Montée de lait de Nadal
Tennis mardi, 13 mai 2008. 10:48 vendredi, 13 déc. 2024. 21:41
MADRID - Très remonté contre la décision de jouer la demi-finale de la Coupe Davis contre les États-Unis à Madrid, le porte-drapeau du tennis espagnol Rafael Nadal est revenu à la charge contre le président de sa fédération, réclamant son départ, rapportent mardi les médias espagnols.
"Nous (les joueurs) ne nous sentons pas représentés par lui et nous n'en voulons pas", à lâché Nadal lundi soir depuis Hambourg (Allemagne) à la télévision publique espagnole, à propos du président de la Fédération espagnole de tennis (RFET), Pedro Muñoz.
"Nous en avons terminé avec lui (...). Si le président dit une chose et fait son contraire, dans un nombre de cas infini, il ne peut continuer à être notre président", a asséné le numéro 2 mondial au classement ATP.
La goutte d'eau qui a fait déborder le vase a été la décision de la RFET, annoncée vendredi, de faire jouer la demi-finale de la Coupe Davis contre les Etats-Unis -du 19 au 21 septembre-, dans les arènes de Madrid, et non dans une autre des villes candidates (Benidorm, Tenerife et Giron).
M. Muñoz souhaitait que la demi-finale se déroule à Madrid, à environ 600 mètres d'altitude, alors que les joueurs préféraient jouer au niveau de la mer, estimant que l'altitude favorise le jeu plus rapide des Américains.
Selon certains médias espagnols, la RFET aurait été soumise à des pressions, de la Communauté de Madrid, par le biais de son office du tourisme qui est devenu en janvier parraineur officiel de la Coupe Davis jusqu'en 2010.
Les joueurs espagnols et leur entraîneur, Emilio Sanchez-Vicario, se disant "trompés", avaient par avance critiqué cette décision en annonçant en début de semaine dernière à Rome, dans une lettre à "l'opinion publique", qu'ils rompaient toute relation avec M. Muñoz et ses méthodes "dictatoriales".
"Madrid mérite une demi-finale mais ce que nous n'acceptons pas, c'est qu'on nous l'impose", a ajouté Nadal depuis Hambourg. "Un président ne peut pas s'occuper de ses seuls intérêts personnels et politiques et laisser de côté ceux de ses joueurs".
"Il y a des choses encore plus fortes qui ne sont pas sorties à la lumière mais qui peuvent sortir", a-t-il poursuivi sur un ton menaçant.
"Nous (les joueurs) ne nous sentons pas représentés par lui et nous n'en voulons pas", à lâché Nadal lundi soir depuis Hambourg (Allemagne) à la télévision publique espagnole, à propos du président de la Fédération espagnole de tennis (RFET), Pedro Muñoz.
"Nous en avons terminé avec lui (...). Si le président dit une chose et fait son contraire, dans un nombre de cas infini, il ne peut continuer à être notre président", a asséné le numéro 2 mondial au classement ATP.
La goutte d'eau qui a fait déborder le vase a été la décision de la RFET, annoncée vendredi, de faire jouer la demi-finale de la Coupe Davis contre les Etats-Unis -du 19 au 21 septembre-, dans les arènes de Madrid, et non dans une autre des villes candidates (Benidorm, Tenerife et Giron).
M. Muñoz souhaitait que la demi-finale se déroule à Madrid, à environ 600 mètres d'altitude, alors que les joueurs préféraient jouer au niveau de la mer, estimant que l'altitude favorise le jeu plus rapide des Américains.
Selon certains médias espagnols, la RFET aurait été soumise à des pressions, de la Communauté de Madrid, par le biais de son office du tourisme qui est devenu en janvier parraineur officiel de la Coupe Davis jusqu'en 2010.
Les joueurs espagnols et leur entraîneur, Emilio Sanchez-Vicario, se disant "trompés", avaient par avance critiqué cette décision en annonçant en début de semaine dernière à Rome, dans une lettre à "l'opinion publique", qu'ils rompaient toute relation avec M. Muñoz et ses méthodes "dictatoriales".
"Madrid mérite une demi-finale mais ce que nous n'acceptons pas, c'est qu'on nous l'impose", a ajouté Nadal depuis Hambourg. "Un président ne peut pas s'occuper de ses seuls intérêts personnels et politiques et laisser de côté ceux de ses joueurs".
"Il y a des choses encore plus fortes qui ne sont pas sorties à la lumière mais qui peuvent sortir", a-t-il poursuivi sur un ton menaçant.