Murray garnit son tableau de chasse
Tennis dimanche, 5 avr. 2009. 14:51 dimanche, 15 déc. 2024. 10:03
KEY BISCAYNE, Floride - Andy Murray a réalisé des as à l'aide de deuxièmes services, réussi des passings où il ne semblait y avoir que très peu d'ouverture et n'a commis à peu près aucune erreur.
Il s'agissait d'une prestation méritoire, une prestation qui lui a aussi permis de devenir le premier joueur d'origine britannique à remporter les honneurs de l'Omnium Sony Ericsson, défaisant Novak Djokovic 6-2, 7-5 dimanche après-midi.
L'Ecossais a fait usage de tout son répertoire de coups et profité de deux séquences chancelantes de Djokovic, ennuyé par la chaleur de 30 degrés Celsius.
Djokovic a précipité ses coups en début de rencontre et a perdu les quatre premiers jeux du match. Au deuxième set, Murray a comblé un déficit de 1-4, surmonté deux balles de manche et gagné 10 des 11 derniers points.
Classé quatrième favori, Murray n'a commis que 19 erreurs directes, et a patiemment varié la vitesse et la direction de ses coups, gardant la troisième tête de série hors d'équilibre.
"C'est ma façon de dicter le tempo du match", a précisé Murray. "Bien des gens pourraient croire que je ne pratique pas un style offensif et fonceur, mais plus souvent qu'autrement, les points se jouent comme je le souhaite."
Murray a réussi deux as au deuxième service et il a fréquemment changé la vitesse de ses premiers services, incluant un as chronométré à seulement 121 km/h. Mais il a aussi utilisé des coups en puissance et conclu un échange avec un smash, en sautant haut dans les airs à la Pete Sampras.
Quand Djokovic a constaté qu'il ne pouvait maintenir la cadence en échangeant du fond du court, il a tenté de foncer au filet. Mais Murray a continuellement déjoué cette stratégie à l'aide de passings en croisé.
"Du beau travail. C'est tout ce qu'il y a à dire", a résumé Djokovic en louant la performance de son adversaire.
Il s'agissait d'un match final inattendu alors que les observateurs anticipaient une finale entre les numéros un et deux. Mais l'Espagnol Rafael Nadal, le favori, a perdu aux mains de l'Argentin Juan Martin del Potro en quarts de finale tandis que Djokovic a surpris le Suisse Roger Federer en demi-finale.
Dernièrement, Murray a amassé plus de victoires que quiconque au sein du circuit masculin. Il est devenu le premier joueur à gagner trois tournois en 2009 et il a amorcé l'année avec un dossier de 26-2, un sommet personnel en carrière. Depuis le mois de juillet, il présente une fiche de 57-7, la meilleure du circuit.
Les bénéfices venant de son programme de conditionnement physique ont été particulièrement visibles dimanche alors que Murray a maintes fois traversé le terrain d'un côté à l'autre pour récupérer les coups de son rival.
"Physiquement, il se déplace beaucoup mieux qu'avant. Aujourd'hui, il se rend à des balles qu'il n'était pas capable de rejoindre avant", a noté Djokovic.
Malgré l'écrasante chaleur, Murray a paru frais et dispos tout au long du match tandis que Djokovic a semblé fléchir rapidement, au point de consulter un soigneur tôt au deuxième set. Mais ce n'est pas la première fois que le Serbe flanche dans de telles conditions climatiques. Il a vécu une situation semblable face à Andy Roddick en quarts de finale des Internationaux d'Australie, plus tôt cette année.
"Encore une fois, je crois avoir été mon pire ennemi", a déploré Djokovic. "J'ai encore eu de la difficulté à m'adapter à la chaleur. C'est ainsi, et je ne peux rien y faire. Ca fait longtemps que c'est comme ça."
Il s'agissait d'une prestation méritoire, une prestation qui lui a aussi permis de devenir le premier joueur d'origine britannique à remporter les honneurs de l'Omnium Sony Ericsson, défaisant Novak Djokovic 6-2, 7-5 dimanche après-midi.
L'Ecossais a fait usage de tout son répertoire de coups et profité de deux séquences chancelantes de Djokovic, ennuyé par la chaleur de 30 degrés Celsius.
Djokovic a précipité ses coups en début de rencontre et a perdu les quatre premiers jeux du match. Au deuxième set, Murray a comblé un déficit de 1-4, surmonté deux balles de manche et gagné 10 des 11 derniers points.
Classé quatrième favori, Murray n'a commis que 19 erreurs directes, et a patiemment varié la vitesse et la direction de ses coups, gardant la troisième tête de série hors d'équilibre.
"C'est ma façon de dicter le tempo du match", a précisé Murray. "Bien des gens pourraient croire que je ne pratique pas un style offensif et fonceur, mais plus souvent qu'autrement, les points se jouent comme je le souhaite."
Murray a réussi deux as au deuxième service et il a fréquemment changé la vitesse de ses premiers services, incluant un as chronométré à seulement 121 km/h. Mais il a aussi utilisé des coups en puissance et conclu un échange avec un smash, en sautant haut dans les airs à la Pete Sampras.
Quand Djokovic a constaté qu'il ne pouvait maintenir la cadence en échangeant du fond du court, il a tenté de foncer au filet. Mais Murray a continuellement déjoué cette stratégie à l'aide de passings en croisé.
"Du beau travail. C'est tout ce qu'il y a à dire", a résumé Djokovic en louant la performance de son adversaire.
Il s'agissait d'un match final inattendu alors que les observateurs anticipaient une finale entre les numéros un et deux. Mais l'Espagnol Rafael Nadal, le favori, a perdu aux mains de l'Argentin Juan Martin del Potro en quarts de finale tandis que Djokovic a surpris le Suisse Roger Federer en demi-finale.
Dernièrement, Murray a amassé plus de victoires que quiconque au sein du circuit masculin. Il est devenu le premier joueur à gagner trois tournois en 2009 et il a amorcé l'année avec un dossier de 26-2, un sommet personnel en carrière. Depuis le mois de juillet, il présente une fiche de 57-7, la meilleure du circuit.
Les bénéfices venant de son programme de conditionnement physique ont été particulièrement visibles dimanche alors que Murray a maintes fois traversé le terrain d'un côté à l'autre pour récupérer les coups de son rival.
"Physiquement, il se déplace beaucoup mieux qu'avant. Aujourd'hui, il se rend à des balles qu'il n'était pas capable de rejoindre avant", a noté Djokovic.
Malgré l'écrasante chaleur, Murray a paru frais et dispos tout au long du match tandis que Djokovic a semblé fléchir rapidement, au point de consulter un soigneur tôt au deuxième set. Mais ce n'est pas la première fois que le Serbe flanche dans de telles conditions climatiques. Il a vécu une situation semblable face à Andy Roddick en quarts de finale des Internationaux d'Australie, plus tôt cette année.
"Encore une fois, je crois avoir été mon pire ennemi", a déploré Djokovic. "J'ai encore eu de la difficulté à m'adapter à la chaleur. C'est ainsi, et je ne peux rien y faire. Ca fait longtemps que c'est comme ça."