Nadal a rendez-vous avec Djokovic
Tennis vendredi, 8 juin 2012. 10:15 dimanche, 15 déc. 2024. 00:35
PARIS - Le Serbe Novak Djokovic est à une victoire d'un exploit mythique: réaliser le premier Grand Chelem de l'histoire du tennis depuis 43 ans.
Le numéro 1 mondial n'a pas forcé pour battre le Suisse Roger Federer aux 16 titres record en tournois majeurs en trois sets 6-4, 7-5, 6-3 et se qualifier pour sa première finale des Internationaux de tennis de France.
«C'était mon meilleur match en 2012 à Roland-Garros. J'ai élevé mon niveau de jeu. Bien jouer me donne de la confiance pour la finale de dimanche», a estimé le Serbe de 25 ans.
Djokovic qui vise à Roland-Garros le premier Grand Chelem depuis Rod Laver en 1969 après ses titres consécutifs conquis à Wimbledon, aux Internationaux des États-Unis et d'Australie, affrontera dimanche en finale le tenant du titre, l'Espagnol Rafael Nadal.
Pour réaliser son «Djoko Slam» dimanche, le Serbe devra donc terrasser «Rafa», l'ogre de la terre battue, six fois sacré à Roland-Garros, victorieux lui aussi en trois sets expéditifs de l'autre Espagnol David Ferrer.
Dans un match de bûcherons, Nadal l'a emporté 6-1, 6-3, 6-0 en une heure 46 minutes face à Ferrer.
L'Espagnol de 26 ans n'a toujours pas concédé le moindre set et a signé un nouveau record du plus petit nombre de jeux perdus pour atteindre la finale: 35. Il en avait concédé 37 en 2008.
«C'est l'un de mes meilleurs match sur ce court central dans des conditions de vent difficiles, a reconnu Nadal. Mon service a très bien fonctionné, j'ai varié les angles, mon revers était excellent. Mon coup droit a été bon durant tout le tournoi.»
Nadal a gagné 84 pour cent des points joués sur son premier service face à Ferrer. Il n'a perdu qu'une seule fois son service, au premier tour, contre l'Italien Simone Bolelli.
Sixième tête de série et redoutable terrien, Ferrer n'a pas vu le jour, incapable de prendre une seule fois le service de son adversaire. Nadal a enregistré sa 51e victoire aux Internationaux de France, pour une seule défaite. Il a marqué 83 points contre 48 à son adversaire. Sous la pression permanente, Ferrer a commis 35 fautes directes contre 16 à Nadal.
«Rafa est le favori de la finale», a affirmé Roger Federer, qui pour sa 31e demi-finale de Grands Chelems, record de Jimmy Connors égalé, a perdu son match face au numéro 1 mondial.
D'un revers croisé au filet, Djokovic s'est offert deux balles de match sur son service face au Suisse de 30 ans, a manqué la première sur un coup droit long et l'a emporté sur un retour de service dans le filet de Federer.
«C'est toujours difficile de jouer contre Roger sur toutes les surfaces. L'an dernier, il y avait eu un match magnifique et je suis très content avec mon jeu», a déclaré Djokovic.
L'an dernier, Federer avait battu Djokovic en demi-finale, interrompant une série de 43 victoires consécutives du Serbe. Djokovic a pris sa revanche vendredi en signant sa 27e victoire consécutive en matches du Grand Chelem.
Federer a commis 46 erreurs directes contre 17 au Serbe. Djokovic a ravi sept fois le service de son adversaire, Federer pris quatre fois celui du Serbe.
«Je n'ai pas tenu la cadence, mon jeu n'était pas assez solide. J'étais à la peine, j'avais du mal à garder la balle dans le court, je ne frappais pas assez long», a dit Federer, revenu pour la septième fois de sa carrière de deux sets à zéro au tour précédent face à l'Argentin Juan Martin del Potro. Vendredi, il n'a su récidiver.
Rescapé lui de deux matchs en cinq sets, face à l'Italien Andreas Seppi mais surtout face à Jo-Wilfried Tsonga qui a gâché quatre balles de match en quart de finale, Djokovic n'a pas souffert d'un manque de fraîcheur. Il a aussi fait preuve d'une grande concentration au deuxième set en remontant deux bris de retard alors que le Suisse menait 3-0
«Dans un match il y a toujours des hauts et des bas. J'ai perdu deux fois mon service en début de deuxième manche, mais j'ai réussi à me rassembler mentalement. Revenir d'un double bris est une belle réussite», a souligné Djokovic.
«Si j'avais gagné cette deuxième manche, le match aurait été différent, a analysé Federer, vainqueur à Roland-Garros en 2009 et chouchou du public du court central. Ça n'a pas été le cas. Novak m'a poussé, c'est lui qui dictait le jeu, j'avais du mal à trouver les bonnes trajectoires.
«J'étais sur le mode réaction, a poursuivi Federer. Au troisième set, je n'ai pas été en mesure de poser mon jeu, notamment en retour. Quand vous êtes menés 2-0 par Novak, il n'a plus de crainte et il a lâché ses coups.»
«J'ai regardé la demi-finale de 'Rafa', il a été impressionnant. Il dispute toujours son meilleur jeu à Roland-Garros. C'est lui le favori en finale», a indiqué le Serbe, avant de relativiser.
«Je n'ai jamais gagné une manche contre lui à Roland-Garros. Mais je suis au sommet de ma carrière depuis un an et demi, je joue à un niveau incroyable. Je veux avoir les mains sur la Coupe. Sur les faits, c'est lui le favori, mais attention c'est une finale», a averti Djokovic.
