Navratilova blâme le calendrier trop chargé
Tennis mardi, 14 août 2001. 13:12 samedi, 14 déc. 2024. 08:29
TORONTO (PC) - Selon la légendaire Martina Navratilova, une seule raison explique les nombreuses blessures qui frappent le tennis féminin. "Il n'y a pas de saison morte, voilà le plus grand problème. Il faut en créer une", a déclaré Navratilova, lundi, lors d'une conférence de presse présentée dans le cadre de la Coupe Rogers AT & T, à Toronto.
"Il n'y a pas de période de congé où les joueuses peuvent arrêter de jouer pendant trois mois sans craindre de se faire rejoindre au classement. Ça complique les choses."
La Coupe Rogers AT & T est l'une des neuf compétitions classées tout juste sous les quatre tournois du grand chelem. Toutefois, des blessures ont forcé Martina Hingis (pied), Lindsay Davenport (poignet), Conchita Martinez (inflammation du tendon d'Achille) et Anna Kournikova (pied) à déclarer forfait.
Les absences de Hingis et Davenport ont fait particulièrement jaser, d'autant plus qu'elles ont joué à Los Angeles la semaine dernière.
Hingis a atteint les demi-finales tandis que Davenport a gagné.
"Plusieurs raisons expliquent un tel phénomène. Le système actuel, de la façon qu'il est conçu, force les joueuses à jouer trop de matchs, soutient Navratilova. Une joueuse de 20e position peut participer à 20 tournois dans une année. Toutefois, c'est beaucoup plus difficile pour une joueuse classée deuxième ou troisième, car elle doit disputer quelque 80 matchs. C'est beaucoup trop. C'est préférable de se retirer que de se présenter et de perdre dès le premier tour comme ça se produit souvent du côté masculin. Ils ramassent l'argent et donnent l'impression de se présenter."
En 1978, Navratilova s'était inscrite à 21 tournois. Au fil des ans, elle a réduit sa participation à 16 ou 17 compétitions.
"J'étais sans doute l'exception plutôt que la règle. Je me suis retirée de six tournois, au plus, durant ma carrière. J'étais dans une forme physique exceptionnelle et je n'ai jamais vraiment eu de problèmes avec mon corps", a confié Navratilova, détentrice de 18 titres du grand chelem, dont neuf à Wimbledon.
"Il n'y a pas de période de congé où les joueuses peuvent arrêter de jouer pendant trois mois sans craindre de se faire rejoindre au classement. Ça complique les choses."
La Coupe Rogers AT & T est l'une des neuf compétitions classées tout juste sous les quatre tournois du grand chelem. Toutefois, des blessures ont forcé Martina Hingis (pied), Lindsay Davenport (poignet), Conchita Martinez (inflammation du tendon d'Achille) et Anna Kournikova (pied) à déclarer forfait.
Les absences de Hingis et Davenport ont fait particulièrement jaser, d'autant plus qu'elles ont joué à Los Angeles la semaine dernière.
Hingis a atteint les demi-finales tandis que Davenport a gagné.
"Plusieurs raisons expliquent un tel phénomène. Le système actuel, de la façon qu'il est conçu, force les joueuses à jouer trop de matchs, soutient Navratilova. Une joueuse de 20e position peut participer à 20 tournois dans une année. Toutefois, c'est beaucoup plus difficile pour une joueuse classée deuxième ou troisième, car elle doit disputer quelque 80 matchs. C'est beaucoup trop. C'est préférable de se retirer que de se présenter et de perdre dès le premier tour comme ça se produit souvent du côté masculin. Ils ramassent l'argent et donnent l'impression de se présenter."
En 1978, Navratilova s'était inscrite à 21 tournois. Au fil des ans, elle a réduit sa participation à 16 ou 17 compétitions.
"J'étais sans doute l'exception plutôt que la règle. Je me suis retirée de six tournois, au plus, durant ma carrière. J'étais dans une forme physique exceptionnelle et je n'ai jamais vraiment eu de problèmes avec mon corps", a confié Navratilova, détentrice de 18 titres du grand chelem, dont neuf à Wimbledon.