Martin Laurendeau a confirmé les intentions de Tennis Canada
Tennis mercredi, 10 juil. 2002. 21:13 mercredi, 11 déc. 2024. 21:37
GRANBY (PC) - Martin Laurendeau a confirmé les intentions de Tennis Canada de couper de moitié la bourse totale remise aux participants du Challenger de Granby, qui passerait ainsi de 50 000 $ à 25 000 $, toujours en devises américaines.
Laurendeau est le directeur du Challenger. Surtout, il est un employé de Tennis Canada. Son implication réside d'abord et avant tout dans le développement des joueurs.
"Dans un monde idéal, a dit Laurendeau, si Tennis Canada n'avait pas perdu son commanditaire majeur pour le Masters, le Challenger continuerait d'offrir 50 000 $ en bourse et la fédération doublerait son nombre de tournois. Mais là, nous sommes en plein milieu d'une crise financière et il faut prendre des décisions difficiles."
Tennis Canada tient a Granby
Sabrer dans le budget du Challenger, avoue Laurendeau, est l'une de ces décisions difficiles.
"Une chose est claire: Tennis Canada tient au Challenger, a-t-il mentionné.
"Alan Trivett (le directeur exécutif du développement de la fédération, celui qui a discuté avec Laurent Valiquette mardi) vient de quitter Granby et il m'a dit à quel point il avait été impressionné par l'organisation et par l'intérêt que suscite l'évènement. Tout le monde est impressionné par ce qui se passe ici."
La Fédération doit couper et ce, en même temps, selon Laurendeau, où elle veut augmenter le nombre de tournois au pays. C'est là que le bat blesse.
"A l'heure où on se parle, nous n'avons pas un seul joueur parmi les 200 meilleurs en simple sur la planète et on veut donner la chance à nos athlètes de jouer plus souvent à la maison et ainsi de bénéficier d'un meilleur encadrement, a-t-il repris. Mais l'argent n'est pas là et on cherche des solutions."
Tennis Canada ne détesterait pas, semble-t-il, présenter une série de tournois intérieurs de type "futures" pendant l'hiver. Et l'argent économisé à Granby pourrait être investi dans ces tournois.
Réaction "normale"
Laurendeau, qui s'est classé dans le top 100 mondial pendant sa carrière, dit comprendre la réaction de Laurent Valiquette.
Ce dernier craint qu'en offrant moins d'argent aux joueurs, le niveau de jeu du tournoi soit appelé à baisser.
"Laurent travaille fort afin de voir le Challenger grandir et sa réaction, dans les circonstances, est tout à fait normale, a-t-il dit. Chose certaine, Tennis Canada et le Challenger ont besoin du leadership de Laurent Valiquette."
Laurendeau, comme tout le monde à Tennis Canada, est d'avis que le niveau de jeu du tournoi ne diminuera pas de façon dramatique si l'on offre moins de sous aux joueurs.
"Les gars ne participent pas au Challenger pour l'argent, mais pour s'améliorer et pour gagner des points. Avec la formule proposée, le favori, au lieu d'être classé 100e ou 115e, sera classé 130e ou 140e. Une petite différence qui pourrait donner juste une chance de plus à nos Canadiens."
Laurendeau a répété que la proposition de Tennis Canada était négociable.
Laurent Valiquette aimerait que le Challenger conserve sa bourse de 50 000 $, mais qu'il n'offre plus l'hospitalité aux joueurs.
On parlerait alors d'une économie d'au moins 20 000 $ pour Tennis Canada.
Laurendeau est le directeur du Challenger. Surtout, il est un employé de Tennis Canada. Son implication réside d'abord et avant tout dans le développement des joueurs.
"Dans un monde idéal, a dit Laurendeau, si Tennis Canada n'avait pas perdu son commanditaire majeur pour le Masters, le Challenger continuerait d'offrir 50 000 $ en bourse et la fédération doublerait son nombre de tournois. Mais là, nous sommes en plein milieu d'une crise financière et il faut prendre des décisions difficiles."
Tennis Canada tient a Granby
Sabrer dans le budget du Challenger, avoue Laurendeau, est l'une de ces décisions difficiles.
"Une chose est claire: Tennis Canada tient au Challenger, a-t-il mentionné.
"Alan Trivett (le directeur exécutif du développement de la fédération, celui qui a discuté avec Laurent Valiquette mardi) vient de quitter Granby et il m'a dit à quel point il avait été impressionné par l'organisation et par l'intérêt que suscite l'évènement. Tout le monde est impressionné par ce qui se passe ici."
La Fédération doit couper et ce, en même temps, selon Laurendeau, où elle veut augmenter le nombre de tournois au pays. C'est là que le bat blesse.
"A l'heure où on se parle, nous n'avons pas un seul joueur parmi les 200 meilleurs en simple sur la planète et on veut donner la chance à nos athlètes de jouer plus souvent à la maison et ainsi de bénéficier d'un meilleur encadrement, a-t-il repris. Mais l'argent n'est pas là et on cherche des solutions."
Tennis Canada ne détesterait pas, semble-t-il, présenter une série de tournois intérieurs de type "futures" pendant l'hiver. Et l'argent économisé à Granby pourrait être investi dans ces tournois.
Réaction "normale"
Laurendeau, qui s'est classé dans le top 100 mondial pendant sa carrière, dit comprendre la réaction de Laurent Valiquette.
Ce dernier craint qu'en offrant moins d'argent aux joueurs, le niveau de jeu du tournoi soit appelé à baisser.
"Laurent travaille fort afin de voir le Challenger grandir et sa réaction, dans les circonstances, est tout à fait normale, a-t-il dit. Chose certaine, Tennis Canada et le Challenger ont besoin du leadership de Laurent Valiquette."
Laurendeau, comme tout le monde à Tennis Canada, est d'avis que le niveau de jeu du tournoi ne diminuera pas de façon dramatique si l'on offre moins de sous aux joueurs.
"Les gars ne participent pas au Challenger pour l'argent, mais pour s'améliorer et pour gagner des points. Avec la formule proposée, le favori, au lieu d'être classé 100e ou 115e, sera classé 130e ou 140e. Une petite différence qui pourrait donner juste une chance de plus à nos Canadiens."
Laurendeau a répété que la proposition de Tennis Canada était négociable.
Laurent Valiquette aimerait que le Challenger conserve sa bourse de 50 000 $, mais qu'il n'offre plus l'hospitalité aux joueurs.
On parlerait alors d'une économie d'au moins 20 000 $ pour Tennis Canada.