Ohhh Canada...
$content.firstChildCategorie mercredi, 9 juil. 2014. 21:08 jeudi, 6 juin 2013. 22:04
Franchement, Eugenie Bouchard peut être fière de la façon qu‘elle s‘est comportée sur le terrain à la reprise aujourd‘hui (vendredi) face à Maria Sharapova! D‘abord rappelons les faits : jeudi en entrée de jeu la championne en titre est injouable, toutes ses balles n‘ont qu‘un but : faire mal à l‘adversaire, la déstabiliser, la mettre sous pression, la faire mal paraître. Mission accomplie, la grande Maria frappe sur tout ce qui bouge, y compris les 2e balles de service d‘Eugenie. Tôt en première manche elle brise 2 fois pour mener 4–1. Bouchard obtient quand même quelques chances d‘aller rechercher un bris mais en vain. De toute façon le mal est fait, Sharapova gagne haut la main le premier set 6–2.
Le même scénario se répète à la 2e manche alors que la Russe se permet de rebriser au même endroit pour mener 2–1. La bonne nouvelle cette fois-ci, si on compare à ce qui s‘était passé à Miami, c‘est qu‘Eugenie ne s‘est pas découragée mais a redoublé d‘ardeur. Ses efforts sont payants et elle recolle à 2–2. Malgré tout lorsque la Québécoise exige l‘arrêt du jeu en raison de la forte pluie (frustrant Miss Sugarpova), Maria mène 6–2, 4–2, Genie est au service avec l‘avantage.
Je me disais donc que si Bouchard pouvait lui sortir un plomb en première balle à la reprise du jeu et se coller un peu plus près à 4–3, elle pourrait peut-être réussir à la faire trembler un tantinet. Eugenie rate son premier service et lui présente une balle un peu lente en 2e mais Sharapova rate le retour de beaucoup! Et bien… pas si parfaite Maria aujourd‘hui. Cela nous a même valu un petit sourire en coin d‘Eugenie au changement de côté… de 4–3 à 5–3 et oh bravo belle partie de Bouchard au service. On se retrouve donc à 5–4 et la grande championne sert pour le match. À nouveau Bouchard est à la hauteur et se procure 2 balles de bris. Après s‘être bien défendue à l‘intérieur du 2e point de bris, la Québécoise se donne une belle ouverture en coup droit qu‘elle rate MALHEUREUSEMENT!!! Ah non!!! Elle aurait recollé à 5–5 et qui sait! Sharapova était fébrile et elle aurait pu, je le crois, profiter du « momentum » et lui arracher un set.
D‘ailleurs, à un journaliste qui la questionnait sur ce moment dangereux dans le match, Maria a fait sa diva, regardant au ciel et lui lâchant sèchement qu‘au tennis ce qui comptait ce n‘est pas les points de bris non convertis mais les parties gagnées… Bravo Eugenie, tu as au moins réussi à la déstabiliser ce qui n‘est pas banal!
Milos Raonic lui n‘a pas connu une bonne journée au bureau. Cinquante-sept pour cent de premières balles seulement, Milos a été dominé dans toutes les phases de jeu devant Kevin Anderson, tout aussi puissant que lui au service et bien meilleur en retour, en échange, en attaque et lors des moments clés. Malgré tout je pensais bien que le Canadien se retrouverait surtout lorsqu‘il a mené 3–1 au troisième, mais oh malheur, il enchaîne avec une très mauvaise partie au service. Même si Anderson, 25e mondial, traîne une réputation de grand (6 pieds 8 pouces!) dangereux, il n‘avait jamais battu un top-20 en tournoi du Grand Chelem. Souvent trop nerveux en fin de set au cours de sa carrière contre les meilleurs, le Sud-Africain n‘a jamais été diminué par la pression dans cette rencontre. Ni en fin de set ou de match.
Dommage que Milos devienne sa première victime. Mais soyons honnête, Anderson a presque joué un match P-A-R-F-A-I-T! Milos a d‘ailleurs été le premier à l‘admettre, sans omettre de dire que lui n‘a jamais été en mesure de présenter une belle copie… Je suis peinée qu‘il soit passé à côté de son match car j‘aurais bien aimé pouvoir calculer ses progrès sur terre en ronde des 16 face au test ultime que représente David Ferrer. Oh well… maybe in London on grass…
Bonne continuité à Roland chers amis!
hp