Mauresmo ne peut retenir ses larmes
Tennis dimanche, 15 févr. 2009. 12:31 dimanche, 15 déc. 2024. 10:46
PARIS - Amélie Mauresmo a signé un superbe retour au premier plan en remportant à l'Omnium Gaz de France son premier titre depuis près de deux ans devant 4000 supporteurs fous de joie de la voir conjurer son déclin.
La Française, qui n'avait plus soulevé de trophée depuis le tournoi d'Anvers en février 2007, a dominé en finale une des joueuses les plus en forme du moment, la Russe Elena Dementieva, en trois manches 7-6 (7), 2-6, 6-4.
"Ça fait quand même un moment que je galère. Je ne savais pas si j'allais pouvoir revivre des moments comme ça", a déclaré Mauresmo, qui n'a pu retenir ses larmes après un très beau combat de plus de deux heures et demie au stade Pierre-de-Coubertin.
Dementieva était la troisième joueuse du top 10 à subir sa loi en une semaine. Et si Agnieszka Radwanska et Jelena Jankovic n'avaient pas fait grand chose en 2009, la Russe avait cette année déjà remporté deux tournois et perdu avant de se heurter à Mauresmo un seul match, contre Serena Williams en demi-finale des Internationaux d'Australie, sur vingt.
Envie de vaincre
Grâce à ce titre, le 25e de sa carrière et le troisième à Paris-Coubertin, un record dans ce tournoi, l'ex-no 1 mondiale, qui aura 30 ans cet été, va revenir dans les 20 premières du classement WTA.
"J'ai fait du bon travail cet hiver, ça m'a permis d'entrer dans une nouvelle dynamique", a dit la joueuse, qui travaille depuis l'automne avec un nouvel entraîneur, Hugo Lecoq.
Incontestablement, Mauresmo a retrouvé l'envie de vaincre. C'est grâce à cette hargne retrouvée qu'elle s'est sortie de plusieurs moments difficiles.
La Française a d'abord été menée 5-3 dans la première manche. Revenue, elle a dû écarter une balle de manche dans le bris d'égalité. Victime d'un coup de barre dans la deuxième manche, elle a préféré laisser passer l'orage pour se concentrer sur la dernière. Pari réussi, mais non sans frayeurs, car la Russe est revenue de 5-1 à 5-4 avant de céder.
"Il y a eu un gros combat physique et j'ai eu une petite baisse, mais sans panique et sans stress. Je savais que j'avais les ressources pour être bien physiquement dans le troisième", a dit la gagnante.
Sur le plan du jeu, Mauresmo a misé résolument sur l'offensive, en s'appuyant sur une très bonne première balle et en n'hésitant jamais à prendre le filet. Son tennis plus varié, avec alternance de lifts et de slices, a fini par faire la différence.
La Française, qui n'avait plus soulevé de trophée depuis le tournoi d'Anvers en février 2007, a dominé en finale une des joueuses les plus en forme du moment, la Russe Elena Dementieva, en trois manches 7-6 (7), 2-6, 6-4.
"Ça fait quand même un moment que je galère. Je ne savais pas si j'allais pouvoir revivre des moments comme ça", a déclaré Mauresmo, qui n'a pu retenir ses larmes après un très beau combat de plus de deux heures et demie au stade Pierre-de-Coubertin.
Dementieva était la troisième joueuse du top 10 à subir sa loi en une semaine. Et si Agnieszka Radwanska et Jelena Jankovic n'avaient pas fait grand chose en 2009, la Russe avait cette année déjà remporté deux tournois et perdu avant de se heurter à Mauresmo un seul match, contre Serena Williams en demi-finale des Internationaux d'Australie, sur vingt.
Envie de vaincre
Grâce à ce titre, le 25e de sa carrière et le troisième à Paris-Coubertin, un record dans ce tournoi, l'ex-no 1 mondiale, qui aura 30 ans cet été, va revenir dans les 20 premières du classement WTA.
"J'ai fait du bon travail cet hiver, ça m'a permis d'entrer dans une nouvelle dynamique", a dit la joueuse, qui travaille depuis l'automne avec un nouvel entraîneur, Hugo Lecoq.
Incontestablement, Mauresmo a retrouvé l'envie de vaincre. C'est grâce à cette hargne retrouvée qu'elle s'est sortie de plusieurs moments difficiles.
La Française a d'abord été menée 5-3 dans la première manche. Revenue, elle a dû écarter une balle de manche dans le bris d'égalité. Victime d'un coup de barre dans la deuxième manche, elle a préféré laisser passer l'orage pour se concentrer sur la dernière. Pari réussi, mais non sans frayeurs, car la Russe est revenue de 5-1 à 5-4 avant de céder.
"Il y a eu un gros combat physique et j'ai eu une petite baisse, mais sans panique et sans stress. Je savais que j'avais les ressources pour être bien physiquement dans le troisième", a dit la gagnante.
Sur le plan du jeu, Mauresmo a misé résolument sur l'offensive, en s'appuyant sur une très bonne première balle et en n'hésitant jamais à prendre le filet. Son tennis plus varié, avec alternance de lifts et de slices, a fini par faire la différence.