"On va mettre de la pression"
Tennis lundi, 21 août 2006. 18:48 vendredi, 13 déc. 2024. 09:39
(PC) - Les Internationaux de tennis féminin du Canada ont établi un nouveau record d'assistance en totalisant 174 706 entrées mais il reste que le tournoi de Montréal n'a pas été à la hauteur des attentes en raison des nombreux forfaits et abandons pour blessure.
Ce fut une véritable hécatombe en raison des forfaits de la première joueuse mondiale, Amélie Mauresmo (épaule), la troisième, Justine Henin-Hardenne (genou), la quatrième, Maria Sharapova (fatigue), la huitième, Patty Schnyder (pied), la 13e, Mary Pierce (adducteurs), ainsi que Venus Williams et Vera Zvonareva.
De plus, la neuvième joueuse mondiale, Nicole Vaidisova (épaule) et la 21e, Jelena Jankovic (épaule) se sont retirées pendant le tournoi tandis que la deuxième mondiale, Kim Clisjsters (poignet), la 17e, Flavia Pennetta (poignet) et la 31e, Anna Chakvetadze, ont abandonné durant un match.
Et la troisième, Nadia Petrova, et la sixième, Anastasia Myskina, ont subi l'élimination dès leur premier match.
"C'était mon sixième et ce fut le plus dur", a reconnu le directeur du tournoi Eugène Lapierre, qui a encaissé plusieurs coups en l'espace de quelques jours.
"Il est certain qu'on va mettre de la pression", a-t-il ajouté, estimant que le circuit mondial de tennis féminin finira par "payer pour ça" si la situation n'est pas corrigée et que les filles "vont faire moins d'argent".
Dressant la liste de ses coups de coeur, Lapierre a d'abord parlé des succès des Québécoises Stéphanie Dubois, qui a atteint le troisième tour, et Marie-Eve Pelletier qui ont donné "une bouffée d'air frais au tournoi".
Puis, il a fait l'éloge des deux Martina, Hingis et Navratilova, estimant qu'il a fallu "une rivale qui était dans un jour de grâce" pour arrêter Hingis, qui s'est hissée dans le top-10 après une retraite de trois ans et demi, ce qui est phénoménal.
Selon lui, Navratilova a été "la meilleure des quatre joueuses lors de la finale du double" alors qu'elle aura 50 ans en octobre et elle sera évidemment à surveiller de près lors des doubles aux Internationaux des Etats-Unis, se doutant bien qu'elle aimerait terminer sa formidable carrière en remportant un dernier titre.
Quant à la jeune Ana Ivanovic, il a noté que le nom de Montréal sera associé à elle puisque c'est à la Coupe Rogers du Parc Jarry qu'elle aura remporté son premier tournoi de catégorie 1.
Un total de 12 564 personnes se sont présentées sur le site du tournoi, lundi, lors des deux finales.
Un exemple
D'autre part, la jeune Ivanovic, une Serbe, a estimé que ses succès sur le circuit ont une grande signification dans son pays.
"Cela démontre que c'est possible de passer au travers. Nous avons eu beaucoup de difficultés, surtout en 1999 et 2000, et ce n'était pas facile. Mais j'ai réussi et nous avons maintenant, d'ailleurs, plusieurs joueurs qui s'en viennent.
"C'est une grande motivation pour les jeunes de mon pays, a-t-elle précisé, parce que ça démontre qu'il est possible de réussir au niveau international."
Ivanovic, qui n'a que 18 ans, a rappelé que c'était très difficile en 1999 "parce qu'elle ne pouvait pas quitter le pays" et qu'elle devait attendre que les bombardements aient cessé pour s'entraîner le matin, à partir de 7 h..."
Ce fut une véritable hécatombe en raison des forfaits de la première joueuse mondiale, Amélie Mauresmo (épaule), la troisième, Justine Henin-Hardenne (genou), la quatrième, Maria Sharapova (fatigue), la huitième, Patty Schnyder (pied), la 13e, Mary Pierce (adducteurs), ainsi que Venus Williams et Vera Zvonareva.
De plus, la neuvième joueuse mondiale, Nicole Vaidisova (épaule) et la 21e, Jelena Jankovic (épaule) se sont retirées pendant le tournoi tandis que la deuxième mondiale, Kim Clisjsters (poignet), la 17e, Flavia Pennetta (poignet) et la 31e, Anna Chakvetadze, ont abandonné durant un match.
Et la troisième, Nadia Petrova, et la sixième, Anastasia Myskina, ont subi l'élimination dès leur premier match.
"C'était mon sixième et ce fut le plus dur", a reconnu le directeur du tournoi Eugène Lapierre, qui a encaissé plusieurs coups en l'espace de quelques jours.
"Il est certain qu'on va mettre de la pression", a-t-il ajouté, estimant que le circuit mondial de tennis féminin finira par "payer pour ça" si la situation n'est pas corrigée et que les filles "vont faire moins d'argent".
Dressant la liste de ses coups de coeur, Lapierre a d'abord parlé des succès des Québécoises Stéphanie Dubois, qui a atteint le troisième tour, et Marie-Eve Pelletier qui ont donné "une bouffée d'air frais au tournoi".
Puis, il a fait l'éloge des deux Martina, Hingis et Navratilova, estimant qu'il a fallu "une rivale qui était dans un jour de grâce" pour arrêter Hingis, qui s'est hissée dans le top-10 après une retraite de trois ans et demi, ce qui est phénoménal.
Selon lui, Navratilova a été "la meilleure des quatre joueuses lors de la finale du double" alors qu'elle aura 50 ans en octobre et elle sera évidemment à surveiller de près lors des doubles aux Internationaux des Etats-Unis, se doutant bien qu'elle aimerait terminer sa formidable carrière en remportant un dernier titre.
Quant à la jeune Ana Ivanovic, il a noté que le nom de Montréal sera associé à elle puisque c'est à la Coupe Rogers du Parc Jarry qu'elle aura remporté son premier tournoi de catégorie 1.
Un total de 12 564 personnes se sont présentées sur le site du tournoi, lundi, lors des deux finales.
Un exemple
D'autre part, la jeune Ivanovic, une Serbe, a estimé que ses succès sur le circuit ont une grande signification dans son pays.
"Cela démontre que c'est possible de passer au travers. Nous avons eu beaucoup de difficultés, surtout en 1999 et 2000, et ce n'était pas facile. Mais j'ai réussi et nous avons maintenant, d'ailleurs, plusieurs joueurs qui s'en viennent.
"C'est une grande motivation pour les jeunes de mon pays, a-t-elle précisé, parce que ça démontre qu'il est possible de réussir au niveau international."
Ivanovic, qui n'a que 18 ans, a rappelé que c'était très difficile en 1999 "parce qu'elle ne pouvait pas quitter le pays" et qu'elle devait attendre que les bombardements aient cessé pour s'entraîner le matin, à partir de 7 h..."