance semblant prédominer chez les sportifs des deux nations, alors que plusieurs d'entre eux se sont déjà retirés de diverses compétitions devant avoir lieu dans l'un ou l'autre pays.
Ainsi, des équipes japonaises de rugby, de cyclisme et de tennis de table ont décidé de ne pas prendre part à des compétitions en Chine, de peur d'y être en danger. Des joueurs chinois de badminton ont eux déclaré forfait avant l'Open de de Tokyo.
Depuis plusieurs semaines, Pékin et Tokyo se livrent à des démonstrations intransigeantes autour du petit archipel des Senkaku, revendiqué par Pékin sous le nom de Diaoyu. Ces îles se situent à environ 200 km à l'est des côtes de Taïwan, qui le revendique également, et à 400 km à l'ouest de l'île d'Okinawa (sud du Japon).
La décision, la semaine dernière, du gouvernement japonais de nationaliser ces îles a mis le feu aux poudres et provoqué pendant une semaine des manifestations anti-japonaises, parfois violentes, dans plusieurs villes chinoises.
Na Li sera d'ailleurs rejointe à Tokyo par ses compatriotes Zheng Jie et Peng Shuai. "Elles viennent, le contraire ne nous a pas été signifié", a assuré l'organisateur du tournoi qui doit débuter dimanche.
Le choix de ces joueuses de tennis tranche avec la tendance semblant prédominer chez les sportifs des deux nations, alors que plusieurs d'entre eux se sont déjà retirés de diverses compétitions devant avoir lieu dans l'un ou l'autre pays.
Ainsi, des équipes japonaises de rugby, de cyclisme et de tennis de table ont décidé de ne pas prendre part à des compétitions en Chine, de peur d'y être en danger. Des joueurs chinois de badminton ont eux déclaré forfait avant l'Open de de Tokyo.
Depuis plusieurs semaines, Pékin et Tokyo se livrent à des démonstrations intransigeantes autour du petit archipel des Senkaku, revendiqué par Pékin sous le nom de Diaoyu. Ces îles se situent à environ 200 km à l'est des côtes de Taïwan, qui le revendique également, et à 400 km à l'ouest de l'île d'Okinawa (sud du Japon).
La décision, la semaine dernière, du gouvernement japonais de nationaliser ces îles a mis le feu aux poudres et provoqué pendant une semaine des manifestations anti-japonaises, parfois violentes, dans plusieurs villes chinoises.
