Nadal a le numéro de Nicolas Almagro
Tennis mardi, 1 juin 2010. 12:54 mercredi, 11 déc. 2024. 21:17
PARIS- Rafael Nadal affrontera Nicolas Almagro, son premier Espagnol de la quinzaine en quarts de finale de Roland-Garros mercredi, un test forcément, mais pas non plus de quoi faire frémir le numéro deux mondial.
Incontestable champion d'Espagne depuis cinq ans, Nadal présente un bilan écrasant face à tous ses compatriotes et n'a plus perdu contre l'un d'eux depuis vingt matches et sa défaite tronquée face à Juan Carlos Ferrero à Rome en 2008, alors qu'il pouvait à peine marcher, le pied droit criblé d'ampoules.
Almagro est l'une de ses victimes préférées puisque le Murcien n'a jamais battu Nadal en six rencontres. Il a même pris la leçon de sa vie (trois fois 6-1) il y a deux ans à Roland-Garros, déjà en quarts de finale.
"Si je pensais n'avoir aucune chance, j'aurais déjà fait mes valises pour rentrer chez moi. Je ne suis plus le même joueur qu'en 2008, je suis plus fort physiquement, et mentalement aussi", assure Almagro, 21e mondial, qui puise confiance dans sa dernière défaite face au roi d'Espagne, à qui il a pris un set en demi-finales du tournoi de Madrid il y a deux semaines (4-6, 6-2, 6-2).
Une manche, ça peut paraître peu, mais face à Nadal sur terre battue, c'est déjà beaucoup cette saison puisque le Majorquin n'en a lâché que deux en quatre tournois, en ajoutant celui concédé à Gulbis à Rome.
"J'avais joué du super tennis, se rappelle Almagro. Il faudra que je fasse la même chose ici, mais pendant plus longtemps qu'une manche et demie." Ce sera son principal défi et c'est aussi d'habitude son principal problème.
Cinq balles de match gaspillées à Bercy
Doté d'un énorme service, Almagro possède un punch incroyable et est capable de frapper des coups gagnants de tous les coins du court. Face à Nadal à Madrid, il en avait réussi 15 rien que dans la première manche.
Cette qualité première trouve ses limites dans une régularité suspecte et un mental fragile, qui lui ont notamment fait gaspiller cinq balles de match face à Nadal à Bercy en novembre.
"Ce sera plus long qu'à Madrid, il faudra que je sois concentré pendant tout le match", dit-il, conscient de son principal défaut. "Mais je sais comment l'attaquer, je l'ai déjà fait et je vais continuer sur cette voie", ajoute-t-il, mis en confiance par sa victoire (6-1, 4-6, 6-1, 6-4) sur Fernando Verdasco en huitièmes de finale. "Lui aussi je ne l'avais encore jamais battu, souligne-t-il, et je n'attendrai pas d'avoir 40 ans avant de battre +Rafa+".
Le vainqueur du duel espagnol affrontera en demi-finale le Serbe Novak Djokovic ou l'Autrichien Jürgen Melzer, doyen et joueur le moins bien classé des quarts de finale.
Incontestable champion d'Espagne depuis cinq ans, Nadal présente un bilan écrasant face à tous ses compatriotes et n'a plus perdu contre l'un d'eux depuis vingt matches et sa défaite tronquée face à Juan Carlos Ferrero à Rome en 2008, alors qu'il pouvait à peine marcher, le pied droit criblé d'ampoules.
Almagro est l'une de ses victimes préférées puisque le Murcien n'a jamais battu Nadal en six rencontres. Il a même pris la leçon de sa vie (trois fois 6-1) il y a deux ans à Roland-Garros, déjà en quarts de finale.
"Si je pensais n'avoir aucune chance, j'aurais déjà fait mes valises pour rentrer chez moi. Je ne suis plus le même joueur qu'en 2008, je suis plus fort physiquement, et mentalement aussi", assure Almagro, 21e mondial, qui puise confiance dans sa dernière défaite face au roi d'Espagne, à qui il a pris un set en demi-finales du tournoi de Madrid il y a deux semaines (4-6, 6-2, 6-2).
Une manche, ça peut paraître peu, mais face à Nadal sur terre battue, c'est déjà beaucoup cette saison puisque le Majorquin n'en a lâché que deux en quatre tournois, en ajoutant celui concédé à Gulbis à Rome.
"J'avais joué du super tennis, se rappelle Almagro. Il faudra que je fasse la même chose ici, mais pendant plus longtemps qu'une manche et demie." Ce sera son principal défi et c'est aussi d'habitude son principal problème.
Cinq balles de match gaspillées à Bercy
Doté d'un énorme service, Almagro possède un punch incroyable et est capable de frapper des coups gagnants de tous les coins du court. Face à Nadal à Madrid, il en avait réussi 15 rien que dans la première manche.
Cette qualité première trouve ses limites dans une régularité suspecte et un mental fragile, qui lui ont notamment fait gaspiller cinq balles de match face à Nadal à Bercy en novembre.
"Ce sera plus long qu'à Madrid, il faudra que je sois concentré pendant tout le match", dit-il, conscient de son principal défaut. "Mais je sais comment l'attaquer, je l'ai déjà fait et je vais continuer sur cette voie", ajoute-t-il, mis en confiance par sa victoire (6-1, 4-6, 6-1, 6-4) sur Fernando Verdasco en huitièmes de finale. "Lui aussi je ne l'avais encore jamais battu, souligne-t-il, et je n'attendrai pas d'avoir 40 ans avant de battre +Rafa+".
Le vainqueur du duel espagnol affrontera en demi-finale le Serbe Novak Djokovic ou l'Autrichien Jürgen Melzer, doyen et joueur le moins bien classé des quarts de finale.