Marat Safin favorise sa soeur
Tennis mercredi, 28 mai 2008. 13:25 jeudi, 12 déc. 2024. 12:50
Si Marat Safin a parfois été un peu paternaliste avec sa cadette Dinara, il est bien forcé cette fois-ci de reconnaître que c'est elle qui porte les meilleurs espoirs de la famille à Roland-Garros.
"Entre vous et votre soeur, qui a le plus de chances de gagner le titre ?", lui a demandé un journaliste mercredi après sa victoire au premier tour contre le Monégasque Jean-René Lisnard. "C'est une bonne question. Je crois que c'est ma soeur, et de loin !", a répondu Marat.
Longtemps resté dans l'ombre de son illustre aîné, Dinara Safina, 14e mondiale, s'est octroyé une place parmi les principaux outsiders de Roland-Garros au début du mois à Berlin.
Dans la capitale allemande, cette solide athlète d'1,82 m s'est offert la Belge Justine Henin -elle restera dans l'histoire comme la dernière adversaire de la Belge- et Serena Williams en route vers la plus belle victoire de sa carrière à 22 ans.
Marat, lui, remonte tout doucement la pente après trois ans de galère entre blessures et contre-performances. A part en Coupe Davis, où il a rendu quelques fiers services à son pays, il est resté très loin des sommets qu'on lui promettait après son deuxième titre du Grand Chelem, à l'Omnium d'Australie, en 2005.
Seulement 73e à l'ATP, l'ancien numéro un mondial, âgé de 28 ans, est obligé d'admettre qu'il ne fait plus partie des principaux prétendants au titre. À vrai dire, son parcours a même de grandes chances de s'arrêter dès le deuxième tour contre son compatriote Nikolay Davydenko, quatrième mondial.
Mais de là à en faire un pré-retraité en puissance, il y a un pas que le fier Moscovite ne laissera personne franchir, surtout pas sa petite soeur.
"Il prend sa retraite à chaque tournoi, avait dit Dinara mardi après son premier tour. Mais quand je le vois jouer, j'ai envie de lui dire: "Tu joues si bien. Continue !" C'est un si beau joueur. À Hambourg, il a remporté une belle victoire (contre Tomas Berdych). J'espère que ça va lui donner confiance."
"Elle a tort. Je joue toujours, je prends du plaisir, même si ma situation est difficile", a rétorqué Marat, s'arrêtant à la première partie de l'intervention de sa soeur.
"Il y a deux mois, je n'étais pas loin de sortir du Top 100. Je continue à essayer, je m'inscris dans des qualifs et il me semble que les choses sont en train de s'améliorer. Alors pourquoi se retirer quand tout fonctionne, a dit le Russe en exagérant à peine. Je ne crois pas que cela va m'arriver de si tôt. Je suis toujours là."
Si son but était de piquer Marat au vif, Dinara semble avoir réussi.
"Entre vous et votre soeur, qui a le plus de chances de gagner le titre ?", lui a demandé un journaliste mercredi après sa victoire au premier tour contre le Monégasque Jean-René Lisnard. "C'est une bonne question. Je crois que c'est ma soeur, et de loin !", a répondu Marat.
Longtemps resté dans l'ombre de son illustre aîné, Dinara Safina, 14e mondiale, s'est octroyé une place parmi les principaux outsiders de Roland-Garros au début du mois à Berlin.
Dans la capitale allemande, cette solide athlète d'1,82 m s'est offert la Belge Justine Henin -elle restera dans l'histoire comme la dernière adversaire de la Belge- et Serena Williams en route vers la plus belle victoire de sa carrière à 22 ans.
Marat, lui, remonte tout doucement la pente après trois ans de galère entre blessures et contre-performances. A part en Coupe Davis, où il a rendu quelques fiers services à son pays, il est resté très loin des sommets qu'on lui promettait après son deuxième titre du Grand Chelem, à l'Omnium d'Australie, en 2005.
Seulement 73e à l'ATP, l'ancien numéro un mondial, âgé de 28 ans, est obligé d'admettre qu'il ne fait plus partie des principaux prétendants au titre. À vrai dire, son parcours a même de grandes chances de s'arrêter dès le deuxième tour contre son compatriote Nikolay Davydenko, quatrième mondial.
Mais de là à en faire un pré-retraité en puissance, il y a un pas que le fier Moscovite ne laissera personne franchir, surtout pas sa petite soeur.
"Il prend sa retraite à chaque tournoi, avait dit Dinara mardi après son premier tour. Mais quand je le vois jouer, j'ai envie de lui dire: "Tu joues si bien. Continue !" C'est un si beau joueur. À Hambourg, il a remporté une belle victoire (contre Tomas Berdych). J'espère que ça va lui donner confiance."
"Elle a tort. Je joue toujours, je prends du plaisir, même si ma situation est difficile", a rétorqué Marat, s'arrêtant à la première partie de l'intervention de sa soeur.
"Il y a deux mois, je n'étais pas loin de sortir du Top 100. Je continue à essayer, je m'inscris dans des qualifs et il me semble que les choses sont en train de s'améliorer. Alors pourquoi se retirer quand tout fonctionne, a dit le Russe en exagérant à peine. Je ne crois pas que cela va m'arriver de si tôt. Je suis toujours là."
Si son but était de piquer Marat au vif, Dinara semble avoir réussi.