Masters : les yeux tournés vers Nadal
Tennis vendredi, 19 nov. 2010. 10:54 jeudi, 12 déc. 2024. 00:49
LONDRES - Rafael Nadal s'attaque à partir de dimanche à Londres au seul grand titre qui manque à son palmarès, le Masters, sorte de dernière frontière pour un champion dont la carrière a atteint son apogée cette saison avec trois victoires en Grand Chelem et la place de no 1 mondial.
Si le défi est si redoutable pour l'Espagnol, c'est que le grand rendez-vous de clôture du circuit, qui rassemble les huit premiers au classement ATP, tous présents cette année, est disputé dans les conditions les moins favorables à son style de jeu, en salle et sur une surface synthétique rapide.
Ainsi, sur 43 titres, Nadal n'en a remporté qu'un seul en indoor, un environnement qui favorise plutôt les gros serveurs. C'était à Madrid en 2006.
En trois participations au Masters, il n'a jamais dépassé les demi-finales et sa dernière expérience, l'an passé, s'était soldée par un fiasco : trois matchs, trois défaites et pas un seul set gagné.
S'il s'imposait, le Majorquin terminerait triomphalement une saison exceptionnelle, durant laquelle il a récupéré ses titres à Roland-Garros et à Wimbledon, ainsi que la première place à l'ATP, mais surtout bouclé son "Grand Chelem en carrière" en gagnant pour la première fois les Internationaux des États-Unis en septembre.
L'une des clés de cette réussite est sa gestion plus rationnelle de ses efforts, illustrée ces dernières semaines par l'impasse faite sur le tournoi de Paris-Bercy, pour soigner un début de tendinite au bras gauche.
L'Espagnol n'a pas joué depuis le Masters 1000 de Shanghaï, mi-octobre, et se présente donc frais pour affronter dans son groupe le Tchèque Tomas Berdych et le Serbe Novak Djokovic, joueurs qu'il avait battus en finale à Londres et à New York, ainsi que l'Américain Andy Roddick, son premier adversaire lundi.
Alors que Djokovic pensera surtout à la finale de la coupe Davis, qu'il doit disputer dans la foulée contre la France, les principaux rivaux de Nadal pourraient se trouver dans l'autre poule, à commencer par Roger Federer.
Le tenant absent
Le Suisse finit fort, avec deux victoires récentes à Stockholm et à Bâle, une saison bien remplie mais décevante selon ses standards.
Pour la huitième année d'affilée, il a inscrit son nom au palmarès d'un tournoi du Grand Chelem, en Australie, mais pour la première fois depuis 2003, ce fut sa seule finale majeure de l'année.
En remportant un cinquième Masters, trois ans après son dernier succès à Shanghai, Federer, 29 ans, repousserait une fois de plus le spectre du déclin. Il égalerait aussi le record de titres de Pete Sampras.
Plus encore que pour les autres cadors, le Masters est un objectif majeur pour Andy Murray, qui rêve de briller devant son public. L'Ecossais est capable de battre tout le monde, il l'a encore montré en dominant Federer en finale du tournoi de Shanghaï, mais il lui reste à le prouver dans les plus grandes occasions où ses nerfs ont tendance à flancher.
L'Espagnol David Ferrer devrait avoir du mal à jouer un rôle dans ce groupe, contrairement à Robin Soderling, qui fait figure d'outsider après sa victoire à Paris-Bercy, sa première dans un Masters 1000. Mais le Suédois doit savoir qu'aucun vainqueur de Bercy n'a enchaîné sur un succès au Masters depuis Sampras en 1997.
Le Russe Nikolay Davydenko, tombé à la 22e place mondiale, n'est pas là pour défendre son titre.
Si le défi est si redoutable pour l'Espagnol, c'est que le grand rendez-vous de clôture du circuit, qui rassemble les huit premiers au classement ATP, tous présents cette année, est disputé dans les conditions les moins favorables à son style de jeu, en salle et sur une surface synthétique rapide.
Ainsi, sur 43 titres, Nadal n'en a remporté qu'un seul en indoor, un environnement qui favorise plutôt les gros serveurs. C'était à Madrid en 2006.
En trois participations au Masters, il n'a jamais dépassé les demi-finales et sa dernière expérience, l'an passé, s'était soldée par un fiasco : trois matchs, trois défaites et pas un seul set gagné.
S'il s'imposait, le Majorquin terminerait triomphalement une saison exceptionnelle, durant laquelle il a récupéré ses titres à Roland-Garros et à Wimbledon, ainsi que la première place à l'ATP, mais surtout bouclé son "Grand Chelem en carrière" en gagnant pour la première fois les Internationaux des États-Unis en septembre.
L'une des clés de cette réussite est sa gestion plus rationnelle de ses efforts, illustrée ces dernières semaines par l'impasse faite sur le tournoi de Paris-Bercy, pour soigner un début de tendinite au bras gauche.
L'Espagnol n'a pas joué depuis le Masters 1000 de Shanghaï, mi-octobre, et se présente donc frais pour affronter dans son groupe le Tchèque Tomas Berdych et le Serbe Novak Djokovic, joueurs qu'il avait battus en finale à Londres et à New York, ainsi que l'Américain Andy Roddick, son premier adversaire lundi.
Alors que Djokovic pensera surtout à la finale de la coupe Davis, qu'il doit disputer dans la foulée contre la France, les principaux rivaux de Nadal pourraient se trouver dans l'autre poule, à commencer par Roger Federer.
Le tenant absent
Le Suisse finit fort, avec deux victoires récentes à Stockholm et à Bâle, une saison bien remplie mais décevante selon ses standards.
Pour la huitième année d'affilée, il a inscrit son nom au palmarès d'un tournoi du Grand Chelem, en Australie, mais pour la première fois depuis 2003, ce fut sa seule finale majeure de l'année.
En remportant un cinquième Masters, trois ans après son dernier succès à Shanghai, Federer, 29 ans, repousserait une fois de plus le spectre du déclin. Il égalerait aussi le record de titres de Pete Sampras.
Plus encore que pour les autres cadors, le Masters est un objectif majeur pour Andy Murray, qui rêve de briller devant son public. L'Ecossais est capable de battre tout le monde, il l'a encore montré en dominant Federer en finale du tournoi de Shanghaï, mais il lui reste à le prouver dans les plus grandes occasions où ses nerfs ont tendance à flancher.
L'Espagnol David Ferrer devrait avoir du mal à jouer un rôle dans ce groupe, contrairement à Robin Soderling, qui fait figure d'outsider après sa victoire à Paris-Bercy, sa première dans un Masters 1000. Mais le Suédois doit savoir qu'aucun vainqueur de Bercy n'a enchaîné sur un succès au Masters depuis Sampras en 1997.
Le Russe Nikolay Davydenko, tombé à la 22e place mondiale, n'est pas là pour défendre son titre.