Melbourne en mars : colère des organisateurs du GP de F1
Tennis jeudi, 20 mars 2003. 14:31 samedi, 14 déc. 2024. 22:48
MELBOURNE (AFP) - L'hypothèse avancée par les organisateurs des Internationaux d'Australie de tennis de déplacer le tournoi de janvier à mars à partir de 2007 a déclenché jeudi la colère des organisateurs du Grand Prix d'Australie de Formule 1, estimant qu'on "tuerait la poule aux oeufs d'or".
L'idée, avancée par le président de la Fédération australienne de tennis (TA) Geoff Pollard et le directeur du tournoi de Melbourne Paul McNamee, est d'organiser les Internationaux fin février-début mars, contre mi-janvier actuellement, et de déplacer d'une semaine le GP de Melbourne, programmé début mars.
Ce changement fait partie de la refonte du calendrier international destiné à assurer la croissance à long terme du tennis. Melbourne resterait le tournoi d'ouverture du Grand Chelem, mais son report de deux mois permettrait une intersaison plus longue. De plus, estime M. McNamee, la proximité des deux événements apporterait encore plus de célébrité à la ville australienne.
Sur la carte du monde
"S'ils étaient l'un derrière l'autre, l'attention du monde sur Melbourne serait sans précédent et la ville deviendrait incontournable sur la carte du monde", a déclaré M. McNamee, qui a déjà entamé des discussions avec les partenaires commerciaux du tournoi et la télévision locale.
Mais cette idée a été très mal accueillie par les organisateurs du Grand Prix de formule 1.
"Melbourne n'a pas besoin d'être sur une carte, elle y est déjà en raison de tous les événements qu'elle accueille depuis dix ans, a affirmé le président de la société organisatrice du GP, Ron Walker. Paul McNamee va savoir, à ses dépens, qu'on ne peut pas divertir les gens deux fois en un mois.
"Le gouvernement (de l'Etat de Victoria) ne pense pas à un tel report - ce serait tuer la poule aux oeufs d'or", a-t-il poursuivi.
Un déplacement serait au bénéfice des joueurs, actuellement obligés de débuter la saison sous la chaleur torride de l'été austral, a estimé de son côté M. McNamee. Selon lui, le nombre de spectateurs ne diminuerait pas si les matches étaient joués plus tard dans la journée et en nocturne.
Par ailleurs, M. Pollard a indiqué que les organisateurs des autres tournois du grand Chelem étudiaient également un changement de dates, toujours dans le but de raccourcir la saison.
L'idée, avancée par le président de la Fédération australienne de tennis (TA) Geoff Pollard et le directeur du tournoi de Melbourne Paul McNamee, est d'organiser les Internationaux fin février-début mars, contre mi-janvier actuellement, et de déplacer d'une semaine le GP de Melbourne, programmé début mars.
Ce changement fait partie de la refonte du calendrier international destiné à assurer la croissance à long terme du tennis. Melbourne resterait le tournoi d'ouverture du Grand Chelem, mais son report de deux mois permettrait une intersaison plus longue. De plus, estime M. McNamee, la proximité des deux événements apporterait encore plus de célébrité à la ville australienne.
Sur la carte du monde
"S'ils étaient l'un derrière l'autre, l'attention du monde sur Melbourne serait sans précédent et la ville deviendrait incontournable sur la carte du monde", a déclaré M. McNamee, qui a déjà entamé des discussions avec les partenaires commerciaux du tournoi et la télévision locale.
Mais cette idée a été très mal accueillie par les organisateurs du Grand Prix de formule 1.
"Melbourne n'a pas besoin d'être sur une carte, elle y est déjà en raison de tous les événements qu'elle accueille depuis dix ans, a affirmé le président de la société organisatrice du GP, Ron Walker. Paul McNamee va savoir, à ses dépens, qu'on ne peut pas divertir les gens deux fois en un mois.
"Le gouvernement (de l'Etat de Victoria) ne pense pas à un tel report - ce serait tuer la poule aux oeufs d'or", a-t-il poursuivi.
Un déplacement serait au bénéfice des joueurs, actuellement obligés de débuter la saison sous la chaleur torride de l'été austral, a estimé de son côté M. McNamee. Selon lui, le nombre de spectateurs ne diminuerait pas si les matches étaient joués plus tard dans la journée et en nocturne.
Par ailleurs, M. Pollard a indiqué que les organisateurs des autres tournois du grand Chelem étudiaient également un changement de dates, toujours dans le but de raccourcir la saison.