"Murray en 5 manches? N'importe quand!"
Tennis dimanche, 25 janv. 2009. 09:52 samedi, 14 déc. 2024. 20:33
MELBOURNE - Déclarations tapageuses, coups sous la ceinture... les meilleurs joueurs du monde passent leur temps à se chamailler à distance aux Internationaux d'Australie.
A ce petit jeu, Roger Federer est loin d'être le plus mauvais. Sa cible préférée? Andy Murray. Dernière charge en date dimanche lorsque le Suisse a dégainé: "Murray en cinq manches? C'est quand il veut!"
Si la presse internationale, excitée par cette croustillante rivalité, a parfois tendance à jeter de l'huile sur le feu, elle n'y était pour rien sur ce coup là.
Elle a juste demandé au numéro 2 mondial de comparer son degré de forme physique à celui de Murray. "Je ne sais pas. Mais une cinquième manche face à moi, c'est quand il veut!", a lancé Federer.
Avant d'enchaîner aussitôt, sans que personne ne le lui demande: "Il est plus jeune et moins expérimenté. Sur les fins de match le mental joue énormément et c'est justement ma principale qualité, c'est pourquoi je me donnerai toujours comme le favori d'un cinquième set."
Federer, qui n'apprécie visiblement pas qu'on fasse un tel cas de l'Écossais, avait déjà déclaré avant le tournoi: "Murray est considéré comme le favori? Tant mieux pour lui mais cela ne l'aide pas beaucoup. Cela m'étonne car il n'a encore jamais gagné un Grand Chelem."
"Comment ça Andy?"
Si Federer peut être agacé d'avoir perdu ses trois dernières rencontres avec Murray, il n'est pas le seul à s'agacer. À la question "Qu'est-ce que ça vous inspire qu'Andy soit devenu le troisième homme derrière Nadal et Federer?", Novak Djokovic, numéro 3 mondial, a sèchement répliqué: "Comment ça Andy? Quel est son classement, quel est le mien?"
"Vous ne pouvez pas considérer Andy comme le favori aux côtés de Nadal, Federer ou moi-même. Vous ne pouvez pas faire ça!"
Réponse acide de Murray: "Quelques autres joueurs ne sont pas d'accord avec ça." Pour lui, les déclarations de ses rivaux sont partiellement dues à la nervosité: "Les gens parlent beaucoup de moi. Peut-être que les autres joueurs me respectent un peu plus et peuvent devenir nerveux."
L'Écossais trouve les discours de Federer et Djokovic "contradictoires". "Il se plaignent d'avoir beaucoup de pression. Sur ce les gens disent qu'ils ne sont pas les favoris. Mais cela ne leur plaît pas et donc ils revendiquent leur statut de favori. Et la pression qui va avec. J'ai du mal à comprendre."
Seul Rafael Nadal, le numéro 1 mondial, se tient pour l'instant soigneusement à l'écart de toute polémique. "No problem, no?" est sa réplique préférée qui s'applique autant à ses matchs qu'au reste.
A ce petit jeu, Roger Federer est loin d'être le plus mauvais. Sa cible préférée? Andy Murray. Dernière charge en date dimanche lorsque le Suisse a dégainé: "Murray en cinq manches? C'est quand il veut!"
Si la presse internationale, excitée par cette croustillante rivalité, a parfois tendance à jeter de l'huile sur le feu, elle n'y était pour rien sur ce coup là.
Elle a juste demandé au numéro 2 mondial de comparer son degré de forme physique à celui de Murray. "Je ne sais pas. Mais une cinquième manche face à moi, c'est quand il veut!", a lancé Federer.
Avant d'enchaîner aussitôt, sans que personne ne le lui demande: "Il est plus jeune et moins expérimenté. Sur les fins de match le mental joue énormément et c'est justement ma principale qualité, c'est pourquoi je me donnerai toujours comme le favori d'un cinquième set."
Federer, qui n'apprécie visiblement pas qu'on fasse un tel cas de l'Écossais, avait déjà déclaré avant le tournoi: "Murray est considéré comme le favori? Tant mieux pour lui mais cela ne l'aide pas beaucoup. Cela m'étonne car il n'a encore jamais gagné un Grand Chelem."
"Comment ça Andy?"
Si Federer peut être agacé d'avoir perdu ses trois dernières rencontres avec Murray, il n'est pas le seul à s'agacer. À la question "Qu'est-ce que ça vous inspire qu'Andy soit devenu le troisième homme derrière Nadal et Federer?", Novak Djokovic, numéro 3 mondial, a sèchement répliqué: "Comment ça Andy? Quel est son classement, quel est le mien?"
"Vous ne pouvez pas considérer Andy comme le favori aux côtés de Nadal, Federer ou moi-même. Vous ne pouvez pas faire ça!"
Réponse acide de Murray: "Quelques autres joueurs ne sont pas d'accord avec ça." Pour lui, les déclarations de ses rivaux sont partiellement dues à la nervosité: "Les gens parlent beaucoup de moi. Peut-être que les autres joueurs me respectent un peu plus et peuvent devenir nerveux."
L'Écossais trouve les discours de Federer et Djokovic "contradictoires". "Il se plaignent d'avoir beaucoup de pression. Sur ce les gens disent qu'ils ne sont pas les favoris. Mais cela ne leur plaît pas et donc ils revendiquent leur statut de favori. Et la pression qui va avec. J'ai du mal à comprendre."
Seul Rafael Nadal, le numéro 1 mondial, se tient pour l'instant soigneusement à l'écart de toute polémique. "No problem, no?" est sa réplique préférée qui s'applique autant à ses matchs qu'au reste.