Noah ne mâche pas ses mots
Tennis lundi, 27 sept. 2004. 13:17 dimanche, 15 déc. 2024. 00:05
PARIS (AP) - Yannick Noah, dernier vainqueur français de Roland-Garros (1983), critique l'organisation du tennis tricolore qui, selon lui, "n'avance pas".
"On constate que le tennis français n'avance pas. Il y a pas mal de choses qui ne fonctionnent pas dans son organisation", dénonce-t-il dans un entretien paru lundi dans "L'Equipe".
Selon lui, la Direction technique nationale "n'a plus les moyens de fonctionner. Elle devrait pouvoir proposer à tous les jeunes joueurs susceptibles d'atteindre le haut niveau ce qu'il y a de mieux, et ce, durant toute leur carrière".
L'ex-capitaine de la Coupe Davis de 1991 et de 1996 prétend que le tennis français n'a pas su tirer profit de l'élan positif né de sa conquète de la Coupe Davis en 1991.
"Le tennis français a balayé cette énergie pour faire marche arrière", déplore-t-il.
Il estime par ailleurs que la politique actuelle ne favorise pas le développement de jeunes athlètes susceptibles de remporter Roland-Garros dans les prochaines années, ce qui serait pour lui un élément primordial pour renouveler l'intérêt pour ce sport.
L'ancien athlète, toujours impliqué dans le sport puisqu'il s'occupe d'une association de centres de tennis en banlieue, s'interroge sur les nouvelles donnes du tennis tricolore.
"On s'aperçoit que la majorité des joueurs français viennent de l'extérieur ou partent vers l'extérieur. Tout cela n'est pas normal", estime Yannick Noah.
"On constate que le tennis français n'avance pas. Il y a pas mal de choses qui ne fonctionnent pas dans son organisation", dénonce-t-il dans un entretien paru lundi dans "L'Equipe".
Selon lui, la Direction technique nationale "n'a plus les moyens de fonctionner. Elle devrait pouvoir proposer à tous les jeunes joueurs susceptibles d'atteindre le haut niveau ce qu'il y a de mieux, et ce, durant toute leur carrière".
L'ex-capitaine de la Coupe Davis de 1991 et de 1996 prétend que le tennis français n'a pas su tirer profit de l'élan positif né de sa conquète de la Coupe Davis en 1991.
"Le tennis français a balayé cette énergie pour faire marche arrière", déplore-t-il.
Il estime par ailleurs que la politique actuelle ne favorise pas le développement de jeunes athlètes susceptibles de remporter Roland-Garros dans les prochaines années, ce qui serait pour lui un élément primordial pour renouveler l'intérêt pour ce sport.
L'ancien athlète, toujours impliqué dans le sport puisqu'il s'occupe d'une association de centres de tennis en banlieue, s'interroge sur les nouvelles donnes du tennis tricolore.
"On s'aperçoit que la majorité des joueurs français viennent de l'extérieur ou partent vers l'extérieur. Tout cela n'est pas normal", estime Yannick Noah.