Où est la relève québécoise?
Tennis vendredi, 10 août 2007. 18:05 dimanche, 15 déc. 2024. 14:29
Frédéric Niemeyer approche de la retraite et quand on regarde derrière, les Québécois prêts à prendre la relève se font rares. Seulement trois Québécois se retrouvent parmi les 1000 premiers au classement ATP. Pendant ce temps, quatre Québécoises visent le top 100. Tout le monde s'entend cependant pour dire que cette situation est cyclique.
"On le voit dans tous les pays, on voit des périodes, sur plusieurs années, où il y a un peloton de joueurs et de joueuses qui se démarquent, affirme l'entraîneur de Frank Dancevic, Martin Laurendeau. Présentement, pour l'avenir québécois, il va falloir redoubler d'ardeur."
Sébastien Lareau, qui a déjà figuré au 76e rang du classement de l'ATP, croit au potentiel des hommes. "On dirait que ce sont des cycles de 10 ans. Présentement, on est dans le cycle des filles, mais on espère vraiment que les garçons vont ressortir."
Parlant de ce fameux top 100 que les joueurs québécois semblent avoir tant de difficultés à atteindre, Tennis Canada a pris les grands moyens. En mars dernier, on a annoncé la création d'un centre national d'entraînement au Stade Uniprix. Un pas de géant pour le tennis canadien qui donnera l'opportunité à ses jeunes espoirs de s'entraîner à l'année.
"C'est une super initiative! se réjouit Lareau. Bravo à Tennis Canada! De réunir les meilleurs joueurs ensemble pour qu'ils puissent s'entraîner, c'est ce qui fait la différence. Au Canada, le pays est grand, tout le monde joue dans son club. Ils s'affrontent à l'occasion aux championnats canadiens, c'est tout. Ce n'est pas assez, il faut que les meilleurs jouent ensemble à tous les jours pour vraiment se pousser l'un l'autre."
Tennis Québec est conscient de cet enjeu. "On va avoir un encadrement tout au long de l'année dans les tournois. C'est un modèle qui est apparent à ce qui se fait en Belgique, si on pense à Clijsters et Henin", compare le directeur des communications Réjean Lévesque.
Selon Tennis Québec, la popularité de ce sport dans la Belle Province connaît une recrudescence. Il faut maintenant s'armer de patience et bien encadrer ces jeunes.
"Si on prend un jeune de 10 ou 11 ans, surtout du côté masculin, qui va percer chez les professionnels vers 20 ou 22 ans, on a vraiment une période d'une dizaine d'années pour former un joueur pour qu'il soit prêt à faire le saut chez les professionnels. Il va falloir être patient!"
Avec la création du centre national, l'objectif de Tennis Canada est clair : produire de façon régulière des joueurs du top 50. À suivre!
"On le voit dans tous les pays, on voit des périodes, sur plusieurs années, où il y a un peloton de joueurs et de joueuses qui se démarquent, affirme l'entraîneur de Frank Dancevic, Martin Laurendeau. Présentement, pour l'avenir québécois, il va falloir redoubler d'ardeur."
Sébastien Lareau, qui a déjà figuré au 76e rang du classement de l'ATP, croit au potentiel des hommes. "On dirait que ce sont des cycles de 10 ans. Présentement, on est dans le cycle des filles, mais on espère vraiment que les garçons vont ressortir."
Parlant de ce fameux top 100 que les joueurs québécois semblent avoir tant de difficultés à atteindre, Tennis Canada a pris les grands moyens. En mars dernier, on a annoncé la création d'un centre national d'entraînement au Stade Uniprix. Un pas de géant pour le tennis canadien qui donnera l'opportunité à ses jeunes espoirs de s'entraîner à l'année.
"C'est une super initiative! se réjouit Lareau. Bravo à Tennis Canada! De réunir les meilleurs joueurs ensemble pour qu'ils puissent s'entraîner, c'est ce qui fait la différence. Au Canada, le pays est grand, tout le monde joue dans son club. Ils s'affrontent à l'occasion aux championnats canadiens, c'est tout. Ce n'est pas assez, il faut que les meilleurs jouent ensemble à tous les jours pour vraiment se pousser l'un l'autre."
Tennis Québec est conscient de cet enjeu. "On va avoir un encadrement tout au long de l'année dans les tournois. C'est un modèle qui est apparent à ce qui se fait en Belgique, si on pense à Clijsters et Henin", compare le directeur des communications Réjean Lévesque.
Selon Tennis Québec, la popularité de ce sport dans la Belle Province connaît une recrudescence. Il faut maintenant s'armer de patience et bien encadrer ces jeunes.
"Si on prend un jeune de 10 ou 11 ans, surtout du côté masculin, qui va percer chez les professionnels vers 20 ou 22 ans, on a vraiment une période d'une dizaine d'années pour former un joueur pour qu'il soit prêt à faire le saut chez les professionnels. Il va falloir être patient!"
Avec la création du centre national, l'objectif de Tennis Canada est clair : produire de façon régulière des joueurs du top 50. À suivre!