Nadal mène 18-14 dans ses confrontations avec Djokovic. Mais le Serbe a battu Nadal lors des trois dernières finales de Grand Chelem.
Le numéro 1 mondial n'a pas forcé pour battre le Suisse Roger Federer aux 16 titres record en tournois majeurs en trois sets 6-4, 7-5, 6-3 et se qualifier pour sa première finale des Internationaux de tennis de France.
«C'était mon meilleur match en 2012 à Roland-Garros. J'ai élevé mon niveau de jeu. Bien jouer me donne de la confiance pour la finale de dimanche», a estimé le Serbe de 25 ans.
Djokovic qui vise à Roland-Garros le premier Grand Chelem depuis Rod Laver en 1969 après ses titres consécutifs conquis à Wimbledon, aux Internationaux des États-Unis et d'Australie, affrontera dimanche en finale le tenant du titre, l'Espagnol Rafael Nadal.
Pour réaliser son «Djoko Slam» dimanche, le Serbe devra donc terrasser «Rafa», l'ogre de la terre battue, six fois sacré à Roland-Garros, victorieux lui aussi en trois sets expéditifs de l'autre Espagnol David Ferrer.
Dans un match de bûcherons, Nadal l'a emporté 6-1, 6-3, 6-0 en une heure 46 minutes face à Ferrer.
L'Espagnol de 26 ans n'a toujours pas concédé le moindre set et a signé un nouveau record du plus petit nombre de jeux perdus pour atteindre la finale: 35. Il en avait concédé 37 en 2008.
«C'est l'un de mes meilleurs match sur ce court central dans des conditions de vent difficiles, a reconnu Nadal. Mon service a très bien fonctionné, j'ai varié les angles, mon revers était excellent. Mon coup droit a été bon durant tout le tournoi.»
Nadal a gagné 84 pour cent des points joués sur son premier service face à Ferrer. Il n'a perdu qu'une seule fois son service, au premier tour, contre l'Italien Simone Bolelli.
Sixième tête de série et redoutable terrien, Ferrer n'a pas vu le jour, incapable de prendre une seule fois le service de son adversaire. Nadal a enregistré sa 51e victoire aux Internationaux de France, pour une seule défaite. Il a marqué 83 points contre 48 à son adversaire. Sous la pression permanente, Ferrer a commis 35 fautes directes contre 16 à Nadal.
«Rafa est le favori de la finale», a affirmé Roger Federer, qui pour sa 31e demi-finale de Grands Chelems, record de Jimmy Connors égalé, a perdu son match face au numéro 1 mondial.
D'un revers croisé au filet, Djokovic s'est offert deux balles de match sur son service face au Suisse de 30 ans, a manqué la première sur un coup droit long et l'a emporté sur un retour de service dans le filet de Federer.
«C'est toujours difficile de jouer contre Roger sur toutes les surfaces. L'an dernier, il y avait eu un match magnifique et je suis très content avec mon jeu», a déclaré Djokovic.
L'an dernier, Federer avait battu Djokovic en demi-finale, interrompant une série de 43 victoires consécutives du Serbe. Djokovic a pris sa revanche vendredi en signant sa 27e victoire consécutive en matches du Grand Chelem.
Federer a commis 46 erreurs directes contre 17 au Serbe. Djokovic a ravi sept fois le service de son adversaire, Federer pris quatre fois celui du Serbe.
«Je n'ai pas tenu la cadence, mon jeu n'était pas assez solide. J'étais à la peine, j'avais du mal à garder la balle dans le court, je ne frappais pas assez long», a dit Federer, revenu pour la septième fois de sa carrière de deux sets à zéro au tour précédent face à l'Argentin Juan Martin del Potro. Vendredi, il n'a su récidiver.
Rescapé lui de deux matchs en cinq sets, face à l'Italien Andreas Seppi mais surtout face à Jo-Wilfried Tsonga qui a gâché quatre balles de match en quart de finale, Djokovic n'a pas souffert d'un manque de fraîcheur. Il a aussi fait preuve d'une grande concentration au deuxième set en remontant deux bris de retard alors que le Suisse menait 3-0
«Dans un match il y a toujours des hauts et des bas. J'ai perdu deux fois mon service en début de deuxième manche, mais j'ai réussi à me rassembler mentalement. Revenir d'un double bris est une belle réussite», a souligné Djokovic.
«Si j'avais gagné cette deuxième manche, le match aurait été différent, a analysé Federer, vainqueur à Roland-Garros en 2009 et chouchou du public du court central. Ça n'a pas été le cas. Novak m'a poussé, c'est lui qui dictait le jeu, j'avais du mal à trouver les bonnes trajectoires.
«J'étais sur le mode réaction, a poursuivi Federer. Au troisième set, je n'ai pas été en mesure de poser mon jeu, notamment en retour. Quand vous êtes menés 2-0 par Novak, il n'a plus de crainte et il a lâché ses coups.»
«J'ai regardé la demi-finale de 'Rafa', il a été impressionnant. Il dispute toujours son meilleur jeu à Roland-Garros. C'est lui le favori en finale», a indiqué le Serbe, avant de relativiser.
«Je n'ai jamais gagné une manche contre lui à Roland-Garros. Mais je suis au sommet de ma carrière depuis un an et demi, je joue à un niveau incroyable. Je veux avoir les mains sur la Coupe. Sur les faits, c'est lui le favori, mais attention c'est une finale», a averti Djokovic.
Nadal mène 18-14 dans ses confrontations avec Djokovic. Mais le Serbe a battu Nadal lors des trois dernières finales de Grand Chelem.